Société
Selon une version non confirmée qui a circulé au sein de l’UPC pour expliquer ce décès, Julieta Firmino prise d’un malaise se serait rendue à l’hôpital du Cinquantenaire où le personnel médical lui aurait administrée par erreur du formol, produit chimique utilisé comme fluide d’embaumement des cadavres. L’infortunée, épouse d’un diplomate angolais en poste à Kinshasa, aurait ainsi trouvé la mort laissant derrière elle quatre orphelins.
Face au silence qui plane sur cette affaire, les langues refusant de se délier tant du côté des autorités congolaises que de la direction de l’hôpital, le député Clément Kanku a demandé jeudi des explications au ministre de la Santé.
« Nous disons qu’il y a une situation rocambolesque qui ne peut pas laisser les citoyens congolais indifférents. Nous voyons que l’État congolais a dépensé beaucoup d’argent pour un éléphant blanc. Quelque chose qui ne sert à rien aujourd’hui, au lieu d’investir cet argent à Mama Yemo [Hôpital général de référence de Kinshasa] ou à la Clinique Ngaliema qui commencent à recevoir les patients venant de cet hôpital », a affirmé l’élu de Dibaya, Clément Kanku.
« Nous pensons qu’il y a un problème sérieux qui a causé la mort d’une personne et il faut absolument que la justice fasse son travail », a-t-il également réclamé.
La construction de l’hôpital du Cinquantenaire a coûté 100 millions de dollars américains, selon un récent rapport critique de l’ONG Asadho qui réclame un audit indépendant sur le financement des différents travaux publics à Kinshasa.
Inaugurée en mars 2014, cette institution médicale de 500 lits est peu fréquentée. Les médecins indiens qui y travaillent ne parlent qu’anglais, ce qui ne facilite pas les consultations. Lors du lancement des activités de l’hôpital du Cinquantenaire, les autorités congolaises l’avaient présenté comme l’un des hôpitaux ultramodernes d’Afrique centrale répondant aux normes internationales. Il compte notamment :
Mais les doutes sur l’efficacité et l’utilité de cette institution médicale planent de plus en plus au sein de l’opinion publique.
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