Les six conditions posées par l’APUPN pour la reprise des activités académiques !

Les Professeurs réunis au sein de l’Association des Professeurs de l’Université Pédagogique Nationale ont organisé une marche dans l’enceinte de cette institution d’enseignement supérieur le 26 juin 2020 à Kinshasa.

A cette occasion, il a exigé de la part du gouvernement six conditions préalables pour une bonne reprise des activités académiques. Faute de quoi, ont- ils affirmé dans leur déclaration, ils se réservent le droit de suspendre toutes les activités académiques dès la reprise.

Ces revendications tournent essentiellement autour de l’amélioration des conditions de travail et de vie de ces derniers. Il s’agit de:

1. Un salaire décent fixé selon le standard de l’UNESCO (indexé au taux du jour en monnaie forte comme le dollar et qui tienne compte du coût de la vie);
2. Le paiement du manque à gagner 2018-2019 dont l’UPN n’a touché aucune tranche malgré les nombreux recours introduits dans des instances compétentes. Cette dette, l’État congolais doit nécessairement la payer au Personnel de l’UPN ;
3. La paie de ce que l’on appelle abusivement ” Nouvelles Unités ” déjà ” matriculées ” et en ” service ” depuis deux, trois, quatre voire cinq ans mais toujours ” impayés “;
4. La suspension de l’IPR jusqu’à ce que de nouveaux salaires soient calculés (nouveau barème), conformément à la Loi portant statut spécial du Personnel de l’ESU ;
5. Le paiement du ” trop perçu sur le crédit/Véhicules “, dette que le Gouvernement de la République nous doit, en souffrance depuis 2015 : maintes fois budgétisé et programmé, mais non effectué;
6. La publication des barèmes salariaux de tous les fonctionnaires et agents de l’État allant de la Présidence jusqu’au huissier afin d’asseoir la justice distributive qui réduit la tension salariale existante et qui consacre inutilement les inégalités sociales criantes.