Beni : accusée d’inaction, la MONUSCO préconise un plan avec les FARDC et promet de ne ménager aucun effort

Après les attaques qui ont conduit à la mort de cinq civils à Mayimoya, à quelques 100 mètres de la base la Monusco, des habitants de cette entité sont montés au créneau pour exiger le départ sans délai de la Monusco qu’ils accusent de ne jamais intervenir ou d’intervenir chaque foi en retard.

Répondant à cette question, lors de la conférence hebdomadaire, le Représentant spécial adjoint du secrétaire général de Nations-Unies en charge des opérations, François Grignon a expliqué, après avoir condamné cette énième attaque. Sans dire  réellement la raison qui a fait à ce que la Monusco n’ait pas intervenu à temps alors que l’attaque a lieu tout près de sa base, Francoix Grignon a signifié que des rebelles opéraient par avec armes blanches.

 » Il est normal que la population qui est victime de ces violences soit outrée et veille que les responsables soient identifiés. Nous travaillons sur la zone de Béni avec les FARDC, ces attaques ont été menées la nuit avec des armes blanches, nous sommes dans une situation où nous devons absolument avoir une planification conjointe avec les FARDC pour mettre la protection des civiles en priorité, de sorte à maximiser cette protection et la dissuasion d’attaque de vengeance des Adf contre les populations civiles » a démontré François Grignon

S’il reconnaît que plusieurs territoires du pays sont encore affectés par par les violences des groupes armés, Monsieur Grignon précise que des progrès importants ont été faits depuis des années sur l’ensemble du pays et que la situation dans le petit Nord du pays et donne la chance à la visite de la représentante spéciale madame Leila Zerougui dans cette zone à partir de ce mercredi 13 novembre pour une évaluation des opérations avec les autorités provinciales enfin d’arriver à une paix durable dans la zone.

 » La situation dans le petit Nord reste extrêmement inquiétante. 53% de toutes les violations de droits de l’homme sur toute l’étendue du pays ont eu lieu cette année dans le petit Nord et 65% d’entre elles ont été les faits des groupes armés nationaux et étrangers. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les autorités pour consolider la paix » a-t-il renchérit

Pour réussir cette consolidation de la paix La Monusco promet de ne ménager aucun effort pour renforcer son partenariat avec les FARDC et de mettre en place des dispositifs nécessaires pour prévenir le maximum des victimes civiles avec les opérations militaires déjà encours

La Monusco appelle aussi à un état démocratique où les fonctions régaliennes minimales, l’administration des territoires, la justice sont consolidées sur l’ensemble du territoire du pays où il n’y a plus d’impunité pour des crimes grave