Société
Le représentant légal de la Communauté islamique en RDC (COMICO), Cheikh Ali Mwinyi, « a violé et engrossé la sœur Adidja Amani [d’une vingtaine d’années]. Actuellement, la sœur et son enfant se retrouvent dans la rue », dénonce le rapporteur du Comité des contacts et suivis de transition de la COMICO.
Sur TOP CONGO FM, Imam Abdallah Bangela rappelle que « la sœur violée a porté plainte. Mais, le dossier traîne au Parquet général de la Gombe pour des raisons que nous ignorons ».
Affaire fixée la semaine prochaine
« Nous sommes allés voir le procureur général de la République pour solliciter son implication personnelle afin qu’il exige au Procureur général de la Gombe la fixation immédiate du dossier ».
Ce qui est rassurant est que « le procureur général de la République nous a promis que la semaine prochaine [le dossier sera fixé]. Il a appelé le procureur général de la Gombe pour qu’on lui fasse parvenir le dossier avec le magistrat qui le traite ».
Pour la petite histoire, Cheikh Ali Mwinyi a « pris la fille [Adidja Amani] et lui a dit de l’accompagner à Brazzaville pour rencontrer les autorités de la Communauté islamique du Congo/Brazzaville ».
Alors que « la fille n’était ni son amante ni sa femme, dans la chambre d’hôtel, il a pris la fille et l’a violée. Après, la fille est tombée enceinte ».
Imam Abdallah Bangela va révéler « qu’il va faire semblant d’épouser la fille en payant la dot. Après avoir gardé la fille quelques jours, il va l’expulser avec son enfant ».
N’ayant pas d’autres choix, « la fille a porté plainte et nous, en tant qu’Imams, nous dénonçons et demandons que justice soit faite ».
Histoire montée
Cette histoire de viol est « fomentée par un certain nombre de gens, en l’occurrence les Imams qui ont investi le siège de la Communauté islamique depuis octobre. Ils ont fabriqué le dossier », réplique le secrétaire général de la COMICO.
Sur TOP CONGO FM, Idryss Katenga se souvient avoir « appris que l’Imam, représentant légal de la Communauté islamique, avait des relations avec une femme en dehors du mariage ».
Il indique donc « lui avoir écrit. J’ai même écrit au président du Conseil théologal, celui qui est chargé de connaître et reprocher les comportements de tout le monde aux prescrits coraniques ».
Il explique que « la femme en question était la propre sœur du président du Conseil théologal qui l’a mariée à Cheikh Ali Mwiny. La dot est dans sa poche. Il m’a dit que c’était quelque chose de légal. Il y a eu mariage. Cela remonte en 2016 ».
Le plus grand problème actuellement, selon lui, « le même président du Conseil théologal, par manque d’éthique et d’immoralité, a repris la fille et l’a donnée à quelqu’un d’autre qui est avec lui au siège de la Communauté islamique ».
Idryss Katenga révèle même que « tous les grands problèmes qui ébranlent la Communauté islamique tournent autour de cette femme. C’est une question de femmes ».
Depuis un certain temps, il y a bicéphalisme à la tête de la COMICO. Les Imams et Cheikhs (Comité de transition) qui occupent le siège actuellement accusent le Comité « sortant », dirigé par Cheikh Ali Mwiny, de refuser d’organiser l’Assemblée générale élective. Cette situation crée une véritable tension au sein de la COMICO qui peine à être résolue.
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