Société
Suite à l’accident de circulation qui a causé la mort de 31 personnes et fait 18 blessés au Kongo central, les premières sanctions sont tombées. Les membres de la commission nationale de prévention routière ( CNPR) et de l’association des chauffeurs du congo (ACCO),opérant à Lufu, ont été suspendus de leurs fonctions pour avoir laissé « surchargé » le bus qui a causé l'accident mortel le dimanche 20 octobre non loin de la ville de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo central.
Ce lundi 21 octobre, le chef de l'État, Félix Tshisekedi, a rendu visite aux rescapés de cet accident. À l'issue de sa visite, il a été décidé l'acheminement de tous les corps à Kinshasa pour être enterrés. Il a également été décidé de ramener les rescapés à Kinshasa pour suivre des soins appropriés.
Selon des propos rapportés par une rescapé au ministre des actions humanitaires et solidarité nationale, Steve Mbikayi, le chauffeur avait cédé son volant à quelqu’un d’autre.
« Le chauffeur principal avait cédé le volant. C’est la raison de cet accident. Quand il n’a pas pu freiner, il a commencé à zigzaguer avant d’aller cogner un arbre. C’est là que nous avons tenté de sortir par la fenêtre avant que le véhicule ne prenne feu. Mais plusieurs personnes sont mortes », a expliqué cette rescapée au ministre dans des propos rapporté par des médias locaux.
En provenance de Lufu, un marché situé à la frontière entre la RDC et l’Angola et très fréquenté par les commerçants,généralement venus de Kinshasa, ce bus, qui avait à son bord des dizaines de passagers ainsi que plusieurs marchandises, a fait un tonneau, avant de prendre feu et de finir son parcours dans un ravin le long de la chaussée.
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