Un chien sauvé de justesse après avoir été enterré sur une plage à Hawaï

Un refuge pour animaux d’Hawaï a raconté sur Facebook l’histoire déchirante d’une petite chienne maltraitée par son propriétaire qui l’a enterrée vivante sur une plage de l’île américaine. Heureusement, le pauvre animal a pu être sauvé à temps. Prise en charge par le refuge, Leialoha retrouve peu à peu confiance en l’être humain au sein d’une nouvelle famille.

C’est un bénévole du refuge PAWS of Hawaii qui a trouvé la chienne enterrée dans le sable sur une plage de l’île la semaine dernière.

"Elle était complètement brûlée et a perdu 90 % de son pelage", peut-on lire sur la page Facebook de PAWS de Hawaii. Le chien avait aussi des ulcères et ses pattes présentaient de nombreuses coupures.

Emmenée en urgence chez un vétérinaire, la chienne souffre d’anémie, a très peu de plaquettes et trop de globules blancs. Extrêmement fatiguée, elle se remettra néanmoins de ses blessures, a rassuré le vétérinaire qui s’est occupé d’elle.

Sa nouvelle maîtresse : “Elle a encore un long chemin à parcourir, mais le pire est passé”

PAWS of Hawaii, une organisation à but non lucratif, a lancé un appel aux dons pour payer les soins de la chienne, baptisée “Leialoha.” Un jour plus tard, plus de 1.500 dollars (environ 1.400 euros) ont été récoltés. L’excédent sera utilisé pour elle en premier lieu. Tout surplus ira aux soins d’autres animaux du refuge.

Leialoha a déjà quitté le refuge. Elle vient d’être adoptée par une nouvelle famille. Amanda a expliqué avoir lu l’histoire de la petite chienne sur Facebook. "Cela m’a brisé le cœur et j’ai tout de suite su que nous devions prendre soin d’elle chez nous", écrit la nouvelle maîtresse de Leialoha. “Elle a fait d’énormes progrès depuis jeudi. Au début, elle ne voulait sortir de sa cage que pour faire ses besoins. Mais hier soir, elle en est sortie alors que nous recevions des amis, pour voir ce que nous étions en train de manger. Elle s'est couchée sous la table pendant un long moment. Elle a encore un long chemin à parcourir, mais le pire est passé”.