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Infos congo - Actualités Congo - MICRODEV - Appel à candidature - 17/08/2024
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Politique

Félix Tshisekedi: "Je ne pense pas que je suis une marionnette"

2019-06-29
29.06.2019
2019-06-29
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Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi

Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a accordé, samedi 29 juin à Lubumbashi, une interview exclusive à RFI et France 24. Il s'exprime sur son élection controversée, la formation de son gouvernement, ses relations avec Joseph Kabila ou encore le rôle de la Monusco.

Propos recueillis par Christophe Boisbouvier (RFI) et Marc Perelman (France 24).

Marc Perelman : Monsieur le président, vous allez fêter le 30 juin l’anniversaire de l’indépendance dans l’Ituri, dans le Nord-Est. C’est une région où il y a eu de nombreux massacres, y compris très récemment. Plus de 160 personnes auraient été tuées depuis le début du mois. Mais plus largement, dans l’est du pays, des dizaines de groupes armés sèment le trouble depuis des années. Au-delà du symbole d’aller là-bas pour cette date si symbolique, que comptez-vous faire pour éradiquer ce fléau des groupes armés ?

Félix Tshisekedi : Tout d’abord, je préfère le terme « commémorer » plutôt que fêter, parce qu’il n’y a pas de raison de faire la fête pendant qu’un certain pan de la maison brûle. Donc, ici il y a lieu d’aller vers ces populations, de nos compatriotes qui sont en détresse pour le moment. Et le but est de les réconforter bien entendu, mais aussi de leur apporter des solutions. Et les solutions ici, je les vois à trois niveaux : il y a d’abord le renforcement des capacités de nos forces de sécurité et de défense ; ensuite il y a l’encouragement à avoir des dialogues intercommunautaires, parce qu’il y a des causes endogènes, exogènes à ce conflit ; puis, il y a cette diplomatie régionale que j’ai entamée depuis mon accession au pouvoir pour régler la question au niveau régional, parce qu’il y aussi des implications régionales dans ces conflits dans mon pays.

Christophe Boisbouvier : En avril et à nouveau ces derniers jours, l’Organisation de l’État islamique en Afrique centrale a revendiqué des attaques dans la région de Béni. Confirmez-vous que Daech opère sur le territoire congolais ? Et avez-vous obtenu de la part des Américains lors de votre visite à Washington, du 3 au 5 avril, un soutien opérationnel ?

En tout cas, selon les renseignements en notre possession, les ADF [Allied Democratic Forces, Forces démocratiques alliées] se sont inscrites dans cette logique terroriste prônée par l’État islamique. Donc, oui, je confirme que les ADF sont un mouvement terroriste, islamiste, dangereux, dangereux à la fois pour nous, pour les Congolais, mais également pour toute la région, parce qu’il y a comme une sorte de syndicat du crime, du terrorisme, avec les Shebabs et Boko Haram qui ne sont pas loin. Cela est clair et nous avons l’appui des États-Unis là-dessus, mais pas seulement de toutes les autres nations qui forment l’organisation internationale contre le terrorisme. Le Congo en fait partie depuis mon passage à Washington parce que j’avais demandé évidemment la solidarité de toutes ces nations qui font face au terrorisme.

C. B. : Il y a des Américains au Congo aujourd’hui pour aider les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ?

Cela n’est pas une question à laquelle je pourrai répondre. Mais ce qui est vrai, c’est que j’ai le soutien des États-Unis et de toutes les nations qui sont contre le terrorisme, qui se battent contre le terrorisme.

 « Paul Kagame est un partenaire fiable »

M. P. : Alors vous avez parlé de l’importance de la coopération régionale pour combattre évidemment le terrorisme, mais aussi ces nombreux groupes armés. Il y en a plus de 70 d’après l’ONU rien que dans l’Est. Il y a un pays important dans ce cas-là, c’est le Rwanda. Le président Paul Kagame est venu aux funérailles de votre père. Une question se pose : y a-t-il déjà des troupes rwandaises qui opèrent sur le sol congolais avec les forces nationales pour lutter contre ces forces armées ?

Ah ça non, je ne crois pas que nous ayons besoin d’en arriver là. Je ne pense pas. Mais en revanche, il y a une très bonne entente que ce soit avec le Rwanda ou avec l’Ouganda, le Burundi. Bref, avec tous les voisins. Donc, c’est pour cela que j’ai, dès mon accession aux affaires de l’État, entamé cette tournée régionale ou ces tournées régionales, parce que j’en ai fait plusieurs. C’est dans le but d’établir une coopération entre ces pays et nous, pour évidemment unir nos efforts, nos intelligences, nos capacités afin d’éradiquer tout cela. Parce qu’il y a à la fois des groupes armés locaux au Congo, mais aussi étrangers qui menacent la sécurité de ces pays. Donc, nous devons travailler de concert pour éradiquer tout cela.

M. P.: Donc, Paul Kagame est un partenaire fiable à vos yeux ?

Ah oui, absolument. Et nécessaire. Paul Kagame, Yoweri Museveni, Pierre Nkurunziza et bien d’autres sont des partenaires essentiels pour la paix et la sécurité dans la région.

C. B. : Ce dimanche 30 juin, l’opposition veut organiser une manifestation à Kinshasa. Le gouverneur de la ville l’interdit, mais l’opposition la maintient au nom du droit constitutionnel à manifester. Approuvez-vous cette interdiction du gouverneur et faut-il craindre une répression brutale comme au temps de votre prédécesseur ?

Bien sûr que j’accepte, je suis d’accord avec cette interdiction, parce que souvenez-vous il y a quelques jours, il y a une manifestation qui a été autorisée et elle a donné lieu à des débordements. Depuis que je suis là d’ailleurs, je n’ai interdit aucune manifestation. Les droits et les libertés des citoyens sont garantis, mais nous avons comme l’impression qu’il y en a qui confondent démocratie et anarchie. On ne peut pas, alors qu’on a l’autorisation de manifester, faire des débordements, s'en prendre à de paisibles citoyens ou à du mobilier urbain. Ce sont des choses inacceptables.

C. B. : Il ne faut pas craindre une répression brutale ?

Il n’y aura pas de répression. Les forces de sécurité sont formées pour maintenir la paix. Il n’y aura pas de répression.

M. P.: Cette marche de dimanche se veut une protestation contre l’invalidation par la Cour constitutionnelle de l’élection de plus de 20 députés de l’opposition au profit essentiellement de candidats de la majorité. Vous avez reçu le président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba Bindu. Il y a peu, vous lui avez demandé de réexaminer cette décision. Il semblerait que certains pourraient être repêchés, mais pourquoi pas tous ?

D’abord, j’aimerais dire ici que je ne dois pas m’immiscer dans la justice, dans le fonctionnement de la justice. La justice doit être indépendante et ne doit pas subir de pression. Lorsque j’ai reçu le président de la Cour constitutionnelle, c’était pour en savoir plus sur ces arrêts qui étaient pour certains scandaleux. Et j’ai eu les explications qu’il fallait. Je lui ai fait part de ma façon de voir les choses parce que, après tout je suis aussi un citoyen, et j’ai eu la réponse qu’il fallait, c’est-à-dire il y a au sein même de la Cour constitutionnelle une procédure en réparation d’erreurs matérielles, comme ils disent.

C. B. : Donc, certaines de ces invalidations vous paraissent « scandaleuses » ?

Oui. Il y a eu des choses inacceptables.

« Moi, je ne pense pas que je suis une "marionnette" »

C. B. : Alors certains y voient une manœuvre du camp du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila pour vous affaiblir. Et votre ancien camarade de l’opposition, adversaire malheureux le 30 décembre 2018, Martin Fayulu, dit même que vous êtes devenu « une marionnette » de Joseph Kabila ?

Vous savez, en politique lorsque vous avez un certain statut, et c’est le cas avec moi, je suis président de la République, je dois accepter les bons points comme les mauvais points. Monsieur Fayulu a le droit de s’exprimer à partir du moment où il ne diffame pas, il a le droit de s’exprimer. Nous sommes en démocratie, en tout cas nous essayons de l’être.

Moi, je ne pense pas que je suis une « marionnette ». J’ai privilégié, ça il faut le dire, la stabilité de l’État. Nous sommes dans une alternance qui s’est historiquement bien déroulée. Je crois qu’il faut préserver la paix et la stabilité du pays. Et c’est peut-être ça qui fait dire à certains que je suis une « marionnette », parce qu’ils espéraient peut-être qu’il y ait du sang, qu’il y ait de la violence comme nous avons toujours été habitués depuis nos années d’indépendance. Mais cette fois-ci, mal leur en a pris parce qu’il n’y aura pas de sang, il n’y aura pas de violences. Les choses devront se passer normalement. Et voilà, tout ce que je peux dire.

M. P. : À l’origine de ces tensions, il y a évidemment le scrutin présidentiel controversé. Certes, la Cour constitutionnelle vous a proclamé vainqueur. Mais la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), fort de ses 40 000 observateurs, ainsi que des données attribuées à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) elle-même, ont donné Martin Fayulu largement vainqueur. Est-ce que vous comprenez que du coup, la proclamation de votre victoire soit toujours si controversée ?

Je ne le comprends pas. D’abord, parce que ce que vous dites de la Cenco n’est pas vrai. La Cenco n’a jamais démontré ce qu’elle a avancé. Il y a eu prétendument…

M. P. : Elle a donc menti ?

Il faudrait lui poser la question… Il y a eu prétendument 44 000 observateurs de la Cenco, ce qui n’est pas vrai, puisque la Céni n’en a accrédité que 17 000. Et le jour même du scrutin, il y en avait 5 000, un peu plus de 5 000, qui avaient été répertoriés sur l’ensemble du territoire. Donc cela veut dire que les chiffres que la Cenco donne, si elle les a réellement donnés, sont sujet à caution. Ensuite, le candidat malheureux lui-même a eu mondialement l’occasion de démontrer qu’il avait raison, devant toutes les caméras du monde. Il n’a pas réussi à le faire. Pour moi, c’est passé. Aujourd’hui d’ailleurs, je suis en très bons termes avec les évêques de la Cenco et ils ne sont plus revenus sur cette affaire. Regardons devant, c’est le Congo qui m’importe et plus rien d’autre.

C. B. : Comment expliquez-vous que les procès-verbaux de vote du 30 décembre n’aient jamais été publiés par la Commission électorale alors que c’est pourtant la loi.

Ça, il faut demander à la Céni. Nous, nous avons nos propres PV, je vous l’ai dit. Nous les avons confrontés avec eux que certains observateurs avaient. Nous en tout cas, nous avions nos chiffres. Nous étions prêts à aller partout et nous avons été à la Cour constitutionnelle avec ces chiffres-là. Nous avions attendu le contraire, il n’y a pas eu. Maintenant, la Céni, c’est aussi une institution à part. Moi, je ne peux pas répondre des faits de la Céni, mais c’est vrai qu’il y a eu toutes ces irrégularités, qu’on les appelle comme ça ou pas, constatées. C’est pour cela que je dis qu’à l’avenir, pour éviter cela, nous allons maintenant lancer le recensement et l’indentification de la population. Cela nous mettrait à l’abri de ce genre d’erreurs regrettables.

C. B. : En tout cas, de nombreux pays africains, occidentaux ont émis de sérieux doutes sur la vérité des urnes. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a même parlé d’une « espèce de compromis à l’africaine »…

Oui. Mais rappelez-vous en 2011, et même en 2006, où il y a eu deux guerres dans la ville de Kinshasa, on a eu droit aux mêmes contestations. La vie ne s’est pour autant pas arrêtée. Voilà. Ça veut dire qu’il y a quelque part une raison pour laquelle les résultats sont toujours controversés. Et pour moi, c’est à cause du recensement qui n’a jamais eu lieu dans ce pays et de l’identification de la population. C’est pour cela qu’à un certain moment, certains malins peuvent fabriquer des électeurs ou multiplier des électeurs en multipliant les enrôlements etc., mais ça, on compte l’éradiquer en passant par le recensement et l’identification de la population. Si non, nous retomberons toujours dans ce genre de contestations qui sont regrettables et qui amènent parfois des débordements.

CACH ET FCC fondent une même famille politique

M. P. : Je vais en venir à la situation actuelle, lors d’une visite en Angola en février, vous avez évoqué un accord politique entre le FCC de Joseph Kabila et votre coalition Cap pour le Changement (Cach). Y a-t-il un accord entre vous, on ne le connaît pas, écrit ou verbal ? Et qu’y a-t-il dans cet accord ?

Au départ, il y avait un accord verbal pour coaliser nos forces. Parce que la situation est inédite. On n’a jamais eu un président d’un autre bord politique et une majorité parlementaire différente. Et donc, ici on s’est dit : ok, l’idée est là ; on lève l’option de coaliser d’autant plus qu’idéologiquement, nous avons une même sensibilité, c’est-à-dire sociale-démocrate.

Maintenant, il faut se mettre d’accord sur le programme du gouvernement, sur la formation même de ce gouvernement, des hommes et des femmes qui vont le composer. Et c’est tout cela que nous sommes en train de faire actuellement. Au lieu de la cohabitation qui aurait été assez, moi je pense dramatique pour notre pays, parce que jamais vécue, nous avons opté pour la coalition parce que, comme je le disais, nous avons une même approche idéologique.

Donc ce serait beaucoup plus facile de coaliser nos forces. Le reste, cette spéculation qui prétend à dire qu’il y a eu des arrangements, qu’il y a eu des deals... Si deal il y a, il n'y a que ce deal de mettre nos forces ensemble, c’est tout. Et le reste sera écrit.

M. P. : Il est en train de l’être ?

Il sera écrit.

C. B. : Depuis votre élection, vous avez libéré plusieurs prisonniers politiques, comme un grand ami de votre père, Eugène Diomi Ndongala, libéré le 21 mars. Vous avez limogé le chef de l'Agence nationale des renseignements (ANR), les services secrets. Vous avez permis le retour de Moïse Katumbi qui, chacun sait, est l’ennemi intime de Joseph Kabila. Est-ce que cela a été difficile ? Est-ce que vous avez dû être très très persuasif avec votre prédécesseur ?

Non, mais nous sommes deux hommes d’État, donc on ne peut pas s’empêcher d’en parler. Mais il n’est pas là pour me faire de l’ombre. On en parle parce que, d’un côté j’ai besoin de ses expériences vécues dans certains domaines et, de l’autre, il a aussi besoin d’une certaine assurance aussi de ma part, au nom de la stabilité de la continuité de l’État. Donc, forcément, il faut qu’on échange.

M. P.: Il y a quand même des sujets qui fâchent entre le camp Kabila et le vôtre, et notamment les nominations aux postes clés : au poste de Premier ministre, vous avez refusé plusieurs personnalités, sans doute parce qu’elles étaient trop proches de lui, avant de donner votre accord pour Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Pour la direction de deux grandes sociétés d’État - la Générale des carrières et des mines (Gécamines) et la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC)- vous avez pris des ordonnances qui ont déclenché la colère du FCC de Joseph Kabila, même provoqué des affrontements entre vos partisans. Est-ce à dire que vous avez l’impression que, dans son camp, certains aimeraient que vous soyez un petit peu l’équivalent de la Reine d’Angleterre ?

(rires) Bonne question. En fait, vous devez savoir que c’est très difficile de changer certaines habitudes ancrées en certaines personnes. Mais moi, je reste serein parce que j’ai un cap que je me suis fixé : je veux le changement, le changement, mais alors radical en mettant fin aux mauvaises habitudes telles que la corruption, telles que l’impunité. Et ça je suis déterminé. Il n’y a rien qui m’empêchera de le faire. Et soyez-en sûr, mon prédécesseur ne m’empêche pas de le faire, contrairement à ce que certains pensent. Donc voilà, il n’y a pas de soucis de ce côté-là.

C. B. : Depuis cinq semaines, vous avez donc un Premier ministre, c’est Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Mais vous n’avez toujours pas de gouvernement alors qu’on va arriver à bientôt six mois de présidence. Quand celui-ci sera-t-il formé ? Est-ce qu’il le sera avant la fin programmée de la session extraordinaire du Parlement, c’est-à-dire avant la mi-juillet ?

D’abord, ce que j’aimerais dire, c’est qu’on arrête une bonne fois pour toutes de stigmatiser le Congo comme si nous étions le seul pays au monde où il y a eu plusieurs semaines sans gouvernement. Je vous rappelle que même dans des pays à tradition démocratique, comme la Belgique que je connais très bien, ou l’Allemagne par exemple où il y a eu des mois et des mois sans gouvernement. Donc ce n’est pas du tout un cas unique au Congo. Ensuite, je vous dirais que ce qui se passe, c’est simplement le fait, comme je vous ai dit, de certaines habitudes qui s’étaient installées, et de certains réflexes que les uns et les autres ont gardés. Mais l’essentiel est d’avancer et nous avançons. Nous avançons vers le dénouement. Il y aura bientôt un gouvernement. À quel moment exactement ? Je ne sais pas parce que ces discussions, c’est vraiment poste pour poste, individu sur individu… Ça avance à petits pas. Mais l’essentiel est d’aller vers l’objectif. Et je suis sûr que nous atteindrons cet objectif.

C. B. : Mais vous savez ce que disent tous les Congolais : le camp de Joseph Kabila réclame pour les ministres le même ratio que pour les députés, c’est-à-dire 80% des postes, alors que vous, vous dites, je suis le président, je revendique la moitié ?

Ce ne sera pas 80%, ce ne sera pas la moitié non plus.

C. B. : Ce sera entre les deux ?

Entre les deux.

M. P.: Alors exigez-vous les ministères régaliens, c’est-à-dire l’Intérieur, la Défense, la Justice… pour vous ?

C’est normal, non ?

M. P.: Et ça, c’est acquis ? Vous l’avez obtenu ?

Lorsque vous dites « pour moi », c’est-à-dire je dois avoir un droit de regard et de désignation, oui.

M. P.: Mais ça ne veut pas dire, pour votre parti ?

Mais, non, puisque maintenant nous allons coaliser nos forces. Donc, ça veut dire que nous serons d’une même famille politique grosso modo. Et donc, que ce soit l’un ou l’autre, peu importe, l’essentiel étant qu’il soit choisi par le président. Le président de la République est le garant de la nation et de son bon fonctionnement, et donc je dois avoir des appréhensions positives sur les animateurs de ces ministères régaliens. C’est clair.

M. P.: Très brièvement, là vous vous êtes mis d’accord sur la répartition des postes, mais c’est les noms qui manquent là ?

Entre autres.

C. B. : L’ancien secrétaire d’État américain, Herman Cohen, estime que votre mariage avec Joseph Kabila ne durera pas plus d’un an. Est-ce que c’est envisageable ? Est-ce que si la situation est bloquée, vous seriez prêt à dissoudre l’Assemblée l’année prochaine, comme la Constitution vous en donnera le droit ?

Nous n’en sommes pas encore là et ne soyons pas les prophètes de malheur. Moi, je souhaite tout le bien possible à mon pays et ce scénario, je ne l’envisage pas du tout parce que je crois que nous sommes entre compatriotes, et nous voulons le bien de nos compatriotes, de notre peuple. Et quand on est dans un état d’esprit comme celui-là, on ne pense pas à ces scénarios catastrophes.

M. P. : On a parlé de la situation sécuritaire tendue. La Force des Nations unies, la Monusco, semble souvent impuissante. Votre prédécesseur avait clairement demandé son départ. Êtes-vous du même avis ?

Je ne sais pas s’il avait demandé son départ…

M. P.: Il l’avait demandé, exigé…

Il y a eu des tensions à certains moments avec la Monusco et donc peut-être que dans un élan… Ça peut m’arriver peut-être aussi. Ici pour le moment, nous avons besoin de la Monusco et surtout besoin dans les zones à problèmes. À Kinshasa, par exemple, ou ici à Lubumbashi, on n’en voit pas vraiment la nécessité. Mais par rapport à ce qui se passe à l’Est, par moment - et je vous ai dit, je vous ai parlé de renforcement des capacités de nos forces de sécurité et de défense - la Monusco est un partenaire essentiel, comme la Brigade d’intervention composée de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et du Malawi. En ce moment, nous avons besoin d’appui par rapport à nos capacités de défense et la Monusco est nécessaire. Oui.

C. B. : Quand vous les voyez, vos homologues, le Rwandais Paul Kagame et l’Angolais João Lourenço vous conseillent d’être « pleinement » président. Est-ce que vous êtes « pleinement » président ?

Je suis « pleinement » président.

C. B. : Vous savez que tout le monde n’en est pas persuadé ?

Ce n’est pas votre dernière question alors.

C. B. : (rires) C’était une petite relance.

Je suis « pleinement » président.


France 24 / MCP, via mediacongo.net
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chunks @Z28NX2R   Message  - Publié le 01.07.2019 à 12:53
Le president ne represente pas udps mais il jouis de la fonction du president et non de l'udps comme son parti

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Un combatant @BE8KI5L   Message  - Publié le 01.07.2019 à 08:28
UDPS VIT DANS LA CONTRADICTION: Etienne Tshisekedi renvoyait Kabila au Rwanda. Félix veut JKK et ne peut contredire la CENCO que les Rwandais sont ici. Hier, JKK devait quitter le pouvoir et aujourd’hui Felix a besoin de son experience et des États-Unis. Le QG ne doit plus aller a l’Est, mais on a besoin d’une Eglise d’amour. Les procès-verbaux violent les lois électorales, le Président ne protege pas les institutions. Si UDPS=FCC, fallait-il risquer la mort de Rossi? Pourquoi n’avoir pas reconnu la compétence de JKK? Pourquoi l’avoir humilié en l’appelant Mr…Kabila? Un militaire ne pardonne pas son adversaire.

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Ami des congolais @QTSNI7J   Message  - Publié le 01.07.2019 à 01:02
Bien que tout humain demeure critiquable, comme dit le Président, et surtout que les critiques objectives sont utiles et indispensables pour le progrès; la présente interview me paraît une communication claire et responsable. Et les compatriotes de Lamuka, au lieu de répondre aux questions d'intérêt national soulevées par d'autres questions, aideraient mieux leur République par la publication des preuves authentiques et crédibles de leurs élections à tous les niveaux, au lieu de poursuivre une manipulation d'ambiance fanatique ou un débat extraverti sur les noms des individus, leaders soient-ils. Voyons voir!

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pastor @NGYAIQL   Message  - Publié le 30.06.2019 à 20:38
Il est président et c'est ça la réalité. Ns prions pour qu'il en plaise au Seigneur de l'aider dans cette lourde tâche Cessons de toujours critiquer négativement. Pourquoi portons-ns si fièrement ce virue de sorcellerie???

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Mamut @MBSIJ6I   Message  - Publié le 30.06.2019 à 19:35
«je ne pense pas que je suis une marionnette» dixit Tshilombo. Aveu d'impuissance!

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intello @YEEI5UD   Message  - Publié le 30.06.2019 à 13:50
Je constate vraiment que nous congolais ne voulons pas le changement aujourd'hui, mais espère le meilleur demain. Vraiment, en toute sincérité le président a répondu en responsable et intelligemment aux questions des journalistes. Surtout en la question du prochain gouvernement, il a bien dit que les postes sont là, mais les hommes qu'ils faut pour l'accompagner dans l'exercice du fonction de l'État doivent refléter l'image même du président. Ce qu'on ignore est qu'après installation du gouvernement le changement dans le social de la population ne sera pas du tic au tac De même, a mon humble avis, je souhaiterais que chaque Congolais reflecisse dans la vision de chef de l'État. Cad que chacun en commençant par son foyer, son lieu de travail Change dans l'optique d'un Congo meilleur de demain.

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ABON!!! @ZB5GMJH   Message  - Publié le 30.06.2019 à 13:48
Comment un président peut mentir sur les résultats présidentiels

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Un Grenier Pour Tous @EHQ24L9   Message  - Publié le 30.06.2019 à 11:26
Je partage en grande partie les analyses de Makye.

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Un Grenier Pour Tous @EHQ24L9   Message  - Publié le 30.06.2019 à 11:23
Compromis à l'africaine ou pas et sans être membre de l'udps, ce nouveau Président me semble avoir du bon sens dans certains actes politiques qu'il pose et dans sa façon de réfléchir. Il a un esprit lucide dans la résolution de certains problèmes du pays auxquels est confronté la RDC à la fois sur le plan interne et régional. J'avoue que sur le plan de sa politique international, à part sa visite aux USA, il a des choses à nous dire, attendons voir Je ne suis pas sûr que ce conglomérat des partis appelé Lamuka saurait géré le pays avec autant de maturité politique comme nous le démontre Félix. Le risque de l'éclatement politique voire territorial de la RDC allait s'accentuait S'il continue à garder sa lucidité et sa prudence dans l'exercice de ses fonctions, dans trois ans environ, la RDC pourra prétendre avoir "véritable homme d'Etat"

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L'unité @5O7OOY8   Message  - Publié le 30.06.2019 à 11:18
*@0000000 | 13E16AU*: Savez-vous ce qu'on appelle dictature ? Vous en avez donné une bonne définition !

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0000000 @13E16AU   Message  - Publié le 30.06.2019 à 11:08
Je ne suis pas d'accord de l'idée de la formation du gouvernement, On a eu des tous sortes des gouvernements depuis 59 ans Où sommes-nous??? Pauvreté accrue,malnutrition, mentalité reculée, éducation ratée. Si une chose ne marche pas essayer d'autres méthodes: ex "changer de suffrage" Changeons des suffrages que le Président dirige seul et prenne des décisions seul peut être que cela peut porter des nouveaux fruits dans notre pays.

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christwinner MULUMBA @G4QKLLB   Message  - Publié le 30.06.2019 à 10:45
notre seul et unique souci est le bien être de la population; peut importe vos accords sur la prise du pouvoir ou la formation du gouvernement. nous voulons juste qu'il ait un changement !

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Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 30.06.2019 à 09:51
Une marionnette ne sait jamais qu'elle est une marionnette puisqu'elle est télécommandée de sa tête aux pieds.

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Mamut @MBSIJ6I   Message  - Publié le 30.06.2019 à 09:47
Il ment comme un arracheur des dents! Mentez, mentez, il en restera quelque chose!

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A Concerned Citizen @5MMWL26   Message  - Publié le 30.06.2019 à 09:46
Je pense que nous avons un president qui sait bien articuler ses pensees et bcpc plus nous sentons un sentiment de sincerite et non a vouloir etre trop autoritaire. C'est vraiement un grand dans cette nouvelle espace politique. Mais, celui qui voudrait prendre avantage a ce qui lui paraitrait comme une faiblesse aurait son sort de responsabilite.

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Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 30.06.2019 à 09:19
Il faut plutôt dire catégoriquement "JE NE SUIS PAS UNE MARIONNETTE " si l'on en est pas une

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congo uni @PKLOZ8L   Message  - Publié le 30.06.2019 à 09:04
Felix tu as des failles comme tout le monde ainsi que des .je te souhaite bonne chance prions pour lui au lieu de le critiquer meme si l un d entre etait là ça aurait été aussi difficile.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 30.06.2019 à 07:41
N b :certains Prof Kikidi, Mbata qui passe le temps, notre temps, a nous ecrire, a copier des articles

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Jacque @TPUK6ZK   Message  - Publié le 30.06.2019 à 07:39
MERCI FELIX TOKO SOUTENIR YO TI NA SUKA PO CONGO EKENDE LIBOSO

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 30.06.2019 à 07:38
Juste pour ajouter Mr. Le President Tshilombo a repete, a dit, ce que nous disons ,ecrivons ,defendons sur ce blog. Soit en politique generale que a la formation du gouvernement. Surtout en contredisant en criticant certains Prof, par exemple Kikidi,Mbata, eecc qui le temps a nous ecrire, a copier des articles de la constitution ou constitutionnelle. La politique c'est autre chose. Tout mes ecrits sur ce blog, et n' importe qui peut verifier.

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LITOYI @X65XKXK   Message  - Publié le 30.06.2019 à 07:03
l'homme congolais est tellement naïf,l'effet de bien parler veut dire que c'est la vérité ou l'exactitude de faits Quant au départ,on lui reconnaît avoir trahi? Remarquons les dégâts commis par ses propres militants où est passé la justice?lui-même a bénéficié de cette justice,de quel indépendance de la justice ds quel pays. parle -t-il ,grand menteur.

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Congo ma patrie @1D429FC   Message  - Publié le 30.06.2019 à 03:22
Quand votre Président réussit à tenir un discours aussi clair, prometteur et concilient face à un média international, c'est aussi un prestige pour vous les compatriotes. Car, dit-on, un chef n'est que le reflet de ses troupes. Donc, coup de chapeau pour cette interview. Wait ans see

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Hama @GNWEEAX   Message  - Publié le 30.06.2019 à 00:57
C’est dans ce contexte qu’un nombre important de cadres politiques et militaires rwandais avaient affiché leur fausse identité congolaise. Parmi eux: le cas le plus cocasse de James Kabarebe, imposé à LDK comme Chef d’État Major de l’Armée congolaise. Et Joseph Kabila, imposé à LDK pour le contrôler, l’affaiblir et l’achever.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:52
Les Talibans de l' udps doivent mettre beaucoup d 'eau dans leur vin ou trouver un autre maitre a pensee. Bref sont dans le Fcc . Realisme politique. Il y'a la misere, mais cela ne veut pas dire que Kabila a mal gouverne.

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Makye @GYJDU18   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:49
Je vous conseille d'appliquer la gouvernance comme celle de votre collègue tanzanien le Président John Pombe Magufuli dans notre pays. Je vous demande de traquer SANS pitié tous, qui qu'ils soient, les détourneurs des deniers publics, de rendre justice équitable à tous les Congolais et de continuer à normaliser et à moraliser la démocratie dans notre pays. Notre pays a longtemps souffert des politiciens sans esprit de paix, de pardon et d'amour des autres Congolais.

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Makye @GYJDU18   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:37
Excellence Monsieur le Président, merci beaucoup pour vos réponses claires et concises. Même si je ne suis pas membre de l'Udps ou un Kasaien, j'apprécie beaucoup les réponses que vous avez données aux questions que les deux journalistes vous ont posées. Congolais, apprenons à être justes et honnêtes. Joseph Kabila a bien pensé pour avoir laissé le pouvoir à ce digne fils du pays. Imaginez-vous si c'était Fayulu au pouvoir? Il allait commencer à tuer Joseph Kabila et tous ceux qui ne parlent pas le même langage politique comme lui. Le Congo serait à feu et à sang. Mr. le Président, que Dieu vous bénisse pour votre grand esprit de paix, d'ouverture et de pardon à tous les Congolais.

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Lwabeya Ntumba @LAAJN8T   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:35
Voilà un Monsieur menteur sur toutes les lignes.

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le Peuple d'abord @9URPBVZ   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:23
voila un homme d´etat, une veritable bÊTE POLITIQUE; BRAVO BRAVO BRAVO MON PRESIDENT FATSHI

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Musa @G14FZFF   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:14
Félix Tshisekedi : "est une marionnette" il as echoue' les elections avec 15% des voix et Shadary a eu 17%, Martin Fayulu a eu 62% des voix et normalement dans un PAYS democratique le court contitutionel devrais PROCLAME' President de la Republique "MARTIN FAYULU". le court constitutionel a fait l'injustice et ils ont proclame' felix Tshisekedi comme il etait parti faire le DEAL avec Joseph Kabila pour VENDRE et BALCANISER la RD Congo au Rwandais.

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SHAKA @2ZKD172   Message  - Publié le 29.06.2019 à 23:03
FAYULU ce le patin de BEMBA,FAYULU n'as jamais mérité sa place de candidat, les bayakas vous devriez avoir honte de nous emmerdés avec vos commentaires des caniveaux votre FAYULU n'as pas des couilles pour être président ,personne ne le connais a part les bayakas qui nous bassine de FAYULU et de mauvaise foi,pourquoi son parti ECIDE n'as jamais décollé si il a du talent ? le chef de'un petit parti sans militants,sans élus,sans bureau c'est ça votre président compétent en quoi il est compétent FAYULU nommé candidat par BEMBA

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SHAKA @2ZKD172   Message  - Publié le 29.06.2019 à 22:54
les bayakas prophètes de malheurs avec leur petit candidat malheureux nommé à Genève FAYULU, comme dit bien FELIX il a sillonner le monde FAYULU mais jamais prouvé sa victoire devant les cameras du monde entier ,FAYULU est un voleur menteur comme tout les bayakas,le chef d'un petit parti sans militants ,sans élus, sans bureau, FAYULU a -1% au Mois de novembre 2018 et qu'il prétends avoir été élu avec 62% au Mois de décembre 2018 ,il voulait prendre des congolais pour des idiots

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bob @65TAKTN   Message  - Publié le 29.06.2019 à 22:31
La seule chose qui manque à ce type c'est la sérénité, quand il dit, ils avaient leurs PV qui montrent sa victoire ça donne les nausées, TSHISEKEDI tes actes montre clairement que tu es président à 25 % et quand tu dis tu as besoin de kabila pour son expérience, dis moi lui ton idiot de kabila avait besoin de son père adoptif qu'il avait lui même comploté pour sa mort ? Écoute TSHISEKEDI tu es incapable point barre,

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who can save us @Z131H8R   Message  - Publié le 29.06.2019 à 22:20
Serge Mputu b7en dit, la place n'est pas encore au commentaire laissons l'avenir réagir à ses propos et on lui rappellera ses dire si le futur s'avère negatif (Retenez ça: "celui qui couche avec ta mère, cest lui ton père que tu le veux ou pas " Tu as bien parler mon Président, et tous nous avons l'autorisation de critiquer mais pas de diffamer.

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la ruine genese 30:3 @KGGO57H   Message  - Publié le 29.06.2019 à 21:33
Vraiment son excellence courage et félicitations pour les réponses aux questions.

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 29.06.2019 à 21:23
Ce n'est pas parce que tu ne le penses pas que tu ne l'es pas. Il se pourrait que tu en sois inconscient comme a ton habitude! Mais tu es bel et bien une marionnette. Tu serais honnete en disant que je sais que je me laisse encore manipuler en raison des pesanteurs politiques mais que le temps venu je volerai de mes propres ailes. Plus fou que celui qui nie la verite n'existe pas Mr le pantin

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BOT95PARIS @NIN7L19   Message  - Publié le 29.06.2019 à 21:14
WAOUHH!! TRICHEKEDI!!

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Serge Mputu @8ZUB9AY   Message  - Publié le 29.06.2019 à 21:06
Le President a plutot donne le cote politique de la situation. Donc pas grand chose pour l'instant Et commenter maintenant: ce serait faire preuve d'imprudence Et donc on va attendre!

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LE GLAS des imposteu @1XVY75Q   Message  - Publié le 29.06.2019 à 21:03
Trop parler alors qu 'en réalité ce n'est qu'un pantin.

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