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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Qui sont les favoris à la succession de Theresa May ?

2019-05-27
27.05.2019
2019-05-27
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Theresa May

La Première ministre britannique a annoncé sa démission pour le 7 juin. Les prétendants à sa succession, qui sera décidée le 20 juillet, se bousculent déjà.

« Parti conservateur au bord de la crise de nerfs cherche forte personnalité prête à affronter adversité pour unifier pro et anti-européens, délivrer le Brexit et poursuivre une politique et économique modérée afin de redresser situation politique désespérée en vue de battre le travailliste Jeremy Corbyn lors des élections générales de 2022. » Pareille petite annonce, qui ne saurait préciser s'il s'agit d'une situation d'avenir, aurait pu être rédigée par les dirigeants tories après l'annonce de la démission, prévue le 7 juin, de la Première ministre, Theresa May.

Ce texte aurait bien reflété l'attente de la droite au pouvoir, tout autant chargée d'espoirs que de craintes, car chacun sait que le nouveau leader tory devra en priorité régler le problème du Brexit à l'origine de la chute de Mme May. En vertu du règlement interne du parti conservateur, les députés tories doivent choisir le successeur de Mme May en éliminant au fur et à mesure les candidats jusqu'au point où il n'en restera que deux en lice. Le duo final sera départagé par les 125 000 militants chargés de désigner le leader du parti conservateur qui devient automatiquement Premier ministre. Alors que la course au leadership doit s'ouvrir le 10 juin, les candidats à la succession de « Mrs T » se bousculent au portillon. Passage en revue des cinq principaux prétendants.

Boris Johnson, 54 ans (leaver)


Boris Johnson, ancien ministre des Affaires étrangères.

L'ancien maire de Londres est le plus populaire des candidats auprès des militants conservateurs. Dans les meetings comme à la télévision, l'orateur préféré du peuple de droite n'a pas coutume de faire dans la dentelle. Aux yeux de ses supporteurs, ce partisan d'une sortie brutale (no deal) saura tenir la dragée haute à Bruxelles. En outre, Johnson apparaît aujourd'hui le mieux placé pour remporter les élections de 2022 face à Jeremy Corbyn. N'a-t-il pas été élu à deux reprises au poste de maire d'une capitale majoritairement de gauche ? Enfin, « Boris » a eu l'intelligence de se tenir à l'écart du fiasco de la ratification parlementaire de l'accord de départ de Theresa May. Ce profil bas lui a permis de tisser des liens avec les députés conservateurs « Remainers » prêts à le suivre. Son handicap majeur reste sa piètre performance au poste de ministre des Affaires étrangères entre 2016 et 2018

Dominic Raab, 45 ans (leaver)

Doté d'une fine intelligence politique, très médiatique et populaire auprès des militants conservateurs, l'ex-ministre du Brexit manque toutefois de relais au sein de l'appareil du parti et des députés qui feront un premier tri parmi les candidatures. Sa fracassante démission, le 15 novembre 2018, en protestation contre l'accord scellé par Theresa May à Bruxelles, l'a propulsé parmi les favoris de la course au leadership des tories. Ce partisan du « Leave » lors du référendum a également les faveurs de la base tory en raison de ses prises de positon très droitières sur les problèmes de société et sur l'immigration. L'avocat de formation passe toutefois pour un « poids léger ». Le fils de réfugié tchèque s'est notamment ridiculisé en ignorant l'importance du port de Douvres, par où passe l'essentiel du trafic de marchandises avec l'Union européenne, pour l'économie britannique. Fervent partisan du no deal, il a eu toutefois du mal à défendre le passage sous les règles de l'Organisation mondiale du commerce.

Michael Gove, 51 ans (leaver)

Le ministre de l'Environnement fut la tête pensante du Brexit lors du référendum. On lui doit la fameuse remarque, « le peuple en a marre des experts » dénigrant l'apocalypse économique prédite par les partisans du « remain » en cas de victoire du « out ». Ce supporteur du départ doit toutefois se faire pardonner d'avoir torpillé la candidature de son compère Boris Johnson au poste suprême en juillet 2016 au profit de Theresa May. Ami de longue date de David Cameron, ce transfuge a lâché également le chef du gouvernement lors du référendum. Acceptable par les deux ailes du parti, l'ancien journaliste du Times est réputé pour son urbanité griffée d'ironie. Il s'est déclaré hostile au no deal défendu par le duo Johnson-Raab en privilégiant un accord de libre-échange négocié avec Bruxelles.

Jeremy Hunt52 ans (remainer devenu leaver)

Le ministre des Affaires étrangères à l'allure juvénile est considéré comme fiable et sécurisant aux yeux des deux camps. Malgré plusieurs gaffes diplomatiques (notamment une confusion entre la Slovénie et la Slovaquie), ce fils d'amiral a su rétablir le prestige du Foreign Office après la prestation désastreuse de son prédécesseur, Boris Johnson. Ce tenant du juste milieu, souple sans jamais être complaisant, est un candidat idéal de compromis d'autant qu'au fil des mois, l'ancien ministre de la Santé a su courtiser la frange eurosceptique du mouvement conservateur en dénonçant « l'arrogance » de Bruxelles et en comparant l'UE à l'ex-URSS.

Sajid Javid, 49 ans (remainer devenu leaver)

Le ministre de l'Intérieur a pour lui un parcours atypique au sein des tories. Fils de conducteur d'autobus pakistanais, l'ancien banquier de la City symbolise l'ouverture aux minorités ethniques. La fermeté de cette personnalité peu médiatique sur le plan de l'immigration et son refus de rapatrier les djihadistes britanniques sont autant d'atouts auprès de la base du parti. À l'heure où les campagnes électorales se gagnent ou se perdent sur les médias sociaux, ce conservateur paisible passe mal auprès des jeunes. De plus, ce musulman modéré pourrait souffrir de l'islamophobie sévissant au sein d'une partie des militants de droite.

Marc Roche
Le Point / MCP, via mediacongo.net
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