Le Jardin de thé de Ngeri à l’Est de la RDC bientôt fermé ?

Le Jardin de thé de Ngeri en République démocratique du Congo est réputé pour la culture, la récolte et la transformation du thé.
Étrangement, c’est une entreprise souvent absente des économies africaines.

En dépit d’être dans un état déplorable et d’avoir un besoin urgent d’investissement, cette usine située à l’est de la RDC, parvient jusque-là, à fonctionner avec 10 pourcent de sa capacité. Aujourd’hui elle est dirigée par une filiale européenne appartenant à 4 personnes, ces dernières visitent rarement l’usine pour des raisons sécuritaires dans cette partie du pays.

Cependant, l’usine produit par mois 10 à 12 tonnes de thé, et emploie environ 450 personnes, pourtant elle tourne au ralenti en raison de
multiples conflits qui pullulent le nord et sud Kivu depuis 1994.

Considérée comme un modèle de création d’emplois en Afrique centrale, l’usine a besoin de réparation et d’investissement, mais une équation difficile à résoudre, alors que les actionnaires se font rares en raison d’insécurité dans la région.

« Aux alentours de l’usine, se sont les groupes armés qui contrôlent, nous n’avons dont,  5 militaires Fardc et 5 policiers qui nous aident
» indique le superviseur Joseph Kistia.

Les autorités et les Nations unies misent sur la relance en plein régime de l’usine de thé pour résoudre le chômage dans la région.

Autant de sa splendeur, les jardins théicoles de Ngeri employait 1500 salariés logés sur place, les Nations unies entament leur retrait de
la RDC et l’usine de thé reste coincée dans un cercle vicieux.