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Emprisonnées pour fausses couches, trois Salvadoriennes retrouvent la liberté

2019-03-08
08.03.2019
Femme
2019-03-08
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Trois Salvadoriennes, condamnées à 30 ans de prison, ont été libérées jeudi après avoir passé une dizaine d'années en prison pour des fausses couches, considérées par la justice comme des homicides, a annoncé une organisation de défense des droits des femmes.

La Cour suprême a estimé que les peines infligées aux trois femmes étaient « disproportionnées et immorales » et a commué leur peine, a indiqué le Collectif citoyen pour la dépénalisation de l'avortement (ACDATEE), qui leur avait fourni un appui juridique.

Les trois femmes, condamnées pour « homicide aggravé », sont sorties de la prison de femmes de Ilopango, à une dizaine de kilomètres de San Salvador, après avoir reçu la décision des mains du vice-ministre de la Justice, Raul Lopez.

« Je suis heureuse, heureuse de retrouver ma liberté après avoir tant attendu », s'est réjouie Cinthia Rodriguez, une employée de maison, qui avait perdu son bébé en 2008. Condamnée à 30 ans de prison, elle a passé 11 ans derrière les barreaux.

Les deux autres femmes, Alba Lorena Rodriguez et Maria Orellana, également condamnées à 30 ans de réclusion, ont passé neuf ans en prison.

La première, âgée de 30 ans, était tombée enceinte à la suite d'un viol. Ayant perdu son bébé à cinq mois de grossesse en 2009, elle avait été arrêtée après s'être rendue à l'hôpital.

La seconde avait perdu son bébé en 2010 alors qu'elle travaillait comme domestique. Elle avait été arrêtée à l'hôpital de San Salvador.

Selon la présidente de ACDATEE, Morena Herrera, une vingtaine de femmes purgent encore de lourdes peines pour « homicide aggravé » après la perte de leur bébé.

« Nous allons continuer la lutte jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune femme en prison en raison d'une loi injuste qui viole leurs droits », a-t-elle déclaré.

La législation anti-avortement au Salvador est parmi les plus strictes au monde : le code pénal prévoit une peine de deux à huit ans de prison pour les cas d'avortement, mais dans les faits, les juges considèrent toute perte du bébé comme un « homicide aggravé », puni de 30 à 50 ans de réclusion.


lapresse.ca/mediacongo.net
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