Provinces
La réhabilitation de fond en comble de la route Matadi – Boma, comme d’aucuns a sensiblement réduit le temps de circulation des véhicules sur ce tronçon routier dont l’importance pour l’économie du pays n’est plus à démontrer. Actuellement, une heure et demie seulement suffisent pour couvrir cette distance de 120 Kms et rallier par route ces deux grandes villes portuaires de la province du Kongo central.
Toutefois, certains véhicules mettent plus d’heures que prévues, suite aux tracasseries de divers ordres orchestrés sur cet axe-routier non seulement par des éléments de la police de circulation routière, mais aussi avec la présence des dos d’ânes ou ralentisseurs de fortune placés tout le long de cette route ; causant parfois des désagréments tant aux engins roulants qu’aux passagers. Car, certains de ces ralentisseurs ont été construits, pour la plupart, en violation des normes requises et sans des panneaux de signalisation.
A cela s’ajoute la présence d’un nouveau poste de péage récemment rendu opérationnel à la hauteur de Nsanda, à plus ou moins 30 Kms à l’ouest de Matadi, par la Société de péage du Congo (Sopeco) où les frais de péage s’élèvent à 2.500 Fc.
Ce nouveau péage instauré est jugé excessif. Car, avant cela, il n’y avait que la seule taxe de péage instituée depuis plusieurs années par l’OEBK que tout véhicule exploitant cette route nationale est obligé de payer pour traverser l’imposant pont Maréchal à Matadi.
L’instauration de ce nouveau poste de péage installé à Nsanda est décriée par les conducteurs de véhicules communément appelés » Bilanga-bilanga » qui font le trafic entre Matadi et Kinzau-Vuete pour approvisionner le chef-lieu de la province du Kongo central en produits agricoles provenant de l’ex-district du Bas-Fleuve. Pour manifester leur mécontentement, ces conducteurs ont garé leurs véhicules le lundi 11 février dernier, avec toutes les conséquences fâcheuses que cela a causé aux habitants de la ville portuaire de Matadi dont l’approvisionnement en produits agricoles dépend en grande partie de l’autre rive du fleuve.
Cette situation n’a pas laissé indifférente l’autorité provinciale qui, au cours d’une réunion du Conseil provincial de sécurité, a décidé de surseoir à ce nouveau poste de péage érigé à Nsanda. Cette décision de l’autorité provinciale a fait la joie des habitants de ces deux villes portuaires qui ont poussé un ouf de soulagement, évitant ainsi une hausse des prix des produits agricoles sur les marchés de ces deux entités.
A la lumière de toutes ces tracasseries, les autorités provinciales de la Police nationale congolaise ainsi que celles de la direction provinciale de prévention routière doivent désormais se pencher sur les problèmes qui se posent sur cette route. Notamment en veillant à ce que les ralentisseurs de fortune que les riverains placent sur cet axe-routier ne causent des accidents de circulation mortels à plusieurs endroits.
En ce qui concerne le nouveau poste de péage de Nsanda, de nombreux observateurs souhaitent voir l’autorité provinciale le supprimer carrément. Surtout lorsqu’on sait que toutes les recettes que génèrent tous ces postes de péage ne profitent pas à la province, mais plutôt à des individus. Pour preuve, partout à travers la province, les routes sont dans un état de dégradation très avancée.
C’est principalement le cas sur l’axe-routier Boma – Muanda, longue de 105 Km seulement, mais qui, malheureusement, ne permet presque plus la bonne circulation des véhicules. Une difficulté due à la présence de nombreux nids de poule et des bourbiers qui donnent du fil à retordre aux conducteurs de véhicules et autres usagers de cette route. Actuellement, les conducteurs font quatre voire cinq heures du temps pour rallier Boma et Muanda, au lieu d’une heure seulement.
Même son de cloche sur le tronçon Manterne-Tshela qui, faute de réhabilitation, a pratiquement perdu toute sa couche d’asphalte datant de l’époque coloniale. Pourtant, l’importance de cette route n’est plus à démontrer quand on sait qu’elle sert à l’évacuation des produits agricoles de cette partie de l’ex-istrict du Bas-Fleuve vers les grands centres de consommation du Kongo central et même à Kinshasa.
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