Politique
En République démocratique du Congo (RDC), les Congolais sont toujours dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle sur les contentieux électoraux de la présidentielle du 30 décembre. Les juges ont jusqu'à lundi, minuit, pour statuer.
Selon plusieurs sources, ils pourraient se prononcer ce samedi 19 janvier pour valider les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), pour invalider une partie du scrutin ou même demander un recomptage des voix. Dans ce contexte, l'Union africaine (UA) a réclamé, jeudi soir, la suspension de la proclamation des résultats finaux de ces élections. Le secrétaire général des Nations unies dit espérer que l'initiative des chefs d'Etat africains permettra d'amener à respecter la volonté du peuple mais aussi des règles juridiques du pays.
La dernière prise de parole en date, côté ONU est celle du secrétaire général de l'organisation, Antonio Guterres, qui s’est exprimé vendredi.
« Nous espérons maintenant que le processus électoral en République démocratique du Congo se conclura sans violence dans le plein respect de la volonté du peuple congolais et des règles juridiques et constitutionnelles du pays. Je peux juste dire que j'espère que cette initiative, comme d'autres initiatives, peut en effet contribuer à ces objectifs », a-t-il déclaré.
Le diplomate a également commenté cette prise de position inédite de l'Union africaine. L'UA a, en effet, réclamé, jeudi soir, la suspension des résultats finaux des élections et a annoncé l'envoi d'une délégation à Kinshasa pour tenter de trouver une solution à la crise politique.
L'Union africaine dit effectivement émettre de sérieux doutes sur les résultats provisoires annoncés par la Céni. Cependant, pour le secrétaire général des Nations unies, l'Union africaine ne s'est pas exprimée en tant qu'institution. Selon Antonio Guterres, cette initiative était « un sommet d'un groupe de pays, invités par le président de l'UA », en l'occurrence Paul Kagamé, le chef de l'Etat rwandais.
Ainsi, les Nations unies semblent plutôt en retrait et cette position peut sembler paradoxale si l'on se réfère aux nombreux cas de fraude, de corruption et d'atteinte aux droits de l'homme, documentés par l'ONU durant le processus électoral.
Ces allégations ne sont jamais vraiment remontées au Conseil de sécurité. On peut le dire, Antonio Guterres marche sur des œufs face à un Conseil de sécurité divisé et les menaces lancées par le président congolais.
Rappelons qu'en septembre, le président Joseph Kabila avait réclamé devant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, qu'un plan de retrait des casques bleus (la Monusco) de son pays soit élaboré d'ici à mars 2019
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