Tenu à Kinshasa, ce n’est pas sans laisser des marques que se sont éteints les lampions de la deuxième édition du Forum mondial des femmes francophones, mardi 4 mars 2014. D’un grand succès, commente L’Observateur, la richesse des sujets thématiques dans les différents ateliers, la qualité des participants et la hauteur des débats ont fait toute la différence.
Plusieurs recommandations ont été formulées parmi lesquelles, la création du Fonds de solidarité pour la scolarisation des jeunes filles, rapporte Le Phare. A l’image de la ministre française chargée de la Francophonie, « Il y a urgence que l’égalité femme-homme devienne une réalité. Mobilisons-nous sans faille, sans repos, jamais baisser les bras ! » a lancé Yamina Benguingui à ses consœurs, avant de promettre de plaider la cause des femmes de l’espace francophone aux instances internationales.
La situation des Grands Lacs ne laisse pas indifférent l’Angola qui est nouveau à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Première puissance militaire de la région, le pays de Dos Santos prend à bras-le-corps son rôle de président et compte pendant son mandat faire de la paix et la sécurité dans les Grands Lacs une priorité, rapporte Le Potentiel.
Dans le chapitre écolo, Londres interpelle Kinshasa, signe La Prospérité. Renfermant la plus grande biodiversité d’Afrique, la RDC s’est illustrée par un absentéisme dans les différentes rencontres dont la plus récente s’est tenue à Londres, en date du 12 au 13 février 2014 et qui portait sur le commerce illégal des espaces sauvages. Déjà que Kinshasa n’avait pas signé la déclaration de Londres ; de ce fait, difficile note le journal, pour le pays d’aller vers l’amélioration de la situation pendant que la survie des espèces animales et végétales demeure hypothétique. Aussi, l’ambassadeur de la Grande-Bretagne en RDC, Diane Corner dont les propos sont relayés par le journal, encourage vivement les autorités congolaises à s’associer aux autres signataires.
Et revenant sur la pétition de la plateforme « Sauvons la RDC» visant à récolter cent mille signatures pour descendre Malumalu de son piédestal : quelle en sera la finalité ? Est la question qui targue l’esprit du journal dans la mesure où sa destination finale est le Bureau de l’Assemblée nationale pour qu’après examen, les élus décident sur la nécessité ou pas de défenestrer le calotin. Déjà, le Règlement intérieur de la Ceni, tout comme la loi organique portant organisation et fonctionnement de cette institution, reste aphone quant à la procédure de démission des membres de cette centrale électorale, note La Prospérité.