Provinces
Lubumbashi n’est plus cette ville élégante, plutôt européenne que certains parmi nous auraient connue dans les années 60. Aujourd’hui, c’est une métropole grouillante, avec tous les problèmes inhérents aux villes surpeuplées.
Démographie galopante
Au Katanga en général et à Lubumbashi en particulier, on ne connaît pas encore le contrôle des naissances, ce qui a provoqué une explosion démographique énorme. Ajouter, à cela, un exode rural considérable, un flux national remarquable et une migration asiatique notable, composée des japonais, indiens, pakistanais, chinois et libanais.
Chômage
Il faut faire attention à l’ordre croissant de certains facteurs sociaux. Le chômage vient en tête. Evidemment Lubumbashi souffre d’un chômage proprement endémique et d’une situation économique défectueuse.
Le chômeur est un candidat à l’enrôlement facile dans d’autres fonctions, depuis la corruption, jusqu’au vol à main armée. Et, les chercheurs ne cessent de déplorer cette tragédie sociale, sur un ton empli de tristesse et de douleur.
Syncrétisme religieux
Actuellement, on peut toujours révéler l’existence, à Lubumbashi, d’un christianisme imprécis, répandu dans presque toute L’Afrique, ou les miracles de guérison se reproduisent à tout moment, les fidèles exaucés à bout portant et les temples poussant comme des champignons.
Autres faits négatifs
On ne peut pas, ne pas citer les embouteillages fréquents, les problèmes économiques, la pauvreté et même l’insécurité.
Il faut aussi signaler que, autant la vie citadine se développe,plus ont gaspille de l’eau. A cela s’ajoute la composante industrielle. Plus l’industrie se développe, plus on consomme d’eau et d’électricité, plus l’atmosphère est polluée et plus les maladies se muliplient.
On peut ajouter à cela un système d’égouts défectueux, voire inexistant, une alimentation en eau potable et un réseau électrique tout aussi déficients.
Perspectives d’un côté positif
Le trafic des véhicules et le déplacement des piétons deviennent de plus en plus intenses. Il faut donc agrandir certaines avenues et construire de nouvelles routes, en prévoyant des parkings, pour trouver une solution à l’embouteillage. Ce problème pouvait être résolu, soit par les constructions des tunnels, soit par l’édification des viaducs, qui sont capables de transformer et d’embelir le vissage de Lubumbashi.
Les maisons sont presque soudées entre elles, certains bâtiments officiels se perdent dans la masse des immeubles d’habitation. Une église voisine avec un magasin d’alimentation ou avec un hôtel. L’étroitesse de certaines avenues et routes devient un danger public.
Pour élargir certaines routes, on se heurte à d’innombrables difficultés. Il faut exproprier et indemniser les propriétaires des maisons. Il en est de même lorsqu’il s’agit de moderniser des avenues et construire les autoroutes.
A Lubumbashi, la population va en augmentant, des étrangers immigrent dans cette ville, en provenance de quatre coins de ce globe terrestre.
Les problèmes d’urbanisme se posent d’une façon angoissante. Les communes et les cités réclament un nouveau cachet architectural. Il importe, dans le domaine de l’urbanisme que l’on songe à l’avenir. D’ailleurs tout le monde le sait : gouverner c’est prévoir et se développer c’est agir.
On doit donc, avant d’agit, prévoir surtout ce que doit être, notamment, la largeur des avenues et des routes, le genre des maisons qui répondent aux goûts des gens, la largeur des rues tracées dans les cités et l’architecture de la construction de nouvelles maisons, en songent à l’importance de la démographie, d’ici quelques années. Surtout que l’avenir démographique est très difficile à prévoir. De nombreux facteurs, souvent imprévus, peuvent l’influencer.
Si dans notre Lubumbashi, nous connaissons des problèmes qui ne sont pas encore résolus, il ne faut pas imputer cette lacune à la mauvaise volonté des gouvernants qui ne possèdent pas d’ailleurs une baguette de fée et que certaines plumes acerbes ou langues vipérines n’ont pas la bonne volonté à se représenter les difficultés que rencontrent l’Administration, pour trouver des solutions à des innombrables problèmes qui s’accumulent depuis quelques décennies.
Enfin, ce qui est évident, c’est que Lubumbashi est devenue une métropole très importante, qui héberge de nombreuse communautés, les unes régionales nationales, les autres internationales, d’où l’importance de la vie sociale dans cette ville carrefour du Sud de la République Démocratique du Congo.
Les communautés sont nombreuses, et on ne peut pas comparer l’une à l’autre, chacune à sa spécialité, sa culture, ses défauts et ses qualités. Pourr terminer, je peux avouer que je n’ai pas tout dit et que je n’ai pas réussi à bien mentionner tous les bons ou les mauvais côtés. Pour cela, tout lecteur est libre de tirer sa propre conclusion.
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