Provinces
Le président de la Commission politique, administrative et judiciaire (PAJ) de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental, François Madila Mubiayi Kalemba, en a appelé à la nécessité, pour cette province, d’être dotée d’un texte légal portant interdiction d’embauche et d’exploitation des enfants mineurs dans les sites miniers. Il a plaidé en même temps à l’ACP de la nécessité des mesures destinées à accélérer à la fois leur retrait de ces milieux et leur réinsertion sociale dans l’intérêt de la collectivité, l’examen et l’adoption de l’avant projet d’un édit provincial sur la question devant être l’une des priorités de la session ordinaire de mars prochain à l’Assemblée provinciale.
Pour le président de la PAJ, l’établissement d’une passerelle de collaboration est indispensable entre l’organe délibérant et la Société civile pour le besoin de la cause afin de privilégier la jeunesse, l’avenir de demain.
Violation des droits de l’enfant et de la femme dans les sites miniers
Pour sa part, le secrétaire exécutif de l’organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Centre d’action pour la promotion sociale de Maswika » (CAPSM) basé à Kananga, M. Bertin Mansansa Ma – Nkembe, a dénoncé des violations graves des droits des femmes et des enfants perpétrées au quotidien dans les concessions minières, au regard des résultats des enquêtes menées par sa structure.
Selon cette ONG appuyée financièrement par la DFID et l’Ambassade de Suède en R.D. Congo, ces deux catégories des personnes vulnérables sont soumises à des conditions difficiles de travail en plus des risques du VIH/Sida et autres formes des violences sexuelles. Cet état de chose, note-t-on au CAPSM, les enfonce dans le processus d’éloignement de la cellule familiale et des structures de leur encadrement en accentuant leur délinquance, l’analphabétisme et la toxicomanie.
La ville de Tshikapa, les territoires de Tshikapa/Kamonia, Demba, Luebo et Luiza sont les entités administratives les plus touchées par ce fléau, plus de 5549 enfants ayant été dénombrés dans les trois d’entre elles.
La ville de Tshikapa en compte 2.011 soit 36,2 pour cent suivi de Tshikapa/Kamonia avec 1.043 (18,7 pour cent), Luiza 1.609 (28,9 pour cent), Luebo 886 (15,9 pour cent). Ces données chiffrées peuvent atteindre 12.400 enfants selon les premiers éléments de l’enquête en cours menée par le CAPSM et Consortium grâce à l’appui financier de DFID et ASDI à travers le Fond de la Société civile pour la gouvernance (FSC).
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