Une semaine après la publication des ordonnances portant nomination de hauts responsables des instances supérieures de la Police Nationale Congolaise, il s’observe un débat houleux dans les milieux de ce corps chargé du maintien de l’ordre public et de bonnes mœurs sur toute l’étendue du territoire national, renseigne Le Phare.
Le nœud du débat réside dans les textes légaux qui régissent d’une part la Police nationale congolaise, d’autre part, son organisation. Alors que le premier texte rendu public en août 2011 stipule dans son article 6 que : « la Police Nationale est soumise à l’autorité civile locale et placée sous la responsabilité du Ministre ayant les Affaires Intérieures dans ses attributions » ; le second texte publié en avril 2013 atteste dans son article 5 que : « sont officiers de police judiciaire ceux auxquels cette qualité est conférée par la loi ou par arrêté du ministre ayant la Justice dans ses attributions ». Pendant que les fonctions de la police nationale congolaise dans le premier texte sont administrative et judiciaire.
La préoccupation du journal demeure cependant : des deux lois, laquelle prime sur l’autre, lorsque toutes deux ont été signées par le chef d’Etat, dès lors qu’il n’y a jamais eu modification expresse et préalable des articles portant sur les officiers de la Police Judiciaire dans le texte du 11 avril dernier. Une question qui vaut son pesant d’or au moment où les services y affiliés doivent déjà bien faire leur travail.
Si Le Phare s’inquiète de la suite de la publication des ordonnances susmentionnées, sa consœur La Prospérité jette son dévolu dans les intérêts de la République démocratique du Congo lors des signatures des contrats avec les sociétés pétrolières.
Un sujet sur lequel débat l’Assemblée nationale pour lequel elle veut produire une loi qui puisse garantir et sauvegarder les intérêts de la République dans le secteur d’Hydrocarbures, considéré à juste titre comme l’un des quatre piliers générateurs des ressources financières. Car d’antan, rapporte le journal, la RDC ne gagnait rien de ces contrats.
Les sociétés pétrolières tellement intelligentes, elles sont capables de mettre tout dans le coût de l’exploration et de l’exploitation. Au moment de partage de la production, la RDC se trouve sans rien, a soutenu l’honorable Kiakwama Kia Kiziki que cite le journal avant de renchérir que « sur 100%, si la loi n’a pas de garantie claire maintenant, ces sociétés sont en mesure de dire que 98% sont allés dans l’exploration et exploration, voici les 2% qui restent pour nous partager ».
Un débat engendré dans le but d’aider la RDC à ne plus être perdant dans le partage.