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Infos congo - Actualités Congo - MICRODEV - Appel à candidature - 17/08/2024
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Politique

Présidentielle en RDC : les six candidats invalidés préparent leur contre-attaque

2018-08-26
26.08.2018
2018-08-26
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Après l’invalidation de leur candidature à l’élection présidentielle du 23 décembre en RDC, les prétendants rejetés affinent leur stratégie et, pour certains, préparent les recours qu’ils entendent déposer. Sur vingt-cinq candidatures déposées, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’en a accepté que dix-neuf. Trois des six recalés Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito et Samy Badibanga ont d’ores et déjà annoncé leur intention de faire appel auprès de la Cour constitutionnelle.

Dès samedi matin, le bureau politique du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba s'est réuni et a désigné une équipe de juristes, chargée de préparer une requête en annulation de la décision de la Ceni, que ce parti doit déposer devant la Cour constitutionnelle au plus tard mardi matin.

Le MLC assure qu'il savait depuis plusieurs jours que la Commission électorale « qui est aux ordres de l'exécutif » allait invalider la candidature de son président. Mais, pour le moment, il a choisi de « se focaliser » sur la voie du droit.

Pour le sénateur Jacques Djoli, qui développe certains des arguments qui seront au cœur de la défense de son champion, « dire que Jean-Pierre Bemba est exclu parce qu’il est condamné pour subornation de témoins, c’est une évidence ». Mais il accuse la Ceni d’avoir « caché de manière malveillante » le fait « que Jean-Pierre Bemba est condamné au premier degré », alors que la loi exige un jugement irrévocable. L’élu ajoute que « la loi électorale cite limitativement les incriminations pour lesquelles on peut être exclu du processus ». Et que la subornation de témoins ne fait pas partie de cette liste.

Chez les cadres du parti pourtant, on craint que la Cour constitutionnelle soit instrumentalisée par le pouvoir. Pour l'instant, rassure Jacques Djoli, « nous sommes concentrés sur le seul recours devant les juges », mais d'autres stratégies sont à l'étude. Et si la Cour confirme l'exclusion de Bemba, « chacun devra assumer ses responsabilités ».

Adolphe Muzito dénonce « la stratégie du pouvoir » et dépose un recours

L’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a lui aussi décidé de saisir la Cour constitutionnelle malgré les suspicions qui, selon lui, pèsent sur les institutions après son exclusion de la course à la présidentielle.

En conférence de presse à Kinshasa, il a estimé que la Ceni se substituait au juge en écartant sa candidature. Cette institution d'appui à la démocratie, a-t-il dit, a parlé abusivement d'un conflit d'intérêts avec le Palu, son ancien parti. Le candidat président de la République a affirmé avoir démissionné de ce parti, lettre de démission à l'appui, et avoir ensuite posé sa candidature au nom d'Unis pour la République (URP).

Pour Adolphe Muzito, les animateurs de la Ceni sont tout simplement engagés dans « la stratégie du pouvoir pour éliminer tous les candidats qui les gênent ». D’après lui, le régime a commencé « par empêcher Katumbi d’entrer » et, s’ils ont laissé Jean-Pierre Bemba rentrer en RDC en donnant « l’impression d’être généreux », c’était pour « l’éliminer par la suite ». Le candidat de l'URP pense que le pouvoir va à présent « continuer » à écarter les autres candidats.

Pour Georges Kapiamba, de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, « si le processus [électoral] se poursuit de cette manière, il y aura effectivement des doutes sur la crédibilité des élections ».
 
Samy Badibanga, dont la candidature a été rejetée pour défaut de nationalité d’origine, va également déposer un recours. Pour lui la Ceni a outrepassé sa fonction. Il rappelle qu’il bénéficie « d’un arrêté ministériel portant recouvrement de la nationalité congolaise d’origine, signé le 25 novembre par le ministre actuel de la Justice ». Et que, d’autre part, ses deux parents sont Congolais : « Comment peut-on me faire perdre ma qualité de Congolais d’origine ? On ne perd jamais ses origines à moins que la Ceni veuille bien faire de moi un apatride et me demander de renier mes parents. »

Lambert Mende appelle au respect de la loi

Autant de contestations balayées par Lambert Mende. Pour le ministre congolais de l'Information, l'opposition doit accepter la décision de la Ceni. « Il y a des lois congolaises qui doivent être respectées », affirme-t-il, ajoutant que « l’inclusivité n’est pas synonyme d’illégalité ou d’inconstitutionnalité ». A ses yeux, on ne peut pas « violer la loi, violer la constitution » au nom de l’inclusivité.

« Si tel est le cas, pourquoi est-ce que pour cause d’inclusivité on n’aurait pas pu violer la constitution pour permettre à Joseph Kabila de se représenter », fait mine de s’interroger le ministre. Il affirme ne pas vouloir de « double standard », refuser que la constitution soit appliquée « pour Kabila » uniquement.

Les membres de la Ceni n’ont pas respecté la loi électorale. […] Et ça donne l’impression qu’ils sont en train d’appliquer la politique du gouvernement d’éliminer certains candidats de l’opposition. […] Ce n’est plus un processus démocratique et encore moins inclusif. […] Nous espérons que la Cour constitutionnelle pourra prendre ses responsabilités pour rétablir toutes ces victimes dans leurs droits.
Pour Georges Kapiamba, de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, la décision de la Ceni est inacceptable.
 
Après le dépôt des recours, la Cour constitutionnelle aura sept jours ouvrés pour rendre son arrêt et notifier à la Commission électorale sa décision. D’ici là, une réunion avec toutes les forces d'opposition est prévue lundi, en vue d'arrêter une ligne de conduite pour les prochains jours. L'opposition prévoit notamment de mettre en place des stratégies pour libérer le processus électoral qui, selon elle, est pris en otage par le pouvoir en place.


RFI /MCP, via mediacongo.net
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Notre Congo_Rdc @D354S4K   Message  - Publié le 27.08.2018 à 11:43
Si pour JKK la classe politique RD Congolaise dans son ensemble ne jurait qu'au respect par ce dernier de la constitution du 1er au dernier article, combien à forte raison la même classe politique marcherait encore sur ladite CONSTITUTION? Non chers Compatriotes nos politiciens doivent assumer. Aussi la voie légale c'est celle de saisir les INSTANCES judiciaires. Toutefois, pour ceux-là qui seront invalidés qu'ils se rangent derrière les candidats qui seront retenus.

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nabavuna @EKY4MXQ   Message  - Publié le 27.08.2018 à 11:24
je pense que pour le bien de la nation, les candidents invalidé doivent soutenir l’opposition pour chasser kabila au pouvoir. si non ça sera une grande distraction et la MP va en profité. rien ne perdu jusque la. l'objectif c'est de chasser kabila qui se crois imtouchable avec azarias ruberwa .

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HELLO @MR3X97X   Message  - Publié le 27.08.2018 à 08:25
Quelles stratégies? On leur demande d'avoir un seul candidat de l'opposition, eux se précipitent pour déposer leurs dossiers à cause de leur avarice. L'invalidation de leurs dossiers est objective et juste. Ils ne doivent qu'à se plier pour respecter cela.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 26.08.2018 à 20:56
(suite) Anonyme. L'opposition pour avoir un candidat commun, elle aurait dut crée son récipient X contenant UDPS;MLC;UDPS;ECC dedans. Le candidat unique allait se prèsenter sous l'étiquette X.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 26.08.2018 à 20:51
Mr Anonyme postè le 26 08 2018 à 20:21 Shadary est cadidat d' un rècipient qui s'apelle FCC, dans lequel se trouve PPRD et d'autres partis . Le Palu n'est pas dans le mouvent crée par Muzito. Muzito est en sanction disciplinaire de suspension avec le PALU daté du 31 07 2018 Donc le palu n'ayant pas expulsé Muzito, la CENI n'est peut reconnaitre l'autoexclusion de celui ci, et ne peut règler ce coonflit Muzito et Palu. comme si Kamerehe du UNC présentait sa candidature au nom de l'udps, ou MLC,eecc . Donc selon la CENI Muzito a présenté sa candidature au nom d'un mouvement, tout en étant membre de Palu,et ce parti ne fait pas parti de ce mouvement.

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Anonyme! @ET86R2M   Message  - Publié le 26.08.2018 à 20:21
MAMPUYA:"grand analyste"; dit-nous si à la même Europe on accepterait la candidature de SHADARY qui est candidat du FCC mais qui se présente comme "INDÉPENDANT" et aussi précise-nous si pour quelle raison dit-on que MUZITO est refusé parce qu'étant en CONFLIT AVEC PALU duquel il a démissionné depuis longtemps et dont il n'a pas utilisé le nom pour donner sa candidature ALORS COMMENT QUELQU'UN QUI A DÉMISSIONNÉ D'UN PARTI et est PRÉSENTÉ PART UN AUTRE PARTI(URP) peut-il être rejeté par la CENI? NB: MAINTENANT C'EST À LA COUR C. de voir si qui de Muzito et Shadary a tort et qui a raison; et pour quelle raison!

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kenda @NK3ZS64   Message  - Publié le 26.08.2018 à 19:31
si mbende parle de la loi, dans la loi électorale on a aussi vote la loi sur la machine a vote. qu'Est-ce fait la machine a vote au ceni? si ont veut respect loi pourquoi la machine

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 26.08.2018 à 18:35
En europe un parti politique averti, aurait il accepté de déposé la candidature de Bemba ? Je pense non. Les gens sont morts pour la simple suspçion de la candidature de Kabila. En leur memoire le jeunes doivent pretendre le respect de la loi par tous. Pour le respect au pays, pour la démocratie, on peut contester une loi ou les lois du pays, mais pas ceux qui apppliquent la loi. En fin Pour quoi Bemba il était accepté dans les élections passées et pas maintenant, qu'est ce quia changé?

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Eddy @BFU8IN1   Message  - Publié le 26.08.2018 à 17:52
Pour ces trois débarqués, je serai d'accord pour MBEMBA seulement de faire un recours mais MUZITO et BADIBANGA qu'ils s'en aillent au FFC pour rejoindre leur frère TSHIBALA BRUNO dans son silence. Avec MLC et opposition, nous vaincrons.

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kimbilikiti @HY4YZL1   Message  - Publié le 26.08.2018 à 14:15
Mende = chaku national, pourquoi exclure les autres au nom de la loi male interpreter?

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