Signature d’une convention de coopération pour la réhabilitation des écoles de Kinshasa

A l’issue de sa tournée d’évaluation à Kinshasa, le Ministre des relations internationales de la Commission communautaire française de la Région Bruxelles-capitale, Rachid Madrane et Mme Thérèse Olenga, Ministre provincial de Kinshasa, en charge de l’Education, environnement, information et genre ont apposé mercredi dernier leurs signatures sur un document de convention de coopération.

Cette convention de coopération vise à soutenir la réhabilitation des écoles publiques et privées de la ville province de Kinshasa ainsi que leurs équipements. Cette coopération qui passe par la Délégation Wallonie-Bruxelles, représentation diplomatique de trois entités fédérées belges est aujourd’hui à son quatrième programme de travail triennal. Et ceci, c’est depuis une dizaine d’années que la Commission communautaire française de la Région Bruxelles-Capitale soutient des projets en République démocratique du Congo à travers un programme de travail de trois ans renouvelable.

Auparavant, le Ministre Rachid Madrane a palpé du doigt certaines réalisations déjà mises sur pied et d’autres en cours d’exécution. Avec sa délégation en compagnie de Mme Thérèse Olenga, ils sont descendus sur terrain loin des bureaux climatisés à l’école pentecôtiste de Lukunga dans la commune de Ngalièma. Ils ont pu se rentre compte de grande portée de cette initiative à l’endroit de la population locale. Cette école est sortie d’une porcherie désaffectée. Aujourd’hui rétabli, elle accueille plus de 1000 élèves.

L’école pentecôtiste de Lukunga a bénéficié aussi de ce cadre de coopération par la COCOF et la ville. De 2009 à nos jours, sept écoles ont été déjà réhabilité dans le cadre du présent programme de coopération. Il faut souligner le dernier partenariat conclu en la matière date de 2009. 37 projets sont déjà exécutés ou en cours d’exécution dans le cadre de cette coopération. Le Ministre Rachid Madrane a expliqué au cours du point de presse que l’une de critère d’éligibilité de projets tient compte des micros projets à intérêt communautaire.

A l’exemple du Complexe scolaire la Base à Matete au quartier Kunda 1. Il a félicité le promoteur de cette école, Bokeli pour cette initiative d’encadrement des jeunes dans la commune de Matete, en plein cœur d’un quartier populaire. Un effectif de près 390 élèves fréquentent cette école en deux vacations, matin et après midi. Ce joyau dans la commune de Matete est une preuve de volonté des parents et surtout du promoteur d’instruire des enfants d’un quartier défavorisé dans la périphérie du centre ville de Kinshasa.

Dans ce quartier de Kinshasa, 60 à 70 % de parents dans ce quartier ne bénéficie pas d’un salaire fixe. C’est la débrouille. Et quand au promoteur, il fait face à la conjoncture de parents pour s’acquitter des frais scolaires dans le délai. Ce fonds permette à l’école de fonctionner. Le Ministre n’est pas venu les mains vides. Il a remis à l’école un lot de manuels scolaires et des intrants.

A l’étape du Camp Tshatshi, le Ministre Rachid Madrane à la tête de sa délégation ont visité les infrastructures scolaires à l’état de délabrement. C’est le cas de l’école maternelle Tshashi ou les enfants étudient sous des toits cassés et des cloisons délabrés. Cette école va être réhabilitée grâce à ce cadre de coopération. Du 25 au 31 octobre à Kinshasa, Le ministre des relations internationales de la Commission communautaire française de la Région Bruxelles-capitale, Rachid Madrane a séjourné à Kinshasa se renseigner sur des micros projets en cours d’exécution et exécutés dans les domaines de la santé, de la formation et de l’entreprenariat féminin.

Répondre directement aux besoins de la population

En termes des micros projets, le Ministre Rachid Madrane estime qu’il faut partir des besoins et des demandes de la population, en termes des petits projets de laboratoire, de dispensaire, de maternité, etc. L’orateur note ce qu’il faut soutenir, ce sont des micros projets. « L’idée est de partir des besoins de la population, de trouver des opérateurs sur terrain qui ont la volonté de mener à terme ces projets. Et, nous, nous soutenons ces projets de façon à répondre directement aux besoins concrets de la population. Tous mes contacts avec la population, il me semble c’est ce qu’ils attendent… », a indiqué le ministre Rachid Madrane.

Le premier projet dans le domaine médical à soutenir, c’est un dispensaire et une petite maternité sur les collines de Selembao, et ce, dans le milieu un peu reculé. La question de la planification familiale est aussi inscrite dans ce projet avec handicap international et la maison de Laïcité, voir comment créer un centre de planification familiale, une démarche pour réguler la maternité.

Le Ministre a insisté sur la nécessité de la mise sur pied d’un micro projet sur le planning familial. Il a noté que le taux élevé de natalité en RD Congo est le contrepoids de la mortalité. Il faut donc veiller à la gestion de la maternité. Deuxième projet c’est dans le domaine de l’enseignement, voir comment créer une école à Matete afin de donner une base aux enfants.