Politique
Le docteur Denis Mukwege plaide pour la mise en place d’un mécanisme garantissant la protection des citoyens congolais. Le prix Sakharov 2014 s’est déterminé à ce sujet ce samedi 5 mai 2018, au sortir de son entretien avec la représentante spéciale des Nations unies en RDC, madame Leila Zerrougui en séjour au Sud-Kivu.
Aucune éventualité n’étant à exclure, le médecin directeur de l’Hôpital de Panzi préconise l’implication de la communauté internationale « afin qu’après le 23 décembre, le Congo continue à vivre et que la population continue à être protégée […] Puisqu’il peut y avoir des signaux qui font peur, mais il faut penser comment prévenir que nous nous ne tombions pas dans des abus », a-t-il précisé.
Alors que des élections sont annoncées à la fin de cette année, rien de concret n’apprête à l’occurrence de cet exercice démocratique. Bien qu’initialement prévue avant la fin de l’année 2016, le cycle électoral en RDC n’a jamais été amorcé, bientôt deux ans après. Cette irrégularité est due, loin de tout argument opposé, à un manque manifeste de volonté du pouvoir actuel à assurer une alternance pacifique au pays. Pour le professeur Mukwege, « Le pouvoir actuel ne peut pas organiser les élections, parce qu’il n’a jamais manifesté la volonté de les organiser », a-t-il dit, manifestant un pessimisme quant au réalisme du processus électoral en cours.
Par ailleurs, témoin du sens non électoraliste de la démarche du pouvoir de Kinshasa, le docteur Denis Mukwege envisage une étape charnière entre l’ère Kabila et la tenue des élections. N’ayant montré aucun engouement pour la matérialisation de cette obligation, découlant de ses attributions régaliennes, Joseph Kabila ne jouit d’aucune crédibilité, aux yeux du défenseur des droits de l’homme, Mukwege. « Il a eu 5 ans, bientôt 7 ans pour organiser les élections, mais aujourd’hui, il n’y a pas de signaux positifs… Je crois, beaucoup plus, à la transition sans Kabila pour permettre l’organisation des élections crédibles et transparentes », a conclu le docteur Denis Mukwege.
Après sa rencontre avec le numéro 1 de la Monusco, le Docteur Mukwege a enfin ouvert une nouvelle brèche, en annonçant clairement sa volonté de voir la figure du président actuelle hors des radars du processus électoral.
L’homme aux multiples prix est aligné sur la voie de la décrispation de la crise politique que court la RDC dès l’installation de la fièvre d’inconstitutionnalité des institutions étatiques nationales. Engagé sur le chemin de la paix, et dans l’activisme pour un Congo rénové et prospère, docteur Denis Mukwege ne ménage aucun effort pour remettre son pays sur la voie de la normalité.
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