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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 01 juillet
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Politique

Que faire en cas de non-tenue d’élections ?, s’interroge A. Muzito

2018-04-30
30.04.2018
2018-04-30
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Comme une éclaircie dans la grisaille, la 18ème tribune d’Adolphe Muzito rappelle la classe politique, toutes loges confondues, aux vrais enjeux calendaires de 2018. L’échéance-couperet décembre 2018 approchant à grands pas, les acteurs politiques, les opérateurs de la Société civile de tous bords et plus généralement les Congolais devraient commencer à se poser des questions de fond.

Histoire de se projeter et de scruter l’horizon électoral la tête froide et avec réalisme. Une analyse prospective perçue comme un antidote au mieux à la navigation à vue et au pire au saut dans l’inconnu au cas où les élections ne se tiendraient pas à la fin de cette année. Loin d’être une simple hypothèse d’école, la non-tenue de scrutin à la date fixée par la Ceni ne serait pas à exclure au vue des pesanteurs ambiantes. D’où les propositions du Premier ministre honoraire et député national Muzito. Place à la 18ème tribune.

18ème TRIBUNE D’ADOLPHE MUZITO :


Et si Kabila n’organisait pas les élections le 23 décembre 2018 ?


I. RETROSPECTIVE

En février 2017 déjà, nous avions affirmé la caducité des accords issus de deux dialogues, celui de la Cité de l’Union Africaine (UA) et celui du Centre Interdiocésain dit de la Cenco. Pour sortir de l’impasse, nous constations dans notre 15ème tribune que les parties au dialogue de la Cenco devraient se retrouver.

1.1. Difficile mise en application de l’Accord de la Cenco

Des contraintes évidentes empêchaient l’application du nouvel accord du point de vue politique notamment. Cette situation démontrait que les élections projetées fin décembre 2017 ne pouvaient pas se tenir dans le délai d’autant plus qu’il manquait un consensus sur :


  La mise à jour du fichier électoral ;
  Le calendrier électoral ;
  La sécurisation et le financement des élections.

D’autres préalables aussi importants n’étaient pas réalisés.

Les contraintes majeures se présentaient de la manière suivante :


1) Les difficultés liées à la mobilisation de 750 millions $US en 6 mois de Mars à Août 2017 dont 200 millions $US pour parachever l’opération d’enrôlement et 550 millions $ US pour les opérations des trois élections proprement dites ;
2) Les limites du budget 2017, légué au pays par le Gouvernement Matata et que s’apprêtait à défendre le Gouvernement Badibanga au courant du second trimestre 2017. En effet dans ce budget, la ligne de crédit pour les élections ne prévoyait que 250 millions de $US ;
3) Le déficit structurel du Plan de Trésorerie de l’Etat, la faiblesse des avoirs extérieurs nets ainsi que le tarissement des réserves de change étaient criants.


Ainsi fin 2017, l’Accord de la Cenco n’a pas été appliqué et les élections n’ont pas eu lieu, sans que personne ne s’en soit ému.

1.2. Le scénario de la révision de l’Accord de la Cenco

Sur le plan politique, nous proposions deux choix alternatifs afin de sortir de l’impasse entre autres la révision de l’Accord de la Cenco pour avancer.

Dans le premier choix, nous proposions aux parties prenantes de s’arrêter et de faire marche arrière pour prendre le temps de réviser l’Accord de la Cenco dans le cadre d’un 3ème round du dialogue. Elles devaient prendre en charge les évolutions et les nouvelles contraintes en vue de donner audit accord la chance d’être applicable, une fois pour toute, en évitant tout glissement ultérieur.

Dans le cadre de ce scénario, les parties prenantes auraient dû prendre conscience que l’Accord de la Cenco était caduc et inapplicable en l’état dans le délai imparti.

Les parties devaient lever l’option de sa révisitation, non pas pour modifier les acquis ou les équilibres du moment, mais pour prendre en compte des contraintes ci-haut relevées.

Cette révision de l’Accord de le Cenco devait établir une échéance réaliste en tenant compte de différentes contraintes et elle aurait offert ainsi la possibilité de revoir la séquence des élections.
Nous n’avons pas été suivi.

1.3. Le scénario du glissement " programmé " de Décembre 2017

Le second choix maintenait l’Accord de la Cenco en l’état, en continuant à travailler au parachèvement de l’Arrangement particulier jusqu’à la mise en place des institutions à 5 voire 3 mois de la fin de l’année 2017.

Ce qui n’avait pas été fait. Et pourtant personne ne croyait voir les élections se tenir en 2017. Celles-ci n’ont pas été tenues. Ce qui était grave, ce n’était pas la non organisation en décembre 2017 des élections et donc l’échec de l’application de l’Accord, mais plutôt le fait que les parties à l’Accord n’avaient nullement pris acte de l’échec et tiré les leçons.

Du temps perdu.

Aujourd’hui la même question se pose pour décembre 2018.

1.4. Vers un 3ème RDV manqué

Et si le Président Kabila n’organisait pas les élections le 23 décembre 2018 ? Qui sera responsable ? Quelle sera la sanction ? Qui va l’appliquer ? Le CNSA ? Contre quelle institution ? Selon quelle prérogative ?

Fin 2016, la date pourtant constitutionnelle n’a pas été respectée, fin 2017, la date fixée par l’Accord de Cenco ne l’a pas été non plus. N’en sera-t-il pas le cas pour la date du 23 décembre 2018 ?

Que faire ?

Le pays est devant quatre hypothèses alternatives :

La première est celle qui consiste à aller aux élections du 23 décembre 2018 avec le Président Kabila et son camp, comme seuls maîtres à bord ;
Ladeuxième est celle qui consisterait à aller aux élections après 2018, avec l’Opposition sans Kabila et son camp, comme seul maître à bord ;
La troisième est celle d’un troisième dialogue consensuel entre les deux camps pour des élections apaisées ;
La quatrième est celle d’un troisième larron.

II. QUELLE EST LA MEILLEURE HYPOTHESE POUR LE PAYS ?

2.1. Une transition avec Kabila comme seul maitre à bord

Avec cette première hypothèse, si l’Accord de la Cenco n’est pas revisité et évalué, les choses restent en l’état. Kabila seul, avec son camp et l’Opposition qu’il s’est choisie, seraient à la manœuvre, une bonne partie de l’Opposition (la vraie) serait dehors. On n’aurait rien résolu et la crise s’amplifierait, sans la moindre garantie que les élections seraient organisées en fin 2018 et le pays se retrouverait devant un fait accompli à la fin du délai. Ou encore que les élections seraient organisées mais que les résultats ne seraient pas acceptés par l’Opposition qui n’a cessé de dénoncer l’utilisation de la machine à voter, l’exclusion de l’UDPS à la direction de la CENI et de rejeter le fichier électoral. Elle pourrait aussi renoncer à y participer faute de ressources pour les lourdes cautions et les frais de campagne électorale.

2.2. Une transition avec l’Opposition sans Kabila sur fond d’un putsch ou d’un soulèvement populaire

La deuxième hypothèse ou alternative, celle d’exclure Kabila du processus, est difficile à réussir pour les mêmes raisons. Elle impliquerait l’exécution d’un putsch de la part des opposants ou la Société civile qui ne semblent pas être engagés sur cette voie contre le régime de Kabila.

Les partisans de Kabila seraient ainsi exclus du processus. La Transition impliquerait un régime spécial qui établirait un acte constitutionnel de transition, après le putsch.

Nous avons dit dans notre 9ième tribune du 18 janvier 2016 que toute tentative pour un camp politique d’exclure un autre du dialogue ou de la gestion de la transition exaspérerait la crise politique.

2.3. Une transition inclusive

Ici, on pourrait imaginer que seule une transition inclusive et dans le cadre d’un Gouvernement d’union nationale investi pour un programme de la Transition resterait une issue. Dans ce cas, la gestion du Gouvernement serait accordée à l’Opposition, dans le respect de l’esprit et de la lettre de l’Accord de la Cenco. Ainsi, le Premier Ministre issu de celle-ci serait proposé par la coalition (Opposition et Majorité) au Président de la République pour nomination.

Les réponses à toutes les questions concernant le contrôle des opérations (fichier électoral, machine à voter, les doublons, les finances, etc.) de la CENI par exemple, trouveraient leurs réponses dans la mise en place de ce Gouvernement d’Union nationale consensuel de la Transition.

Pour parvenir à ce scénario, c’est dès maintenant qu’il faut agiter la sonnette d’alarme pour un dialogue ouvert impliquant la Communauté internationale. Demain, c’est-à-dire attendre décembre 2018,serait trop tard et le risque d’un troisième larron resterait probable.

2.4. Une transition avec un 3ème larron

L’histoire politique du Congo-Kinshasa nous enseigne que de telles crises ont appelé à chaque fois un 3ème larron, une force autre que celles initialement engagées dans le conflit, dicter sa loi.

Les cas de LUMUMBA et KASA-VUBU (MNC-ABAKO) en 1960-61, de TSHOMBE et KASA-VUBU (CONACO-ABAKO) en 1965, de MOBUTU-TSHISEKEDI (FPC-USORAL) en 1997 et celle de Mzee Laurent Désiré KABILA contre son opposition (politique et armée) en 2001, nous en disent long.

Car, là où le langage politique a échoué, celui du feu a toujours pris la direction des débats.

Cette leçon de l’histoire politique congolaise devra nous inspirer tous.

III. UNE DOUBLE TRANSITION POUR TOUT CHANGEMENT DE CONSTITUTION

Quant à la révision de la Constitution ou le remplacement de celle-ci par une nouvelle pendant la Transition, l’opération exige le mandat du peuple. Présentement personne ne détient ce mandat. A moins de faire un putsch aux institutions actuelles et de solliciter par élections ce mandat au peuple, soit pour réviser la Constitution de 2006 ou pour élaborer une nouvelle. Ma tribune " Deux dialogues deux transitions " en parle en long et en large.

En effet, dans ce cas, le pays aurait besoin de deux transitions successives.

La première, pour organiser les élections en vue de mettre en place une assemblée constituante ayant pour mission de rédiger et d’adopter une constitution définitive, l’actuelle étant défigurée et liquidée par les deux arrêts de la Cour Constitutionnelle l’ayant concernée.

Une seconde transition, pour organiser le référendum constitutionnel et les élections post référendum.

Au courant de cette double transition, un plan d’aide internationale, à adopter par les acteurs au cours du dialogue, s’imposerait au pays, pour faire face à la double crise économique et sociale, qui risquerait de faire imploser le pays.


Fait à Kinshasa, le 30 avril 2018.
Adolphe MUZITO
Premier Ministre honoraire et Député national


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LIMCO @FK9H2G7   Message  - Publié le 04.05.2018 à 22:38
Non Monsieur MUZITO, si votre tribune permet aux 75 millions des congolaisRD, de réfléchir à haute voix, il y a lieu aussi à ce que ces congolais donnent de la voix en ce qui concerne ce lendemain du 24 décembre 2018 si élections il n'y a pas et de donner leur position définitive. L'exemple de la cour constitutionnelle gabonaise devrait inspirer la classe politique en lieu et place d'un attentisme béat qui la caractérise. Levons nous et prenons notre destin en mains et pas seulement être de pleurnichards qui attendent la solution à nos problèmes par autres que nous. Il est TEMPS, honorable MUZITO pour que tu agisses.

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Prof. Dr.Robert KIKI @WE8J2GQ   Message  - Publié le 03.05.2018 à 16:23
Le Camarade Adolphe MUZITO, le Premier Ministre honoraire et Député National doit bien comprendre que nous sommes déjà en pleine Usure du pouvoir dans toutes les institutions à mandat électif. Le pays fait face à la triple crise politique, économique et socio-culturelle.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 02.05.2018 à 22:05
Lorsque un ancien premier ministre parle,on doit etre humble de commenter ses paroles, surtout quand il évoque des sujets pertinents. Combien de ceux qui le critiquent sur ce plateau ont l'expèrience comme le sien ?. Sans la memoire du passé et de ceux qui ont fait l'expérience de la gestion de notre pays, le Congo n'irà nel part. Manque d'expérience, mauvaise géstion de l'économie, zairisation, pillage,eccc ont mit le congo par terre. Avoir des blacks blocks en Europe n'a pas les memes impacts au Congo. Les causes de nos difficultés en tous sens sont là depuis logtemps. Rèflechissons ....

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Robert Muzuri R. @J1B1KTP   Message  - Publié le 02.05.2018 à 07:33
Notre pays manque-t-il des dirigeants de bonne volonté et qui n'ont pas l'amour de la patrie? notre pays est-il dirigé par des personnes avide de pouvoir et d'argent? est il dirigé par des dirigeants qui sont insensibles par la souffrance, la pauvrété et que sais-je encore qui gangraine les citoyens congolais qui n'ont pas le pouvoir mais ayant aussi droit à la gestion des affaires publique et aux resources ou richesse du pays? Ces dirigeants sont démocrates ou dictates, intélligeants ou intéllectuels? Je demande vos points de vu cher congolais tout en passant que même les hypothèses de l'ancien premier ministre sont toutes fauses et remplies d'hypocrisie, sans ambition ni intérêt aux pauvres citoyens que nous sommes. Il se moque de nous. Qui lui dis que ce pays sera toujour dirigé par une même équipe? Si le président Kabila aimait réellement ce pays et était doucieux des misères au pays, il serait déjà parti ou démissionné pour accorder la chance à quelqu'un d'autre de pouvoir faire mieux. Il faut reconnaitre sa défaite et ses limites, voilà l'exemple de François Hollande, et d'autres présidents Africans qui ont laissé le pouvoir Je ne me...

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Papy tamba @4I7VGUN   Message  - Publié le 01.05.2018 à 18:04
Muzito sache que les élections auront bel est bien lieu soki ozo lala mitaliyo

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Makye @GYJDU18   Message  - Publié le 01.05.2018 à 00:02
Si vous avez peur des élections par manque de moyens financiers pour chercher à vous griffer sur un poste ministériel par des négociations, vous serez cette fois-ci confondus. Personne ne pourra avoir une autre raison qui empêchera la tenue des élections à la fin de cette année. JKK NE VEUT PLUS QUE L'OPPOSITION LUI DONNE UN AUTRE MANDAT POUR RIEN. ARRETEZ DES SUPPUTATIONS INUTILES. LAISSEZ LE PEUPLE ALLER AUX ÉLECTIONS SVP.

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Makye @GYJDU18   Message  - Publié le 30.04.2018 à 23:56
Lorsque JKK a dit dans son interview devant les journalistes que les élections seront organisées de gré ou de force le 23 décembre 2018 où était Muzitu?? Est-ce qu'il l'avait suivi?? Muzitu, il ne faut pas avoir peur des élections. Si vous n'avez pas de moyens financiers pour financer votre campagne, restez tranquille. Vous rêvez encore, les élections auront bel et bien lieu cette année avec la machine à voter. Tous ceux qui évitent la machine à voter ou avancent d'autres raisons ont peur des élections. La communauté internationale va tous les confondre.

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Robespierre @QVALSR6   Message  - Publié le 30.04.2018 à 16:11
Il faut tuer ceux qui en sont la cause principale

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DBC @HZ95X28   Message  - Publié le 30.04.2018 à 15:29
vraie ou faux pas election en 2018 pas besoin du rwandais à la tete de ce pays la rdc

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Merlin Massamba Amba @Y7P79AW   Message  - Publié le 30.04.2018 à 15:21
Suba Olala papa bino moko ba millionnaires biso kaka kolela, Papa nous voulons des elections pas de transition; d'ailleurs le Palu est la cause de tous nos maux aujourd'hui #Pona Congo

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deboutcongolais@yaho @PSPFTXI   Message  - Publié le 30.04.2018 à 15:02
Mr. Muzito, si le pays est à ce jour ce qu'il est, c'est à cause du PALU de Kizenga. Kabila n'est pas in super homme pour garder le pouvoir au mepris des lois et du people. Ce que tu crois etre impossible, arrivera et Kabila regrettera de n'avoir pas écouté. Si Kabila n'est pas au pouvoir, où pensez-vous qu'il va etre. Il n'y a que deux options : La mort ou la prison. Et nous congolais, nous n'allons pas le laisser libre à cause de massacre du Kasai et de Beni. Nous attendons in moment qui sera une grande surprise pour vous qui nous considerez comme des amorphes

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SHADIMI ADI @V3N1IMC   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:56
Quelle leçon voulez vous faire au peuple congolais. Depuis 2006 c'est grâce aux accords politiques de votre parti que le peuple connait ce calvaire.

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Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:55
Ils sont venus, ils ont vu et ils ont pillé. Depuis ils multiplient des subterfuges pour continuer à le désordre. Malheur à ceux qui tardent à comprendre que ceux qui les ont mis au pouvoir sont tellement pris de honte devant le désastre causé par leurs poulains qu'ils se tordent les mininges comment s'en débarrasser. Et ça risquera d'être un nettoyage sans merci. Wait and see!

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Vérité @B98DWL1   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:39
PARCE QU'IL N'EST PLUS AUX AFFAIRES. MUZITO EST UN BON PARLEUR MAIS UN TRÈS MAUVAIS GESTIONNAIRE QUI COURT TOUJOURS DERRIÈRE L'ARGENT DES COMMISSIONS. ADOLPHE MUZITO N'EST PAS DIFFÉRENT DES AUTRES POLITICIENS QUI NOUS DIRIGENT ACTUELLEMENT ET QUI NE PENSENT QU'A LEURS INTÉRÊTS ÉGOÏSTES. POURQUOI MUZITO AVAIT-IL ACCEPTE LA REVISITATION DU CONTRAT CHINOIS, PARCE QU'IL A ETE CORROMPU AINSI QUE PLUSIEURS DÉPUTÉS. MAINTENANT OU EN SOMMES NOUS AVEC LA CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES A TRAVERS LE PAYS. MUZITO MEDIOCRE PARMI LES MEDIOCRES.

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VERITE' @MYBMKJD   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:25
Que faire en cas de non-tenue d’élections ?, s’interroge A. Muzito. Regardez la face de ce Mr, une face qui fait pitie', comme s'il peut pleurer A n'importe quel moment, Pas un leader. Traitre. La reponse A ta question: " Chasser kanambe ", oui c'est possible. LE PEUPLE GAGNE TOUJOURS.

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:20
Cher Bondekwe, tous savons que kanambe se prépare à la guerre, nous nous y préparons aussi. son armée n'a jamais gagné la moindre bataille. Ce n'est pas contre nous bénéficiant de l'appui du peuple qu'il enregistrera sa première victoire. Nous sommes déterminés à le battre sur tous les fronts: électoral, diplomatique et guerrier.

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Anonyme @CZWQIQF   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:14
LA RUE VA VOUS GERER CETTE FOIS CI, AVEC YA ANDRE A LA TETE

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Bondekwe @7Q9HYP3   Message  - Publié le 30.04.2018 à 13:10
En 2006, meme si les urnes pouvaient prouver le contraire, nous avons choisi Kabila comme le moindre mal. En 2011 egalement, les urnes pouvaient demontrer le contraire. Nous avons encore choisi le moindre mal. Ici, le 3eme larron ce sera la voie des armes, encore un moindre mal ? Mais, rassurez-vous, Kabila se prepare bien a la guerre. C'est cela qui le rend, lui et sa bande MP arrogants. Ce n'est pas le sang des congolais qui les inquiete (Voir Beni, Djugu ou Kasai), ce qui compte pour eux c'est leur argent mal acquit. Mais a la mort, personne n'emporte rien. Tala sima zonga moto, le 23 decembre, ELECTIONS. Vous pouvez tricher avec votre machine, mais cela restera dans vos consciences inconscientes, nous aurons vote pour autre chose. Pour moi, meme Katumbi ne sera pas le meilleur choix.

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"Justice" ya mboka n @TYE1YEX   Message  - Publié le 30.04.2018 à 12:50
@bondekwe pourquoi ne pas écouter de réflexion comme celle-là ?Je te rassure Nous ne cessons de dénoncer le pilotage Nangaa-Kabila Nous avons propose une transition sans Kabila avec des personnes choisies,vous( terme collectif) n'en voulez pas La solution "miracle"un 3eme dialogue pour appliquer ce qu'on n'a pas pu(voulu) faire lors du dialogue de la cenco ,allez je concède, en raison de contraintes(calendrier,fichier)Tu trouves pas qu'on tourne en rond!!Moi je dis ça,j'ai rien dit.

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Martins @8GPEZ77   Message  - Publié le 30.04.2018 à 12:35
S'il n'y a pas élections au 23 déc l'unique solution c'est de chasser Kabila par la force, car cela prouve à suffisance que avec lui au pouvoir il n'y aura jamais élections auxquelles lui-mm ne participerait pas.

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 30.04.2018 à 12:25
MOKAT a déjà sa réponse à cette question: mobiliser les grands moyens pendant que le CLC mobilisera davantage les fidèles afin de pressurer au maximum kanambe et le mettre hors d'état de nuire. C'est la réponse la plus efficace. On procédera par encerclement de la kabilie.

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osuma @72JVADQ   Message  - Publié le 30.04.2018 à 12:22
Kabila fera toujours ses manœuvres pour que les élections n'aient pas lieu le 23 Déc 2018 Il n'y a pas de révolution sans sacrifice humain et ça sera trop tard pour Kabila qui comprendra finalement combien ses conseillers l'ont induit en erreur Beau Frère de l'un de ses conseillers.

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Bondekwe @7Q9HYP3   Message  - Publié le 30.04.2018 à 12:10
C'est un appel a la prise de conscience de tous nos politiciens. La MP est trop arrogante avec de l'argent vole au peuple. La vraie opposition est trop intransigeante, elle se fragilise face au debauchage fait par la MP. Personne ne tient compte des vrais problemes d'interet national. Mais la question est profonde : est-ce qu'il y aura elections le 23 decembre ? Si oui, comment ? Avec cette machine a voter de Nangaa et Bashengezi ? Celle-ci ne rassure personne, alors personne. Hormis le gain financier illegal qu'elle procure a ses initiateurs, elle n'a rien de bon aux yeux de tous. Pourquoi ne pas ecouter parfois des reflexions comme celle-ci ?

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