La Banque mondiale pour la réhabilitation des infrastructures existantes dans le secteur de l’électricité en RDC

Le projet SAPMP (Projet de Marchés d’Electricité en Afrique Australe, cofinancé par la BEI)  réhabilite les 4.000km de la ligne de transport à très haute tension et en courant continu Inga-Kolwezi, a appris l’ACP d’une source proche de cette institution financière internationale.

Selon cette source, le SAPMP a construit près de 300 km de nouvelles lignes de transport pour relier Kolwezi avec les gros clients miniers au Katanga, et vers la frontière avec la Zambie (Kasumbalesa) et renforcé les sous-stations associées.

Le projet a installé 2300km de fibres optiques tout au long de la ligne pour garantir une bonne capacité de communication entre les centres de la SNEL.  La capacité de transport de la ligne qui était au-dessous de 250MW, est remontée à 560MW. La qualité d’énergie acheminée vers la région de Katanga est passée de moins de 2.540GWh à plus de 5.500GWh, ajoute-t-on.

Dans le cadre du projet PMEDE, la BEI a financé la construction de la deuxième ligne de transport Inga- Kinshasa qui augmente la capacité de transport vers Kinshasa, de 470MW à 1070MW. Elle sert à garantir la capacité de transport pour la production que la réhabilitation des groupes à Inga I et Inga II ajoutera au système, et comme système de soutien de la ligne existante afin d’augmenter la fiabilité de l’alimentation de la ville de Kinshasa et d’améliorer l’exploitation du réseau de transport.

Réduction des pertes

La Banque mondiale estime qu’avec ces améliorations  les pertes techniques  sur les réseaux de transport sont autour de 3%.

Cependant, il est clair que la disponibilité est de moins de 9 heures par an. Malgré l’augmentation de la capacité de transport, l’exploitation de l’énergie vers la Zambie n’est pas encore à l’ordre du jour pour deux raisons principales : d’abord, le surplus  de la capacité d’énergie ne s’est pas encore matérialisé car la réhabilitation des groupes à Inga I et Inga II est toujours en cours ; et puis la demande interne des grands clients miniers dans la zone de Katanga a tellement augmenté qu’elle pourrait à elle seule consommer tout l’excès de production.