Politique
La Démocratie Chrétienne (DC) estime que le pouvoir a peur de libérer Eugène Diomi Ndongala, ce qui porte entrave à la décrispation du climat politique tel que cela est couché dans l'accord du 31 décembre 2016.
Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 23 février et signé par son porte-parole Marc Mawete, la DC rappelle qu'Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie Chrétienne (DC), allié d'Étienne Tshisekedi, était la "cheville ouvrière" des protestations contre les fraudes massives qui avaient rendu « non crédibles » les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011.
Elu massivement à Kinshasa député national en 2012, il décida de boycotter sa participation à l’Assemblée nationale car les fraudes électorales massives avaient complètement chambardé les vrais équilibres entre majorité et opposition, "au point de faire de la chambre basse du parlement une caisse de résonance du régime Kabila".
Diomi a été condamné à 10 ans de prison pour une affaire de mœurs, "sans preuves, sans la tenue d’un véritable procès et sans droit de recours, sur la base d’un montage visant sa neutralisation politique", lit-on dans le communiqué de presse.
Selon l’Union Interparlementaire, (UIP) qui est saisie de son cas depuis 2012 par de nombreuses résolutions adoptées par ses organes chargés de la défense des droits des parlementaires, « l’Hon. Eugène Diomi Ndongala est victime d’un harcèlement politico-judiciaire violent et de longue date ».
Jugeant sa condamnation politique, par l’entremise de ses avocats, il a saisi, depuis le 22 septembre 2014, le Comité des droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève, en Suisse, en portant plainte contre la RDC. 26 mois après l’introduction de la requête par l’avocat de Diomi Ndongala auprès de ce Comité, ce dernier a rendu sa décision en novembre 2016, condamnant la République démocratique du Congo dans cette affaire. Il attend l’exécution par la RDC de l’intégralité de la décision du CDH/ONU.
"Cette décision du Comité des droits de l’homme contre la RDC est la preuve que le procès de l’opposant Diomi Ndongala était éminemment politique et que les accusations à sa charge étaient fantaisistes et politiquement orientées".
Cette condamnation de l’ONU contre la RDC, à l’échelle internationale, est aussi une « preuve que les magistrats congolais n'ont pas été indépendants ».
Il sied aussi de souligner que le président de la DC, l’honorable Eugène Diomi Ndongala, est aussi cité nommément parmi les prisonniers politiques emblématiques bénéficiaires des mesures de décrispation politique à la suite de la signature de l’Accord politique de la Saint Sylvestre, conformément à son chapitre 5.
En quête de justice, Diomi Ndongala a saisi, le 1er février 2018, la Cour constitutionnelle en tant qu’organe de régulation de la vie politique, du fonctionnement des instituions, (ex art.150 de la Constitution), et de garante du respect des droits fondamentaux des citoyens congolais.
L’objet de la demande vise à ce que cette cour déclare "inconstitutionnel" le comportement du gouvernement consistant à faire détenir le requérant en prison malgré la décision du Comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies, rendue sous 2465/2014 en date 04/11/2016 demandant sa libération immédiate.
Il faut ajouter que la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la RDC (CNDH-RDC), une institution d’appui à la démocratie créée par la loi organique 013/011 de 2013, s’est déjà prononcée pour l’application immédiate de la décision du CDH/ONU, jugée contraignante pour la RDC, suggérant aussi au gouvernement la procédure à adopter pour la mettre en application.
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