Politique
L’heure est grave dans les travées de l’Hémicycle. Les présidents des groupes parlementaires de la Majorité présidentielle chargent aussi vertement qu’ouvertement leurs collègues de l’Opposition. Ils les accusent carrément, par leur suspension de la participation aux travaux, de chercher à bloquer la machine. Un stratagème qui serait « destiné à empêcher l’Assemblée nationale d’adopter les lois essentielles au parachèvement du processus électoral, en vue de la réalisation de leur agenda, consistant à accéder au pouvoir par des voies non démocratiques ».
Les présidents des groupes parlementaires de la Majorité présidentielle sont montés au créneau pour dénoncer le comportement de leurs collègues de l’opposition qui ont décidé de sécher les plénières. C’était hier mardi dans une déclaration lue par le député Balamage.
Ces élus du peuple de la Majorité constatent que la suspension de la participation aux travaux de la chambre basse du Parlement par les députés de l’opposition est dictée par l’objectif d’empêcher cette institution d’adopter les lois essentielles au parachèvement du processus électoral en vue de la réalisation de leur agenda consistant à accéder au pouvoir par des voies non démocratiques.
Ainsi, ils dénoncent que la plupart des députés inscrits dans cette démarche ont toujours brillé par leurs absences injustifiées et non autorisées aux sessions parlementaires. Par conséquent, ces députés nationaux de la majorité au pouvoir réitèrent l’option levée par la plénière de procéder à l’invalidation des députés concernés conformément aux articles 110, point 6 de la constitution et 85 point 6 du règlement intérieur.
Toutefois, ils rappellent qu’aux termes de son arrêt, la Haute cour a décliné sa compétence concernant l’interprétation des dispositions du RI de l’Assemblée nationale qui dispose que les articles 146 et 147 de la Constitution sont clairs et ne donnent pas lieu à interprétation. Enfin, la motion incidentielle n’est pas constitutionnelle, ont-ils souligné.
Pour rappel, les députés de l’opposition ont quitté et suspendu leur participation à la séance plénière du vendredi 07 octobre dernier consacrée à l’examen des motions de défiance adressées aux deux membres du gouvernement. Cela suite aux divergences d’interprétation des articles évoqués ci-haut sur la pertinence de la motion incidentielle pendant l’examen d’une motion de défiance.
Parmi les présidents des groupes parlementaires de la Majorité qui ont signé cette déclaration, il y a notamment Patrick Kakwata, Charles Nawezi, Pius Mwabilu, Laurent Muzangisa, Mbukani Katembwa, Katshongo Mbavu et Vahamwiti.
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