Les stadiers de Lubumbashi à la rescousse de leurs collègues de Kinshasa

Les stadiers du TP Mazembe de Lubumbashi travailleront avec ceux du stade des martyrs de Kinshasa lors du match RDC-Guinée à Kinshasa. Grâce à leur savoir en la matière, ils aideront leurs homologues de la capitale à bien canaliser les recettes de cette rencontre. Cette mesure a été annoncée par le ministre des Sports Papy Niango lors de son échange avec la presse hier, lundi 25 septembre au stade des martyrs.

C’est dans le cadre des réformes entreprises par son équipe et les nouveaux gestionnaires du stade des martyrs, que le numéro un des sports a fait appel à l’expertise lushoise dans la gestion des infrastructures sportives. Forts de leur réputation, les stadiers du temple Kamalondo transmettront leurs connaissances dans la vente des billets, l’encadrement des supporters lors de différentes rencontres sportives.

L’objectif principal, générer des ressources permettant la maintenance de ce complexe omnisport récemment rénové jusque-là sur fonds propres. Pas seulement. Mais aussi aider le sport à s’auto-financer dans un proche avenir.

"Lorsque les infrastructures sportives que le pays possède déjà sont bien gérées, elles seront à même de générer des ressources financières permettant au Gouvernement Congolais d’en construire d’autres et de prendre en charge même les autres disciplines sportives souffrant de manque des frais de fonctionnement", a-t-il fait savoir avant d’évoquer l’épineuse question des panneaux publicitaires qui décoraient la grande marmite. Là, Papy Niango a expliqué qu’il a résilié le contrat car, il n’y avait pas de transparence dans ladite affaire.

Le ministre des Sports Papy Niango a, ensemble avec la presse sportive congolaise, sillonné l’esplanade du complexe omnisport stade des martyrs. Passant par les vestiaires aussi réhabilités. Ils ont visité tous les différents chantiers qui parsèment ce grand stade. Il a terminé sa visite avec les journalistes sur la pelouse synthétique du stade des Martyrs où il a tenu un point de presse.