Science & env.
Le ministre en charge de l’Economie nationale, Joseph Kapika, a présidé mercredi 6 septembre 2017, dans son cabinet de travail, une réunion sur l’assainissement non seulement de la ville-province de Kinshasa, mais de toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Cette réunion est consécutive à l’instruction de la Présidence de la République.
Pour Joseph Kapika, c’est un sacrifice honorable pour financer cette campagne d’assainissement. Ce n’est ni une taxe complémentaire que le ministre de l’Economie demande aux Kinois, encore moins à la population congolaise. Les Experts vont remettre leur rapport sur les modalités pratiques de cette disposition. "Les termes de références de notre réunion ont été mis à la disposition des Experts qui pourraient ramener sur la table du ministre d’Etat à l’Economie qui agit au nom du Gouvernement’’, a déclaré Thérèse Olenga, avant d’indiquer que l’assainissement coûte énormément d’argent.
Dans une semaine, la nation congolaise va avoir les yeux rivés sur le ministère de l’Economie nationale. C’est là, en effet, que se joue le sort de l’assainissement de l’environnement sur l’étendue du territoire national. C’est pourquoi, la réunion qui s’est tenue mercredi 6 septembre n’est pas une réunion comme les autres.
Le ministre des Finances, les ministres provinciaux de Kinshasa et les Régies financières, réunis, toute une demie journée, ont une responsabilité historique : assainir l’environnement. Ce n’est pas non plus une fatalité. Car, à ce sujet, le Président de la République a demandé au ministre d’Etat, ministre de l’Economie nationale de prendre instamment des dispositions utiles, en ce qui concerne l’apport attendu de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (Ogefrem), de l’Office Congolais de contrôle (OCC), de la Direction Générale de Douanes et Accises (DGDA), et du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).
C’est pour cette raison qu’il a eu autour de lui les régies financières pour leur communiquer cette instruction en rapport avec la taxe sur l’assainissement. Il est donc demandé à ces entreprises de l’Etat de prélever un petit pourcentage sur les fonds collectés à verser au compte du Trésor public. Une caisse de l’Etat sera mise en place en vue de mobiliser plus des ressources pour la prise en charge de l’assainissement et la protection de l’environnement dans la ville de Kinshasa, en particulier, et sur tout le territoire national, en général. Il faut, d’ailleurs, noter avec attention que cette disposition ne concerne nullement la population, moins encore les opérateurs économiques.
Elle est uniquement pour les régies financières. Joseph Kapika a circonscrit cette rencontre en ces termes : "Il n’y a pas seulement le gouvernement provincial, il y a, aussi, le ministre des Finances et les représentants de beaucoup de services de l’Etat tels que la DGDA, l’OCC, le FPI et l’Ogefrem. Nous avons échangé sur la modalité d’application des instructions du Président de la République sur la collecte de la taxe d’assainissement de notre pays.
Nous sommes tous conscients de ce que nous vivons. Kinshasa la belle est appelé à ce jour Kinshasa la poubelle et toute la cohorte des maladies mortelles que cela apporte. En attendant que les pollueurs qui sont connus paient le coût de la pollution, nous avons demandé un sacrifice à ces services de l’Etat de financer le programme d’assainissement. Aussitôt l’opération lancée : "nous dirons aux pollueurs de payer". Il a, en outre, précisé qu’il n’y a pas une taxe complémentaire que nous demandons aux Kinois et encore moins à la population congolaise.
Le ministre provincial de l’Environnement, Thérèse Olenga, représentante des provinces a, d’abord, salué l’initiative du Président de la République qui a pris à cœur la santé de sa population. "Et voilà avec tout son Gouvernement, il n’est pas resté indifférent sur la question de l’assainissement". Aujourd’hui, a-t-elle renchéri, au nom particulièrement du Gouverneur de la Ville, que nous représentons à cette réunion, nous voulons sincèrement dire merci à Joseph Kapika, ministre d’Etat, ministre de l’Economie nationale pour avoir pris le problème à cœur et avec efficacité".
En pratique, une Commission technique a été mise en place pour réfléchir sur les modalités de la mise en application de cette recommandation. Il sied de noter qu’il a été décidé, conformément aux recommandations issues des séances de travail tenues au Palais de la nation en février 2017, que la taxe d’assainissement soit insérée dans la structure des prix de produits plastiques ou conditionnés en emballages plastiques.
Le taux a été fixé à une faible hauteur de 8 dollars par unité de tarification. De même, en vue d’éviter le moindre impact négatif de cette insertion sur les prix à la consommation, ce taux a été reparti, à raison d’une cession de l’équivalent en francs congolais de 2 dollars USD, sur les 4 services de l’Etat déjà renseignés dans ladite structure des prix, à savoir : Ogefrem, DGDA, FPI et OCC.
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