Femme
Nouvelle polémique sur fond de racisme outre-Atlantique, où une femme enceinte de trois mois a été mortellement touchée par des tirs de la police.
Deux jours après l'acquittement d'un policier qui avait tué un automobiliste noir, en juillet dernier, dans le Minnesota, revoilà les Etats-Unis confrontés à une probable bavure policière sur fond de racisme. Cette fois, c'est la police de la ville de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, qui se retrouve au coeur d'une polémique après avoir abattu, dimanche, une femme noire enceinte et armée d'un couteau.
A l'origine, la victime aurait appelé la police pour signaler un cambriolage. La police a alors dépêché deux agents, au lieu d'un pour un cambriolage d'ordinaire, en raison d'informations selon lesquelles la jeune femme, identifiée par sa famille comme Charleena Lyles, pouvait présenter un « danger ». Lors d'un précédent incident plus tôt ce mois-ci, cette dernière aurait en effet déjà appelé la police et menacé les agents qui étaient intervenus « avec de très grands ciseaux », avant d'être arrêtée, selon Mark Jamieson, porte-parole de la police de Seattle.
La scène semble s'être répétée. Dimanche, les policiers « ont été confrontés à une femme de 30 ans armée d'un couteau. Les deux policiers ont alors tiré », a rapporté la police dans un communiqué publié quelques heures après l'incident.
Elle souffrait de troubles mentaux
Lorsque les pompiers sont arrivés peu après, ils ont déclaré la jeune femme décédée, selon la police, qui note que « plusieurs enfants se trouvaient dans l'appartement au moment des tirs mais n'ont pas été blessés ». D'après des membres de sa famille, cités par la presse locale, elle était mère de trois enfants et enceinte de trois mois, et souffrait de troubles mentaux.
Une enquête a été ouverte pour examiner le recours à la force par les deux agents, placés en congé administratif pour la durée de l'enquête, a précisé la police de Seattle. La police a diffusé un enregistrement audio de l'incident dans lequel on entend les agents demander s'ils peuvent entrer, puis, quelques instants après, crier « Reculez ! Reculez ! » avant de tirer à plusieurs reprises.
UPDATE: Audio of yesterday's officer involved shooting and the moments leading up to it is now available. https://t.co/6JGqL8Lppw
— Seattle Police Dept. (@SeattlePD) 19 juin 2017
« Pourquoi ne pouvaient-ils pas utiliser un Taser ? »
« Il n'y avait aucune raison de lui tirer dessus devant ses bébés [...]. Ils pouvaient la maîtriser. Même moi j'aurais pu la maîtriser », a crié, en détresse, Monika Williams, la soeur de celle que les médias locaux ont identifié comme étant Charleena Lyles, sur la chaîne de télévision locale Kiro7. « Pourquoi ne pouvaient-ils pas utiliser un Taser contre elle ? ». La police a précisé en outre que les deux agents étaient équipés d'armes non létales lors de l'intervention.
Le département américain de la Justice avait estimé en 2011 que la police de Seattle avait fait à plusieurs reprises un usage excessif de la force et avait nommé un rapporteur spécial pour surveiller la mise en place de réformes.
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