Afrique
Sans surprise, le président rwandais Paul Kagame a été officiellement investi par son parti, le FPR, candidat à la présidentielle du 4 août prochain.
Paul Kagame, l'homme fort du Rwanda depuis la fin du génocide en 1994, est autorisé à briguer un troisième mandat cette année et de théoriquement diriger le pays jusqu'en 2034 en vertu d'une réforme controversée de la Constitution adoptée par référendum en 2015.
A l'issue de cette investiture, le président rwandais a appelé les membres de son parti à commencer réfléchir à son éventuelle succession.
Seul candidat déclaré pour représenter le FPR lors de la présidentielle du mois d'août, ce congrès du parti au pouvoir a mis fin à un faux suspens. A l'issue de sa désignation, Paul Kagame s'est adressé aux cadres de son parti dans un discours mêlant kinyarwanda et anglais.
« Vous m'avez demandé de rester et je suis resté », a déclaré Paul Kagame face à un parterre de cadres de son parti, en évoquant la récente réforme de la Constitution l'autorisant à briguer un troisième septennat cet été. « Je connais la puissance du FPR, ce qui signifie que nous allons à la victoire », a-t-il estimé, provoquant un tonnerre d'applaudissements.
« Je n'ai eu aucun rôle » dans cette réforme, a une nouvelle fois répété Paul Kagame, avant de demander aux cadres du FPR de ce servir de mandat à venir et qu'il semble estimé déjà joué d'avance, pour réfléchir à la transition. « Voici le marché » : « nous devons faire les choses différemment et travailler plus dur pour que les 7 années à venir nous donnent une sorte de transition », a-t-il déclaré.
Cette réforme, validée par référendum, avait été présentée par les autorités comme une pure initiative populaire, mais avait été critiquée par l'opposition et de nombreux observateurs, dans un pays souvent pointé du doigt pour son manque d'ouverture politique et ses entraves à la liberté d'expression.
« Je vous demande de vous battre avec moi, afin de surmonter les défis qui vous ont contraints à me demander de rester », a répété à plusieurs reprises Paul Kagame. « Je ne vous donne pas de date butoir, je ne mets pas de pré-conditions ». « Je vous demande d'y penser », a-t-il ajouté.
La décision de Paul Kagame de se représenter cette année avait été critiquée notamment par les Etats-Unis. Pour l'heure, quatre petits candidats d'opposition ont annoncé leur volonté de se présenter face au tout puissant président sortant. Leurs candidatures doivent encore être validées par la commission électorale.
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Le président rwandais Paul Kagame à la conférence de l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee), à Washington, le 26 mars 2017.