Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



mediacongo
Retour

Politique

Aujourd’hui au Palais du peuple, Jacob Zuma face aux parlementaires congolais

2013-10-29
29.10.2013 , Kinshasa
Politique
2013-10-29
Ajouter aux favoris
Cette communication du président de la République d’Afrique du Sud intervient sur font de l’agitation politique et de l’intensification de la guerre de l’Est.

Un communiqué officiel du bureau de l’Assemblée nationale a annoncé, depuis hier lundi, la tenue, ce mardi 29 octobre, d’une séance académique consacrée à l’adresse du président de la République d’Afrique du Sud, Jacob Zuma.

Le communiqué précise que cet hôte de la nation congolaise va prononcer son discours dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement de la République démocratique du Congo, devant les sénateurs et députés nationaux réunis.

La séance académique sera ouverte à 12h30’, heure de Kinshasa, et immédiatement suspendue. Pendant cette pause, Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, vont accueillir le président sud-africain sur le perron du Palais du peuple.

A son arrivée dans le site du parlement, Jacob Zuma sera accompagné du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, avant d’entrer dans la salle des Congrès où plusieurs autres personnalités congolaises l’attendront en vue de suivre l’adresse du jour.

Dans les milieux socioprofessionnels du Congo Démocratique, les analystes ne cessent de s’interroger sur les points forts de l’adresse du président sud-africain.

Pareille attitude paraît tout à fait justifiée dans un contexte marqué par une forte agitation politique à quelques heures de la publication d’un « gouvernement de cohésion nationale ».

Nombreux sont des acteurs politiques qui s’agitent pour être nommés à un tel ou tel autre poste ministériel au sein de ce futur exécutif national.

Des membres de l’Opposition politique, ceux de la Majorité présidentielle (MP) et de la société civile se battent comme des diables pour obtenir cette faveur.

En dépit de tous les beaux propos qu’ils tiennent à travers les médias, ces acteurs cherchent uniquement à satisfaire à leurs intérêts égoïstes et s’enrichir sur le dos du peuple.

Seuls l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ont fait preuve de maturité. Ils ont refusé de participer à un gouvernement de cohésion nationale qui, selon toute vraisemblance, n’aura rien de cohérent.

Et pour cause, les principaux partis politiques ci-haut cités, y compris l’ECIDE de Martin Fayulu ont préféré ne pas se compromettre, car leurs revendications n’ont pas été prises en compte.

L’intensification des hostilités entre les FARDC et les groupes armés dans l’Est du territoire national constitue une autre marque du contexte sociopolitique de l’heure en RD Congo.

Certaines sources rassurent que l’armée nationale a pris le dessus sur les groupes armés dits « forces négatives ». Depuis plus d’une décennie, les Congolaises et Congolais assistent à ce scénario, chaque fois que le pouvoir de Kinshasa s’apprête à monter un trompe-l’œil visant à endormir le peuple pour se repositionner.

Cette guerre avait tout simplement cessé à la veille des élections législatives et présidentielle de 2006 et de 2011. Elle a finalement repris avec la plus grande intensité, juste après ces élections dont tout le monde reconnaît la fausseté, en commençant par Joseph Kabila. Ce dernier a eu même le temps de faire le tour de l’Est du territoire national, sans être inquiété par ces soi-disant forces négatives, que lui-même présente pourtant comme hostiles à son pouvoir.

Tout se passe comme si les tireurs des ficelles se trouvaient dans la capitale congolaise et surtout parmi les détenteurs des rênes politiques. Le souci des Congolais est de voir la situation macabre dans laquelle ils vivent s’améliorer.

Et dans son adresse, le président sud-africain ferait mieux de demander à son homologue congolais de prendre acte de l’échec de son système politique et d’en tirer toutes les conséquences.

La République d’Afrique du Sud est une puissance régionale. Sur le plan du développement, elle est proche de la France et donc capable d’influer sur ses voisins.


C’est vous qui le dites :
8633 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Présidentielle 2018: Félix Tshisekedi dira non aux résultats annonçant la victoire de Shadary
left
Article précédent les rebelles du M23 ont quitté volontairement certaines positions, affirme un communiqué

Les plus commentés

Politique Crise dans l’Est du Congo : le M23 tend la main à Kinshasa pour le dialogue direct, après les pourparlers de Luanda

01.08.2024, 12 commentaires

Politique Kinshasa et Kigali : cessez-le-feu, « une avancée vers un dialogue pacifique » (Royaume-Uni)

02.08.2024, 11 commentaires

Société Olive Lembe Kabila sur l'attaque du GLM : "On les a envoyés pour m'éliminer physiquement"

31.07.2024, 9 commentaires

Politique Christopher Ngoyi : « Corneille Nangaa est une marionnette recrutée par Kagame »

31.07.2024, 8 commentaires


Ils nous font confiance