Ville morte, grève générale, marche pacifique, adresse du chef de l'État, nomination du 1er ministre... avril s'annonce riche en évènements politiques

Le mois d'avril s'annonce chaud sur le plan politique en République démocratique du Congo. Si le 1er avril l'humanité entière prendra du plaisir à se détendre en se partageant de fausses nouvelles, les jours qui suivent seront plutôt sérieux pour les Congolais.

Déjà, le 3 avril est décrété "journée ville morte" par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Ce, sur l'ensemble du territoire national. Deux jours plus tard, soit le 5, c'est la "grève générale". Et le 10 mars, c'est la grande "marche pacifique". L'objet de ces trois manifestations est d'exiger l'application de l'Accord du 31 décembre afin qu'il y ait élections au dernier trimestre de cette année, tel que le souligne ce compromis de la fin de l'année.

Dans l'entre-temps, ce samedi 1er avril, sauf erreur, il y a un autre événement politique. Joseph Kabila s'adresse à la nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès. Le Raïs entend débloquer la crise due à la non signature de l'Arrangement particulier.

Riche en événements politiques, le mois d'avril sera également marqué, en ses débuts, par la nouvelle Résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la RDC. Ce, dans un climat très tendu après le double assassinat de deux experts de l'ONU en mission dans le Kasaï central.

Sauf imprévu, le nouveau Premier ministre qui devra remplacer Samy Badibanga sera connu en ce quatrième mois de 2017.

Le 24 avril, la RDC totalisera 27 ans de démocratie et de pluralisme politique. La classe politique devra s'arrêter un moment et regarder d'où on vient, où sommes nous et quel est l'avenir.