Economie
La dernière tentative est toute récente. Elle date du jeudi 24 juillet 2014. A sa demande, l’employeur s’est retrouvé avec la délégation syndicale autour d’une nième table de négociations afin de tenter de résoudre l’épineux problème de paiement de salaires mensuels jusqu’ici versés par acompte.
Il avait dû solliciter cette rencontre pour sortir de l’impasse après la rencontre du 2 juillet arbitrée par l’Inspecteur Général du Travail. L’employeur avait sollicité et obtenu de la délégation syndicale un délai de 20 jours. Cela devrait lui permettre de collecter l’argent qu’il faut pour solder la paie du mois de janvier 2013 en cours. Petite parenthèse, à la SCPT les salaires sont libérés par tranche, fractionnés et fixés en pourcentage. La paie du mois de janvier 2013 se trouve ainsi à sa 6ème tranche. Las de continuer à danser sur ce rythme, les travailleurs de la SCPT ont exigé de l’employeur d’aller tout droit au but en soldant la paie du mois de janvier 2013. Ce qui ne sera pas fait malheureusement.
En lieu et place, il leur a été proposé 13.5% de salaire. La tension est davantage montée dans les rangs des travailleurs qui dénoncent la complicité de certains délégués syndicaux. Toutefois, il a été annoncé tard dans la soirée que les discutions se poursuivaient entre les deux parties. Les travailleurs attendent par conséquent’ de savoir le montant retenu devant solder la paie du mois de janvier en cours.
A noter que la SCPT totalise à ce jour plus de 60 mois d’arriérés de salaires. Pour autant que ses comptes en banque demeurent séquestrés par la primature, le problème reste insoluble. En attendant, cadres et agents de cette méga entreprise se posent la question de savoir où vont les recettes générées par La fibre optique et d’autres produits de la SCPT? Dans ce cas de figure, la tension est davantage perceptible comme on l’a remarqué lors de la dernière assemblée générale des travailleurs. Forts de ce qui précède, ces derniers avaient décidé, séance tenante, d’adresser un préavis de 72 heures à l’employeur afin qu’il trouve une solution à cette préoccupation. Faute de quoi, un arrêt de travail allait être observé à partir de lundi prochain. Les travailleurs de la SCPT demeurent catégoriques. Le comité de gestion doit plier bagages en cas de persistance du statu quo. Pour sauver sa peau, l’employeur et sa suite n’ont d’autres ressources que de satisfaire à l’exigence salariale des travailleurs.
Comme on peut le constater, le comité de gestion en place à la SCPT se trouve désormais installé sur une chaise éjectable à cause du climat malsain qu’il a installé délibérément au sein de cette entreprise. Jamais les salaires des travailleurs n’avaient chuté aussi bas. Pauvreté et misère ne se sont jamais manifestées de manière aussi dramatique.
En ce qui le concerne, l’employeur reproche à l’intersyndical de ne pas prendre en compte les différentes démarches qu’il mène auprès du Premier Ministre pour obtenir l’application de la clé de répartition s’agissant de la quotité des salaires. Ce, en vue d’envisager la paie du personnel au niveau de la Sofibanque.
Il est de bonne guerre pour le gouvernement qui se bat pour améliorer la condition sociale des travailleurs congolais, de s’impliquer activement dans la recherche des solutions aux différents problèmes qui se posent au sein de cette entreprise publique. Inutile de rappeler que les travailleurs de la SCPT ont également droit à la vie comme tout le monde.
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