Stephen Bwansa venge Lumumba et M'zée Kabila avec sa thèse de "politique du feu vert".

Dans une analyse profonde où il tire certaines leçons de la Bible, Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine estime qu’il est important de maintenir le programme de développement pour la modernité de la RDC.

Pour lui, en cette période où le pays commémore ses deux martyrs, M’zee Laurent-Désiré Kabila et Patrice-Emery Lumumba, il faut continuer la lutte, pour contribuer au changement de la vie du peuple à travers le travail et la reconstruction. C’est ce qui constitue l’ultime moyen susceptible de venger ces deux soldats du peuple.

Pour Stephen Bwansa, le pays a désormais besoin d’un seul martyr

A l’en croire, le pays a désormais besoin d’un seul martyr. II s’agit ici de l’élimination de la pauvreté, qu’il faut chasser à tout prix, à travers ces commémorations interpellatrices. "Pourquoi la mort si méchante, cruelle, qui fait couler les larmes, révolte notre corps, fait en sorte que nos nerfs deviennent tendus à cause de ces deux journées ?", sont des questions que, selon lui, les Congolais devraient se poser les 16 et 17 janvier de chaque année.

Unité nationale

Pour lui, la cohésion nationale se fait prévaloir par l’intérêt du partage adéquat des richesses, gage de l’amour de la patrie. Mais, la démocratie est un besoin qu’il faut adapter aux réalités de la nation. Il s’agit ici, d’une volonté suprême du peuple par le peuple et pour le peuple, de jouir du pouvoir légué à ses représentants en vue de sauvegarder son intérêt et sa souveraineté. Et, ladite démocratie varie selon les époques et civilisations.

Il croit dur comme fer que, la distribution adéquate des richesses de la RDC est le seul facteur qui peut maintenir l’unité nationale et renforcer l’amour de la nation congolaise. D’autant plus que, les trahisons connues sont généralement constituées des intérêts économiques que politique. "La défense idéologique du parti politique que la plupart la abandonnent pour entrer dans des assemblées et unions sacrées ou sainte, soit-elle, cache des mains noires qui jouent avec le temps en créant des prophètes, messies et Moïses", relève Stéphane Bwansa.

Il pense qu’en ce 21ème siècle, l’unité nationale devrait se définir comme le lien par affinité des membres d’une même nation, reposant sur un ensemble d’éléments communs éthiques et sociaux.

A l’époque, les Congolais étaient perçus par certains étrangers comme un peuple dont l’unité n’était que slogan. Cela, après avoir fondé leur thèse sur la fragilité de l’unité, entendu les multiples langues, dialectes et traduction culturelle. A cela s’ajoute la religion d’évangélisation de première heure, avant la colonisation qui avait un rôle moral et spirituel pour les princes de l’église dont quelques prêtres de l’époque préféraient plutôt servir leurs Gouvernements. Ce qui a poussé les organismes de l’époque d’affirmer : "ils ne sont pas un seul peuple ".

Stephen Bwansa cogite sur le fait que, la lutte des pères de l’indépendance avait trouvé d’autres obstacles entretenus par les convictions de l’étranger.

D’autant plus que, les variétés culturelles et linguistiques ne peuvent pas constituer une base de division nationale, comme il se racontait. Si non, le monde aurait disparu. "La pensée du Congo comme un peuple divisée avait plus de connotation d’intérêt économique", insiste-t-il.

Travail pour développement

En effet, la marche vers le développement doit être caractérisée d’abord par un travail sans relâche, pour accompagner la vision du Chef de l’Etat élu démocratiquement. Car, c’est lui dont la mission consiste à changer l’image du Congo à travers une modernité digitale verte pour le bien-être du peuple.

Puisant ses exemples de la Bible, il pense que, la marche du peuple d’Israël vers la terre promise par l’entremise de Moïse n’était pas un acquis d’avance. Seules les personnes qui avaient confiance aux promesses n’ont pu verser dans la trahison. C’est pourquoi, ils ont accepté de travailler en marchant au lieu de retourner en arrière. C’est cette foi qui leur a permis de palper les réalités de la manne cachée.

Ici, Stephen Bwansa fait la lecture selon laquelle, l’histoire est aussi une occasion que le temps offre pour reconstruire dans des nouvelles perspectives, dans le but de relever les défis du présent. "L’histoire ne fera notre force que, si et seulement si, elle permet dès à présent d’en tirer les fruits du changement du quotidien de l’homme", réfléchit-il.

Il considère de ce fait que, le vrai problème du Congo n’est pas que politique et démocratique, mais de droit, pour servir d’équité ou d’équilibre dans les chaînes de distribution des richesses.

Ainsi, propose-t-il des Ministère Clefs du Gouvernement Central, qui devraient accompagner la vision du Président de la République. Les catégorisant en trois, il estime que, tous sont importants, mais il faut des Ministères stratégiques dont les résultats doivent atteindre les objectifs assignés.

Dans la catégorie du Ministère stratégique des Productions du Développement national, sept postes sont proposés entre autres, l’agriculture et l’élevage ; le développement rural ; la sécurité l’intérieure ; Défense Nationale ; le Plan ; Commerce ; la Coopération.

En matière des Ministères stratégiques de Production et du Développement national, Stephen Bwansa relève l’Agriculture, l’Elevage et Pêche ; Développement rural ; Sécurité Intérieure ; Défense Nationale ; le Plan ; l’Enseignement supérieur ; Genre, Habitat ; Recherche scientifique ; Sport ; Culture et Art. Et, la dernière catégorie concerne les Ministères Stratégiques pour le Développement National, Régional et International. Ici, il en distingue sept : l’Industrie ; le Commerce ; Coopération Internationale ; Affaires Etrangères ; Économie ; Finances ; Santé Publique.