Fonds bleu : Sassou Nguesso défend le Bassin du Congo au Maroc !

« Nous avons l’aval de tous les pays concernés par les forêts du Bassin du Congo dont la RDC est le gros morceau. L’initiative vise la gestion rationnelle de 220 Millions d’hectares de forêt et le fleuve Congo et ses affluents sans compter la biodiversité qui est d'une contribution géo-écologique au monde », a déclaré le Président du Congo Brazza devant la presse, ce mardi 15 novembre 2016 dans la soirée dans la salle Rabat.

Pour lui, il était temps que le monde s’arrête pour redonner de l’importance à cet espace qui est le 2ème poumon du monde. Il a rassuré, d’ailleurs, qu’il a l’approbation de tous les autres Etats concernés de près et de loin par ce fond bleu pour le bassin du Congo. Il a cité l’Angola, la Centrafrique, la République démocratique du Congo (qualifiée de gros morceau), le Gabon, la Guinée équatoriale, la Tanzanie, le Cameroun, le Rwanda, le Burundi et son Congo qui se partagent le Bassin du Congo avec tout ce qu’il contient comme séquestration influençant sur le développement durable dans plusieurs secteurs de la vie sociale.

Ce fonds compte mobiliser 100 millions de dollars par année pour venir en appui aux projets existants dans ce secteur permettant ainsi aux riverains d’être intégrés et de bien gérer ce réservoir mondial de carbone.

Evoquant les fonds existants déjà, le président congolais a affirmé que le Fonds bleu est venu en appui et non en parallèle. D’où, l’occasion de sa venue à la COP22 avec les chefs de délégation des autres pays engagés pour convaincre les partenaires internationaux à les accompagner dans ce projet initié en collaboration avec la Fondation Brazzaville pour la paix et l’environnement.

Pendant ce temps, dans le pays du « gros morceau », les politiques se battent jusque-là pour le positionnement politique.