Politique
Nommé le 10 octobre dernier par le président de la République, chef de l’Etat en qualité de coordonnateur du Comité exécutif du mécanisme national de suivi, Denis Kalume Numbi s’est retrouvé hier, jeudi 10 novembre, au siège de son institution face à la presse.
Cette rencontre a été un moment pour le coordonnateur exécutif de parler de sa structure et des missions qui lui sont dévolues dont celles de faire le suivi et d’évaluer la mise en œuvre de 6 engagements nationaux, pris par le chef de l’Etat au titre de l’Accord d’Addis-Abeba et ceci pour rebâtir la paix et booster le développement de notre pays, à travers ces 6 engagements, ainsi qu’à travers les multiples réformes qu’ils induisent. Le général Denis Kalume a cependant reconnu que pour que ces réformes aboutissent, il faut un accompagnement citoyen, il faut une appropriation et il faut une adhésion du peuple congolais.
C’est donc ici, dira-t-il, que se situe la raison principale de la dernière rencontre qui vise en fait à créer un partenariat avec les médias pour communiquer et expliquez à tous nos concitoyens : - c’est quoi l’Accord cadre d’Addis-Abeba – quels sont les engagements nationaux pris par le chef de l’Etat et enfin quelles seront les retombées positives pour notre pays, si nous nous mobilisons tous ensemble, dira Denis Kaluma Numbi, pour la mise en œuvre de ces engagements et si des multiples réformes qu’ils induisent connaissaient un aboutissement heureux.
En initiant cette rencontre avec la presse, en traçant au cours de cette rencontre les grandes lignes de son action à venir, Denis Kalume imprime déjà sa marque et prend ses marques. Une façon de dire que l’Accord d’Addis-Abeba ne se résume pas à ce qui se dit dans la rue.
De la conférence
Dans les différentes interventions enregistrées au cours de cette conférence de presse, les préoccupations des chevaliers de la plume et du micro ont tourné autour du plan de communication du MNS (Mécanisme national de suivi) nouvelle formule, sur la paix qui continue à être perturbée dans l’Est 3 ans après la signature de l’Accord cadre, sur le retard pris dans le mise sur pied du Conseil consultatif, l’état des lieux du MNS après sa prise de fonction, le rapatriement des éléments du M23, les relations MNS-Monusco, sur la situation sécuritaire au vu de la situation à l’Est ou Nord-Katanga et dans le centre du pays, etc.
Répondant aux préoccupations des uns et des autres, Denis Kalume Numbi a reconnu la complexité de la situation, il est cependant revenu sur la bonne volonté du chef de l’Etat d’instaurer dans la sous-région un climat de paix propice à un développement partagé. Cependant cette vision du chef de l’Etat n’est pas partagée par certains partenaires de mauvaise foi qui ne semblent pas jouer correctement le jeu.
Quant à l’état des lieux du MNS, Denis Kalume a reconnu que beaucoup a été fait mais cela ne l’empêche pas de restructurer le MNS, une façon de dire peut-être que certaines personnes n’étaient pas à leur place.
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