Economie
Les assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) aux Etats Unis ont entamé, le 7 octobre à Washington, leur ligne droite. Deux jours d’échanges et de discussions entre d’un côté, les staffs de la Banque mondiale et du FMI, et de l’autre, les différentes délégations des pays membres qui ont fait le déplacement de la capitale fédérale américaine.
Les ministres des Finances des pays francophones à faible revenu se sont donc réunis, avec l’ensemble des pays membres de la Francophonie, pour échanger sur des questions relatives au financement du développement. La rencontre a été présidée par le ministre chargé du Sénégal émergent, Abdoul Aziz Tall, et co-présidée par le ministre des Finances et du Budget de Madagascar, François-Maurice-Gervais Rakotoarimanana, et le ministre des Finances du Cameroun, Alamine Ousmane Mey.
Les ministres ont pris connaissance des travaux que les pays francophones à faible et moyen revenus ont menés pour la mobilisation des ressources intérieures en 2015-2016.
Dans les conclusions de ces travaux, ils ont jugé que les recettes fiscales et les financements concessionnels innovants sont des composantes majeures de la mobilisation des ressources intérieures et que des mesures sont nécessaires pour éviter de recourir à des sources de financement plus onéreuses, conduisant à une dette insoutenable.
Plusieurs recommandations ont été formulées dans ce sens.
Les ministres ont fait le constat suivant lequel, pour atteindre les Objectifs du développement durable (ODD), même en tenant compte d’un large appel aux financements du secteur privé, les pays devront mobiliser annuellement 1 500 milliards USD supplémentaires par rapport aux montants nécessaires aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Au moins 250 millions USD par an devront être affectés à l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques. Ils notent que le financement public est indispensable, car il permet d’atteindre les pays et populations les plus pauvres, de s’attaquer directement aux causes de la pauvreté et des inégalités, et de fournir le capital humain et physique essentiel au développement durable.
Par ailleurs, ils ont relevé que, durant les deux dernières années, certains pays ont accru, de manière significative, leur aide publique au développement et leur coopération Sud-Sud. Toutefois, en dépit d’une amélioration progressive de leurs perspectives économiques, ils estiment que les financements concessionnels de beaucoup d’autres pays « stagnent, se réduisent ou sont orientés vers de nouvelles urgences telles que l’accueil des réfugiés ou la sécurité ».
Compte tenu du fait que l’adoption des ODD impose un changement d’échelle des financements pour le développement, les ministres des Finances des pays à faible revenu de l’espace francophone pensent qu’« il est nécessaire que les financements concessionnels doublent d’ici à 2025 et les donateurs devront faire des progrès rapides pour atteindre cet objectif ».
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le ministre chargé du Sénégal émergent, Abdoul Aziz Tall