Economie
D’après certains experts, l’instabilité qui s’installe petit à petit au pays maintient l’économie congolaise au bas de l’échelle. Malgré l’indisponibilité des chiffres exacts en termes de pertes subies par le monde des affaires de suites des pillages, les experts affirment que les violences qu’ont connues bon nombre de pays sont lourdes des conséquences dans le monde des affaires.
Analyste et stratège économique, Al Kitenge estime que les pertes enregistrées à la suite des violences ne peuvent être réduites au seul monde des affaires.
« On ne parle plus du monde des affaires uniquement. On est passé aux vies humaines, aux biens privés détruits durablement et l'étendue géographique des dégâts dépasse la seule ville de Kinshasa. Personne ne peut donner un chiffre exact. Mais les pertes sont bien évaluées bien au delà de 50 millions de dollars américains entre la valorisation des dégâts, les manques à gagner des entreprises et des ménages, les pertes d'emplois durables, les opportunités volatilisées... c'est fort dommage », a-t-il fustigé.
Pour l’expert, l’on est bien en face d’une contrainte nationale. Le ralentissement des initiatives économiques ont un prix, poursuit-il, même s'il est invisible. Allusion faite aux deux cimentiers qui entrent en production bientôt.
Selon cet expert des questions économiques, le premier risque que peut entrainer l’instabilité s’identifie - de manière globale - sur la réputation, mais aussi sur le plan financier et touristique.
En pareilles circonstances, affirme-t-il, les ennemis de la République en profitent pour peindre en noir, sans espoir et remonter l'indice de risque très haut. Cela induit, ajoute l’expert, un coût encore plus élevé des emprunts extérieurs sans compter les délais de mise à disposition.
Pour lui, le pays risque de connaitre un choc immédiat et cela pour longtemps. « Nous observerons un abandon des projets portés par les derniers courageux qui étaient prêts à avancer malgré les doutes liés aux incertitudes électorales en Afrique », a-t-il fustigé.
.
Al Kitenge est d’avis que « l'instabilité politique chasse les investisseurs classiques qui ont besoin de visibilité à moyen terme et à long terme ». Les quelques rares qui restent, indique-t-il, sont ceux des opérateurs déterminés à réussir un ou des coups pour disparaître et les commerçants qui intègrent le risque, le valorisent et privilégient les importations en lieu et place de la production locale, prennent un engagement envers l'économie domestique.
Au finish, l'instabilité politique, selon Al Kitenge, induit la précarité socio économique des plus faibles et menace cycliquement tout espoir de reprise ainsi que tout sentiment de solidarité.
Quant aux précautions à prendre, Al Kitenge est pessimiste. « Aucune précaution ne peut être suffisante dans ce cas, malheureusement », prévient-il. Ce qu’il faut craindre, selon l’expert, c’est le fait que les opérateurs économiques vont répercuter les pertes sur le consommateur en augmentant les prix... pour compenser le manque à gagner et réaliser des provisions et couvrir les risques assurés ou non. Le plus regrettable, affirme-t-il, ce sera la disparition des PME fragiles. « Dieu seul sait qu'elles sont nombreuses et sensibles », conclut-il.
Du côté de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), l’on estime qu’il est encore tôt d’établir un bilan définitif avec des chiffres exacts.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Qatar: Felix Tshisekedi rencontre Kagame à Doha pour discuter de la guerre à l'Est
18.03.2025, 24 commentairesPolitique Crise en RDC : « Le problème est bien plus profond qu’on ne le pense » (Joseph Kabila)
18.03.2025, 18 commentairesPolitique Guerre dans l'Est : « Félix Tshisekedi a humilié le pays après sa rencontre avec Paul Kagame » (Ensemble de Katumbi)
19.03.2025, 9 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance