Démêlées judiciaires : Qui se plaint contre Mopao Mokonzi (MM) ?

Les réseaux sociaux se sont emparés de ces démêlées judiciaires, la toile se déchaîne sur le patron du groupe Quartier Latin International, Koffi Olomide, le Rambo, Quadra Kora Man, Mopao Mokonzi (MM), Songe ya Mbeli, Koff le Prof, la Star des Stars, etc.

Sous le coup du mandat d’arrêt provisoire, le « Patron de la musique congolaise » est écroué au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Makala depuis le mardi 26 juillet dernier. D’après l’avocat-conseil de Koffi Olomide, le dossier judiciaire est vide. Autrement dit, personne n’a, jusque-là, porté plainte contre son client. Le Député national Zacharie Bababaswe n’aurait fait qu’une dénonciation verbale. C’est plutôt la victime, en l’occurrence, la danseuse Pamela, ou la justice kenyane qui devrait porter cette affaire auprès des instances judiciaires congolaises. Ce qui n’a pas été fait. Alors pourquoi cet artiste de renommée internationale croupit à la prison centrale de Makala ? Pendant que l’instruction se poursuit, Koffi Olomide devrait, logiquement, bénéficier de la liberté provisoire. Serait-ce de l’acharnement contre sa personne ? C’est toujours possible.

«Une faute avouée est à moitié pardonnée », dit une sagesse populaire. Au lendemain de son retour forcé à Kinshasa, le patron du Groupe Quartier Latin International est passé sur le plateau de la télévision nationale, à l’émission « Karibu Variétés » de grande audience, pour demander publiquement pardon à sa danseuse, aux femmes, aux mélomanes, aux autorités de son pays de même qu’à celles de la République du Kenya où s’est produit l’incident malheureux. C’est donc une affaire à dédramatiser. Ce célèbre artiste musicien est-il le seul dans ce Grand Congo à porter la main sur une femme ? Beaucoup le font !!! Alors pourquoi une telle hypocrisie ? Certes, tout acte de violence sur la femme doit être condamné avec force. Mais, rares sont ceux qui montent au créneau pour dénoncer des actes de violence des femmes dont sont victimes certains hommes. La justice doit être juste et équitable, et surtout, éviter les deux poids, deux mesures.

Il sied de rappeler que l’artiste Koffi Olomide a regagné, dans la matinée du samedi 23 juillet 2016, la RDC sans son passeport resté entre les mains de son producteur congolais que les Kenyans ont fait marcher avant d’autoriser l’organisation de ce spectacle manqué. Car, environ cinq mille billets vendus ont été remboursés. Aux alentours de six heures du matin, mardi 26 juillet, des éléments de la Police nationale sont allés cueillir Koffi Olomide dans sa luxueuse résidence de Mont Fleuri, dans la commune de Ngaliema. Il a donc été acheminé au Parquet sur ordre du Procureur Général de la République. Le même, le Rambo a été conduit à la prison de Makala, après un interrogatoire serré, toute la journée du 26 juillet 2016. Cette question lancinante revient tout le temps à l’esprit : Qui est le plaignant ou la plaignante ? Mystère… Nous reviendrons sur ce feuilleton judiciaire qui tient en haleine des millions de mélomanes.