Politique
Au lendemain des attaques terroristes du 22 mars 2016 qui ont semé la mort et la désolation à Bruxelles, le Gouvernement congolais qui compte par ailleurs quelques-uns de ses fils parmi les victimes de ce crime que rien ne saurait justifier, exprime sa compassion et adresse au peuple frère de Belgique ses condoléances les plus attristées.
Conscient du lien avéré entre anonymat et criminalité, le Gouvernement congolais a toujours privilégié des mesures visant la protection inconditionnelle de la société contre tous ceux qui, sous des prétextes les plus divers, s’estiment en droit de poser des actes sans être vus ni connus. Il espère que tous ces événements nous mettront d’accord quant à la nécessité d’en finir avec toute complaisance susceptible de nourrir l’obscurantisme, l’anonymat et l’irresponsabilité qui sont les terreaux propices au terrorisme.
Après les attentats meurtriers de 2015 à Paris et de cette année notamment à Ouagadougou, Bamako et Abidjan; après les massacres ininterrompus de Congolais dans le Grand Kivu, la Belgique vient à son tour d’être frappée par la barbarie aveugle du terrorisme qui n’épargne décidément aucune région de la planète. En effet, hier mardi 22 mars 2016, des terroristes ont semé la mort et la désolation à Bruxelles.
Au nom du peuple congolais qui compte par ailleurs quelques-uns de ses fils parmi les victimes de ce crime que rien ne saurait justifier, le Gouvernement congolais exprime sa compassion et adresse au peuple frère de Belgique ses condoléances les plus attristées.
Au-delà de la révolte qu'inspire cette tragédie, et des hommages aux malheureuses victimes, le temps est venu pour qu'un front commun des nations civilisées se mette enfin en place, contre ces crimes odieux qui ne font que se répandre. L’expérience des officines terroristes tapies dans la paisible ville de Bruxelles, que les Congolaises et Congolais apprécient tant, prouve, si besoin en était encore, que le terrorisme se nourrit de la clandestinité et de l’anonymat.
C’est dans cette optique que, conscient du lien avéré entre anonymat et criminalité, le Gouvernement congolais a toujours privilégié des mesures visant la protection inconditionnelle de la société contre tous ceux qui, sous les prétextes les plus divers, s’estiment en droit de poser des actes sans être vus ni connus.
L’appel à l’enregistrement de tous les usagers des téléphones portables ainsi que de toutes les personnes morales et ONGs qui fonctionnent en marge de la légalité participe de cette dynamique. Les donneurs des leçons peuvent se rendre à l’évidence de l’absurdité de leur démarche visant à stimuler, encourager, financer et protéger divers groupes pour lesquels l’anonymat participerait des libertés fondamentales.
Que le terrorisme se soit furtivement introduit dans notre pays par le Nord-Kivu, avec son cortège des massacres aveugles des populations innocentes, et que cette province soit en même temps devenue la tanière de l’activisme associatif clandestin, n’est guère une coïncidence. Les derniers événements à l’Université de Goma où certains locaux ont été incendiés par des inconnus, mardi dernier, au moment même où des innocents se faisaient tuer à Bruxelles, en sont une illustration.
Le Gouvernement congolais espère que tous ces événements mettront d’accord les bonnes consciences, quant à la nécessité d’en finir avec toute complaisance susceptible de nourrir l’obscurantisme, l’anonymat et l’irresponsabilité, qui sont les terreaux propices au terrorisme.
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