Industries extractives : la contribution directe du secteur au budget 2013 fut de $1.023 million, selon ITIE

Selon le rapport final de l'ITIE 2013, rendu public tout récemment à Kinshasa, la contribution directe du secteur au budget de l’exercice 2013 a été arrêtée à 1.023 million de dollars américains, représentant 69,6% des revenus générés par ce secteur.

Le secteur minier est le premier contributeur au budget de l’Etat avec un total de 575,7 millions de dollars américains, soit 545,5 millions provenant des sociétés minières et 30,2 millions des entreprises minières du portefeuille de l’Etat (EPE), représentant 55,8% des recettes budgétaires provenant du secteur extractif.

Le secteur pétrolier avait contribué au budget du même exercice à hauteur de 447 millions de dollars américains dont 446,8 millions des sociétés et 0,2 millions de COHYDRO. Le rapport ITIE 2013 indique également que les recettes déclarées par les sociétés minières et pétrolières allouées aux fonds propres des agences financières de l’Etat (AFE) s’élèvent respectivement à plus de 252.392.000 USD, représentant un total de 18% du revenu du secteur extractif.

Sur le plan social, les paiements sociaux déclarés par les sociétés minières et pétrolières représentent un total de 3% du secteur extractif. Les revenus du secteur des hydrocarbures déclarés à la même période avaient connu une hausse, passant de 462.659.000 USD en 2012 à 467.604.000 USD en 2013, souligne le rapport.

Les données économiques ci-haut présentées révèlent que la contribution macroéconomique de ce secteur dispose globalement d’un profil d’une pyramide inversée avec une contribution significative au titre des exportations et une moindre contribution dans d’autres indicateurs tels que les recettes ordinaires de l’Etat, le Produit intérieur brut (PIB) ou encore l’emploi.

Les exportations représentent 98%, les recettes ordinaires de l’Etat 29%, le PIB 21% et l’emploi 6% du revenu du secteur extractif. La production minière annuelle de différents produits au cours de l’exercice 2013 est de loin inférieure par rapport aux données recueillies en 2015 non encore certifiées et conciliées par l’Initiative pour la transparence des industries extractives.

Il s’agit notamment du cuivre qui a vu sa production multipliée par deux en 2015, soit 1.609.038,63 tonnes contre 919.588 tonnes en 2013, le cobalt 83.529.086 tonnes en 2015 contre 76.517 tonnes. Le diamant a connu une hausse spectaculaire de l’ordre de 15.753.487,33 carats en 2015 contre 17.624 carats seulement en 2013 ; et du wolframite 106,36 tonnes en 2015 contre 60 tonnes en 2013, souligne la source.