Gouvernement d'Union Nationale: « La guerre de l’Est est une affaire nationale et non de Tshisekedi seul », Frédéric Kibassa

L’opposition de la République démocratique du Congo (RDC) a été invitée par un acteur politique à prendre conscience de la portée nationale de la guerre d’agression qui ne constitue pas une affaire individuelle du Chef de l’État congolais, à la 4ᵉ journée des consultations politiques, à Kinshasa, capitale congolaise.

« Il faut dire que l’attitude de l’opposition est une posture politique normale vu les circonstances et on ne doit pas se fatiguer pour ça. Les opposants doivent noter que cette guerre n’est pas faite pour le Président de la République plutôt à la République démocratique du Congo, avec tous ses fils et filles. Et que quand ça crépite dans l’Est, quand on tue les gens, ce sont ceux de gens de la majorité ou de l’opposition », a répondu Frédéric Kibassa, leader du regroupement politique « UDPS-Kibassa », à une question de la presse sur l’absence de l’opposition aux consultations.

« Le pays a des problèmes beaucoup plus sur le plan sécuritaire et qu’il est question pour le Président de la République d’arriver à ramener tous les enfants du Congo, ensemble pour que nous puissions défendre notre pays », a-t-il renchéri.

D’après lui, on doit mettre nos égos de côté. On doit se sublimer pour le bien de la nation et aujourd’hui cette nouvelle concertation autour du conseiller spécial du président de la République permet aux uns et aux autres, à toutes les forces vives de pouvoir s’exprimer, afin que le Chef de l’Etat, en dernier ressort, puisse prendre ses responsabilités, et de nous amener sur la bonne direction. Et que le pays puisse recouvrer son intégrité territoriale.

Débout pour stopper le génocide dans l’Est

Dans ses déclarations, Frédéric Kibassa a aussi alerté les forces vives congolaises sur les crimes qui se commettent au quotidien dans les territoires sous occupation de l’armée rwandaise.

« Nous voulons ici juste souligner que la situation dans l’Est ne doit pas être prise à la légère. C’est un génocide qui se passe dans l’Est. Il était question que l’on puisse répondre à l’appel du Chef de l’État », a-t-il renchéri.

« Notre souci le plus cher aujourd’hui est que les Congolais puissent se mettre ensemble, nous battre pour la souveraineté de ce pays.

Et que nous puissions protéger l’ensemble des Congolais, particulièrement ceux qui sont dans l’Est qui, sont en train de vivre des atrocités », a insisté Frédéric Kibassa.

Il convient de noter que seuls les regroupements politiques, membres de la majorité parlementaire, ont répondu jusque-là à l’invitation du conseiller spécial du Président de la République, Eberande Kolongele, depuis le lancement, au début de cette première semaine, des consultations politiques initiées par le Chef de l’État.