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Présidentielle américaine : Trump bientôt sacré candidat républicain, Biden défend sa candidature

2024-07-13
13.07.2024
2024-07-13
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Des silhouettes du président américain Joe Biden et du candidat républicain à la présidentielle Donald Trump exposées dans une boutique de souvenirs à Washington, aux États-Unis, le 10 juillet 2024. © Yves Herman, Reuters

Donald Trump assiste samedi à la grande convention républicaine qui devrait sceller son sacre comme candidat républicain. De retour en campagne, Joe Biden a de son côté balayé une nouvelle fois vendredi les spéculations sur son retrait de la course à la Maison-Blanche en maintenant sa candidature, cette fois ci avec un soutien de poids, celui de la figure de la gauche américaine Bernie Sanders.

Quatre jours de discours, de folklore politique, pour à la fin couronner Donald Trump : les républicains se réunissent à partir de lundi à Milwaukee, dans le Wisconsin pour leur grande convention, qui risque toutefois d'être parasitée par les débats autour de la candidature de Joe Biden. "Je vais bien" a insisté ce dernier vendredi 12 juillet, pour son retour en campagne dans le Michigan.

Élus, bénévoles, militants à la casquette rouge et tout ce que le pays compte de journalistes politiques convergent ce week-end vers cette ville du Wisconsin, à moins de quatre mois de la présidentielle de novembre.

L'objectif premier de cette grand-messe est de désigner Donald Trump, récemment condamné au pénal, comme le candidat des républicains à l'élection.

L'ancien président américain, dont la chute a été mille fois annoncée, a regagné au cours des derniers mois le soutien de l'immense majorité de son parti, en dépit de ses nombreux ennuis judiciaires.

 Son sacre ne fait donc plus le moindre doute et devrait être officialisé jeudi soir, durant un grand raout, ponctué par le lâché de 100 000 ballons rouges, blancs et bleus.

Mystère autour du futur colistier

Autre moment très attendu de cette convention, qui s'étire du 15 au 18 juillet : le discours du futur colistier de Donald Trump, dont le profil est, pour l'heure, encore inconnu.

Trois noms circulent avec beaucoup d'insistance. Celui de l'influent sénateur latino de Floride Marco Rubio, celui du gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, et celui de J.D. Vance, un jeune auteur à succès et sénateur très populaire au Congrès.

À moins que Donald Trump, friand des annonces surprises et bouleversements politiques, n'annonce un profil complètement inattendu. Le milliardaire s'est borné à dire qu'il choisirait "un super vice-président".

La convention, située sur les rives du lac Michigan, accueillera environ 50 000 participants et une kyrielle d'événements, souvent très folkloriques. De nombreux discours, axés sur les principaux thèmes de campagne des républicains : lutte contre l'immigration, criminalité et inflation, sont également au programme.

L'inconnue Biden

Mais une inconnue risque de peser tout au long de cette grand-messe : le candidat Donald Trump sera-t-il bien opposé à Joe Biden lors de l'élection de novembre ?

La candidature du président démocrate de 81 ans tangue violemment depuis son débat catastrophique face à son rival républicain, le 27 juin.

Plusieurs élus, éditorialistes, et stars d'Hollywood ont déjà demandé explicitement au dirigeant de renoncer à se représenter, ce qu'il a pour l'instant refusé de faire.

Reste à savoir si Joe Biden va, in fine, céder la place. Cela donnerait évidemment lieu à des rebondissements sans nom chez les démocrates, mais pourrait aussi grandement troubler les républicains - qui seraient alors obligés de revoir sur le tas toute leur stratégie électorale.

Le camp Trump a jusqu'ici placé l'état de forme du président démocrate au centre de sa campagne et multiplie les publicités électorales mettant en scène un Joe Biden gaffeur, bégayeur, qui trébuche.

Autant d'arguments qui pourraient subitement se retourner contre eux si l'actuelle vice-présidente Kamala Harris, 59 ans, venait à être opposée à Donald Trump, 78 ans.

"Je vais bien" insiste Joe Bien

"Il y a eu beaucoup de spéculations dernièrement. Que va faire Joe Biden ? Est-ce qu'il va rester dans la course ? (...) Voici ma réponse : je suis candidat et nous allons gagner", a lancé vendredi Joe Biden à ses partisans à Detroit, grande ville du Michigan.

De retour en en campagne, le candidat démocrate a balayé une nouvelle fois les spéculations sur son retrait de la course à la Maison Blanche, électorale vendredi dans le Michigan.

"Je vous promets que je vais bien", avait ajouté plus tôt le démocrate de 81 ans dans un restaurant de Northville, dans la banlieue de Detroit, répondant aux critiques sur ses capacités à mener le pays.

Pour battre Donald Trump en novembre, il lui faudra absolument remporter le Michigan, un État industriel de la région des Grands Lacs.

Joe Biden a attaqué son rival, le présentant comme "une menace pour la nation". Il a dénoncé le "projet 2025", un vaste programme de gouvernement portant l'empreinte de la droite radicale, et avec lequel l'ancien président Donald Trump cherche à prendre ses distances, bien qu'il ait été rédigé par de proches alliés.

"Les Américains veulent un président pas un dictateur", a-t-il déclaré, faisant référence à la déclaration de Donald Trump, affirmant qu'il serait un dictateur "pour un jour".

Soutien de Bernie Sanders

Joe Biden a reçu un soutien de poids samedi, la figure de la gauche américaine Bernie Sanders ayant appelé au maintien de la candidature du président démocrate de 81 ans.

"Assez! Joe Biden n'est peut-être pas le candidat idéal, mais il sera le candidat et doit être le candidat. Et avec une campagne efficace qui parle aux familles travailleuses de leurs besoins, il va non seulement battre Donald Trump, mais le battre largement", a déclaré le sénateur de 82 ans dans une tribune au New York Times, appelant les démocrates "à cesser les chamailleries et pinaillages".

Gaffes en cascades

Lors d'un événement ayant précédé la conférence de presse, le président américain a annoncé le "président Poutine" alors qu'il voulait accueillir le chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s'est aussitôt repris.

Ensuite, devant les journalistes, il a mentionné "le vice-président Trump", au lieu de sa vice-présidente Kamala Harris, pour la plus grande joie de son adversaire. "Beau boulot, Joe!", a persiflé Donald Trump.

"Cela fait 40 ans que Joe Biden fait des gaffes, il en a fait quelques-unes hier soir et il en fera probablement d'autres", a commenté son porte-parole Michael Tyler.

Communiqué après communiqué, ce sont maintenant près d'une vingtaine de parlementaires qui ont demandé à Joe Biden de se retirer de la course à la Maison-Blanche.

Gel financier

Le président a-t-il gagné assez de temps pour véritablement se relancer ou n'a-t-il fait que repousser un retrait inéluctable ? La réponse sera en partie financière : un brusque assèchement des levées de fonds serait difficile à surmonter pour Joe Biden.

Selon le New York Times, d'importants contributeurs ont suspendu des promesses de dons faites à l'une des plus grosses structures de financement de la campagne de Joe Biden : 90 millions de dollars se retrouveraient ainsi gelés.

Les yeux sont désormais rivés sur deux grandes figures du parti : l'ancienne cheffe de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et l'ex-président Barack Obama.

La première, politicienne d'une habileté redoutable, a demandé avec insistance cette semaine à Joe Biden de "prendre une décision", feignant d'ignorer sa détermination à rester en course. Le second, que l'on a vu faire campagne avec son ancien vice-président, est pour l'instant muet.

La convention des démocrates est prévue du 19 au 22 août, à Chicago.


FRANCE24 / AFP / MCP , via mediacongo.net
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