Perchoir du Sénat : le chef de l’Etat confirme le choix de Sama Lukonde

Ça y est. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui recevait les leaders katangais, en marge de sa visite dans le Haut-Katanga, a déclaré tout son soutien à la candidature de Sama Lukonde pour diriger le Sénat.

C’était en présence de Michel Kabwe, Fabien Mutomb, Dany Banza, Jacques Kyabula et quelques autres personnalités katangaises. Selon une source digne de foi, les leaders katangais en ont profité pour remercier le Chef de l’État pour ce choix du digne fils du Grand Katanga, et ont souligné que le plébiscite qu’il avait reçu lors des élections sénatoriales comme le meilleur élu au niveau national présageait déjà le rôle que le grand Katanga voulait qu’il joue dans les institutions nationales. Ils ont tous réaffirmé leur loyauté au Chef de l’État à cette occasion.

Équilibre au sein des institutions

Il y a une dizaine de jours, les autorités traditionnelles de l’espace Grand-Katanga avaient, dans une déclaration parvenue à Forum des As, sollicité le soutien personnel du chef de l’État à la candidature de Jean-Michel Sama Lukonde au perchoir du Sénat.

Cette demande, d’après les chefs coutumiers, est motivée par la nécessité de maintenir un équilibre au sein des institutions.

Pour ces autorités traditionnelles, il est important de confier la direction du Sénat à une figure du Grand Katanga. Ils ont rappelé que Jean-Michel Sama Lukonde a constamment démontré sa loyauté envers le Président Tshisekedi tout au long du premier mandat de ce dernier.

« Fatshicompatible »

Ce n’est pas tout. Ces chefs coutumiers ont également mis en avant les qualités de Sama Lukonde, notant au passage qu’il a toujours soutenu le Chef de l’État et qu’il représente la deuxième force de l’Union sacrée à travers la dynamique AB.

En un mot comme en cent, le Premier ministre honoraire a été « Fatshicompatible». « Il a eu la confiance du Chef de l’État durant tout le premier mandat, avec qui il garde des rapports très courtois, fruit d’une collaboration fluide durant cinq longues années » , souligne-t-on.

Cela a fini par emporter le choix de Fatshi pour la présidence de la Chambre haute.