Société
L’Office national d’identification de la population (ONIP) de la République démocratique du Congo (RDC) a procédé ce vendredi 26 avril 2024 au cours d’une cérémonie à Kinshasa, à la reprise de l’opération d’octroi de la carte d’identité, début de l’identification de masse après la pause lors des élections de décembre 2023.
« Nous avions commencé depuis le 30 juin de l’année dernière, avec la remise de la carte au premier Congolais d’entre nous, qui se trouve être le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Aujourd’hui, c’est la reprise de l’identification de masse », a indiqué Stanislas Kenza, directeur général intérimaire de l’ONIP.
« Nous avons repris après avoir marqué une pause lors des élections, laissant aussi le temps d’importer les matériels afin que nous puissions faire ce que nous faisons aujourd’hui », a-t-il précisé.
En outre, Stanislas Kenza a souligné qu’il y aura une autre pause après cette nouvelle opération, « pour reprendre à la première semaine du mois de mai, sans arrêt ».
L’opération va débuter dans un premier temps dans les communes pilotes de Bandalungwa, Lingwala, Limete et de la N’sele, et plus tard dans 8 autres communes, avant les 12 restantes, a-t-il dit, précisant que l’opération d’octroi des cartes d’identité est programmée dans les provinces après la clôture de celle de Kinshasa.
Conditions d’octroi la carte d’identité
Le directeur général intérimaire de l’ONIP, Stanislas Kenza, a cité quelques conditions d’octroi de la carte d’identité, notamment être de nationalité congolaise. Il a rappelé qu’il faut être porteur d’une pièce d’identité. Il s’agit, selon lui, de la carte d’électeur, ou d’un passeport ou encore d’un permis de conduire. Ceux qui ne seront pas en possession des pièces d’identité, seront obligés d’apporter trois témoins déjà identifiés par l’ONIP.
Il a par ailleurs relevé que l’ONIP et la centrale électorale congolaise avaient travaillé ensemble, dans le cadre de la mutualisation de l’opération d’identification et d’enrôlement. Une opération qui a été arrêtée pendant l’organisation des élections, selon ce gestionnaire, qui a enfin précisé que la carte d’identité actuellement délivrée aux Congolais aura une validation de 10 ans.
Réactions de quelques autorités
Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta s’est exprimé en ces termes : « Aujourd’hui, ce n’est plus un rêve, mais une réalité. Nous entrons dans une nouvelle marche de notre dignité non seulement nationale, mais aussi internationale. Je crois que c’est un motif de reconnaissance pour tout Congolais. Même si pendant un certain temps, les Congolais, je ne sais peut-être pas, sont devenus tellement extravertis, ils ne savent pas reconnaître ce qui est bien pour eux ».
Pour sa part, le premier président de la Cour de cassation, Élie Léon Ndomba s’est dit satisfait, avant de féliciter le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir permis, trente ans après, aux Congolais de posséder une carte d’identité.
« Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être identifié, de nous dire qu’on est Congolais. Coup de chapeau à tous ceux qui ont travaillé dans le projet. Chaque Congolais aura un numéro unique d’identification », a-t-il dit.
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