Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
mediacongo
Retour

Diaspora

Etats-Unis : nul ne peut tresser sans avoir obtenu une licence !

2015-10-27
27.10.2015 , New York
Diaspora
2015-10-27
Ajouter aux favoris
Des milliers de femmes africaines qui travaillent dans des salons de coiffure aux États-Unis ont indiqué qu’elles risquaient de perdre leur emploi en raison de législations strictes et de formations longues et onéreuses.

Aminata est propriétaire d'un salon à New York. Pour cette femme originaire du Sénégal, obtenir un permis est quasiment impossible car pour cela, il lui faudrait effectuer quelque 300 heures de formation.

Et à un coût de 3 000 dollars, elle a tout simplement peur de devoir fermer boutique. "C’est injuste parce que moi, je faisais déjà ça dans mon pays. On sait déjà ce qu’il faut savoir, ça suffit. Pourquoi devrions-nous retourner à l'école ?".

Tresser sans licence est risqué

Mais tresser sans licence est une démarche risquée passible d’une amende pouvant aller jusqu'à 2 500 dollars à chaque infraction. Parmi les clientes d’Aminata, certaines estiment qu’il s’agit de pratiques à caractère culturel et que le gouvernement ne devrait pas s’en mêler.

"J'aime comme elle me tresse. Je n’ai pas besoin que quelqu'un lui apprenne à faire autrement. Ça n'a aucun sens".

Paul Avelar fait partie de l’équipe d'avocats qui ont intenté des poursuites au nom des coiffeuses.

D’après lui, l’industrie des soins cosmétiques est réticente face à l’arrivée de nouveaux entrants.

"Souvent, ces licences exigent l'équivalent d'un diplôme d'une école américaine. De nombreux immigrants africains n’ont tout simplement pas ce niveau de d'éducation", estime-t-il.

Mais d’autres personnes telles que Rachel Hourston, spécialisée dans le cheveu défrisé, pensent que toutes les coiffeuses devraient passer leur licence, y compris celles spécialisées dans les tresses.

"Nous enseigner quelque chose que nous savons déjà faire"

Christine Mclean avait déposé plainte contre l’Etat d’Arkansas. Cette coiffeuse originaire de la Côte d'Ivoire estimait que ça n’avait aucun sens "de nous faire aller à l'école pendant des heures et des heures pour nous enseigner quelque chose que nous savons déjà faire".

Suite à cette plainte contre des exigences d'octroi de licences jugées "inconditionnelles", l’Etat d’Arkansas a par la suite introduit un projet de loi qui s’il est ratifié, abaissera les frais à 30 dollars tous les deux ans au lieu de 20 000 dollars pour 2 ans d’études.


C’est vous qui le dites :
8931 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant La Belgique envisage de restituer à la RDC les œuvres pillées durant la colonisation
left
Article précédent RDC : Kizo, le bon samaritain

Les plus commentés

Politique « La Constitution des belligérants » sur une pente raide

14.08.2024, 16 commentaires

Société Félix Tshisekedi crée un département d'intelligence économique et financière au sein de l'ANR

13.08.2024, 13 commentaires

Politique Kagame propose à Tshisekedi de s’attaquer conjointement aux FDLR et M23

15.08.2024, 12 commentaires

Politique Conflit RDC-Rwanda : Paul Kagame doute de la présence de ses militaires sur le sol congolais

15.08.2024, 8 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance