Société
À chaque épisode pluvieux de ces derniers jours, les carrefours des avenues Nyangwe et Lutumba Simaro (ex Mushi) dans la commune de Lingwala, à Kinshasa, deviennent le théâtre d’incidents répétés. Des motos dérapent, des passagers se retrouvent dans les eaux stagnantes, des véhicules s’enlisent, et les piétons naviguent à travers des espaces exigus au bord des parcelles. Ce scénario se reproduit à travers plusieurs quartiers de la capitale, provoquant la frustration de la population en cette période électorale. Les candidats à la magistrature suprême et les responsables politiques se voient interpellés face à cette réalité, alors que le scrutin du 20 décembre approche.
Laurent, un trentenaire, rapporte un incident impliquant une moto transportant une jeune écolière au croisement des avenues Nyangwe et Lutumba Simaro. « La moto a glissé sur une bordure en béton devenue invisible sous les eaux », explique-t-il. Pour lui, la priorité du futur président, une fois élu après les élections du 20 décembre, devrait être la construction des routes urbaines à Kinshasa.
« Plusieurs candidats sont en lice. Celui qui sera élu doit penser à nous. Il doit faire de la construction des routes l’une de ses actions majeures. Quant aux députés, ils doivent exiger du gouvernement que le ministre en charge de ces travaux soit tenu responsable », affirme-t-il.
Une femme d’environ 50 ans, propriétaire d’un « Malewa » sur l’avenue Du Plateau, dans la commune de la Gombe, déplore les conséquences des eaux stagnantes sur son commerce informel, spécialisé dans des plats populaires à Kinshasa tels que le fufu, le riz, la chikwanga, les feuilles de manioc et la viande de volaille.
« Ces eaux stagnent pendant au moins 4 jours, sauf en cas de nouvelle pluie. Cela gêne mes clients, qui ont parfois du mal à traverser la route pour venir manger. Les élections arrivent, et les candidats doivent se préoccuper des routes et de la circulation urbaine, faisant partie du bien-être du peuple », déclare-t-elle.
Advertisement
Dans certains quartiers, les véhicules embourbés offrent une opportunité aux jeunes de gagner un peu d’argent. Ils négocient une compensation en francs congolais avec les chauffeurs après les avoir dégagés. « Nous sommes contraints de donner de l’argent à ces jeunes, alors que c’est à l’État de réparer les routes », s’indigne un chauffeur de taxi, communément appelé « Ketch ».
Le 14 octobre 2021, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait lancé le projet « Kinshasa zéro trou », visant à réhabiliter les voies urbaines de Kinshasa pour faciliter la circulation. Les voies secondaires devaient également être reconstruites pour désengorger les axes principaux et éviter les embouteillages. Deux ans plus tard, l’impact de ce projet se fait encore attendre dans la capitale.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Partenariat stratégique RDC-USA : Félix Tshisekedi attendu ce jeudi à Washington
29.04.2025, 15 commentairesPolitique Didier Mumengi invite Félix Tshisekedi et Joseph Kabila à une réconciliation "des braves" pour la paix de la nation
29.04.2025, 12 commentairesPolitique Dossier Matata Ponyo : Kamerhe accuse le président de la Cour constitutionnelle de violer la Constitution
30.04.2025, 11 commentairesPolitique Corneille Nangaa : « L’AFC/M23 va continuer à se battre jusqu’au départ ou démission de Félix Tshisekedi »
30.04.2025, 10 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance