Célébration de la 56ème journée nationale des femmes protestantes

La fédération des femmes protestantes de l’Eglise du christ au Congo (ECC) a célébré, ce jeudi 23 novembre, la 56ème journée nationale de la femme protestante. A cette occasion, un culte d’action de grâce a été organisé à l’église de la 30ème communauté située à Kamalondo. Les femmes des différentes communautés de l'ECC ont pris part à cette rencontre. Celle-ci a tourné autour du thème : "Avec jésus, si nous voulons, nous pouvons".

En effet, la femme en général, et chrétienne en particulier, est pauvre. La plupart dépendent de leurs partenaires hommes.

D’après Georgette Bukasa Kyungu oratrice du jour, c’est l’offrande qui libère une personne de la pauvreté. Alors pour que la femme quitte la pauvreté, elle doit apprendre à offrir.

"Qu’on ne vous trompe pas qu’en faisant 20 jours de prière vous serez délivrée de la pauvreté. Non ! La prière apporte les bénédictions spirituelles. Mais c’est en offrant que Dieu bénit les travaux de nos mains".

Cependant, offrir n’est pas facile, dit Georgette, cela demande la volonté. Car, celle-ci pousse à poser un acte. De ce fait, l’intervenant a suggéré à ce que les femmes soient enseignées sur la manière d’offrir.

"Celui qui a la volonté, a la décision, a l’amour de faire. Chère maman, ne soyons pas les femmes qui pleurent tout le temps. Mais, prenons la décision, levons-nous et faisons de grandes choses".

Les œuvres sociales de la fédération

Toutefois, Miriam Mwepu, présidente de la fédération des femmes protestante, a fait voir aux femmes la destination des offrandes.

Selon ses explications, les offrandes permettent à la fédération d’organiser plusieurs œuvres sociales.

"A travers la ville de Lubumbashi, la fédération prend en charge la scolarité de 20 enfants orphelins. Parmi eux, on note trois à l’école primaires, 16 aux humanités et 1 à l’université. A chaque rentrée scolaire, plus de 100 enfants reçoivent les fournitures scolaires".

En plus, les femmes protestantes assistent les veuves, les prisonniers, les malades dans les hôpitaux, les hospices, des vieillards et les personnes vivant avec handicap.

La fédération  organise également des formations des femmes sur l’entrepreneuriat, le leadership, la transformation, le droit de l’homme et l’agriculture. Plusieurs en ont bénéficiées".

Témoignage

C’est le cas de Christine Kaubo de la 49ème EPROBASEBA qui avait participé à une formation sur les droits de l’homme, à l’issue de laquelle elle est devenue activiste des droits de l’homme.

"Cette formation m’a donné le courage de dénoncer les violations des droits de l’homme, surtout dans les villages où je cultive le maïs. Là-bas il se passe beaucoup de cas de violation des droits de l’homme. Mais, moi, je dénonce toujours. Parfois, je rencontre même le chef coutumier pour défendre les droits de l’homme".

Assy Zwiba témoigne avoir bénéficié d’une formation sur l’agriculture. Ce qui lui a permis d’abandonner la culture de maïs pour le manioc et la banane plantain. "Avec les notions apprises lors de la formation, comme la pluie a commencé, j''ai transplanté les jeunes plantes des bananiers selon ce que j’ai appris. Je sais que ça sera bénéfique pour moi".

Il faut dire cette journée marque la première impression du pagne "Muchristu Mwinda" sous l’initiative de Matthys Singanya. Disons que cette journée est célébrée le vendredi de la troisième semaine du mois de novembre.