Politique
Que de sommets ! Que de grands-messes diplomatiques ! Que de voyages à travers le vaste monde ! Que de discours ! Que de condamnations de l’agression rwandaise mal masquée par la « rébellion -écran estampillée M23 » du haut de toutes les tribunes d’ici et d’ailleurs !
Ce n’est pas encore fini. Kinshasa vient d’abriter le sommet de la CEEAC où à l’agenda traditionnel, la RDC a ajouté avec raison… L'agression rwandaise. Qui aurait à reprocher aux plénipotentiaires rd congolais de sensibiliser tous les voisins de l’Afrique centrale à la violation manifeste par Kigali du droit international ? On n’est jamais mieux servi que par soi-même, dit-on.
Au vu des résultats des assises de la capitale rd congolaise, pas sûr cependant que la réponse de la CEEAC soit à la hauteur des attentes des Congolais. Pas besoin d’être futurologue ni prestidigitateur ni d’avoir une boule de cristal pour prédire la prochaine salve diplomatique, la énième du Président Tshisekedi à partir de Genève ne devrait pas changer fondamentalement la donne. Pas évident, par conséquent, qu’il y ait eu retour sur investissement.
Pas certain non plus que le trésor de diplomatie déployé pour la bonne cause par Kinshasa ait produit vraiment les résultats escomptés. En tout cas, à en juger par des dialectiques mi-chèvre mi-chou articulées à Addis-Abeba, à Luanda, à Nairobi, dans les capitales des partenaires dits traditionnels et même à New-York.
Les mêmes qui n’hésitent pas à appeler » le chat par son nom » sous d’autres cieux, éprouvent toute la gêne du monde à adopter le lexique rd congolais d’agression rwandaise alors que les preuves abondent. Une lecture du droit international à géométrie variable qui renvoie à la » sacro-sainte » loi de l’intérêt et du rapport de force.
Il appartient aux autorités rd congolaises de réaliser enfin que la diplomatie à elle seule ne saurait faire bouger les lignes. Eu égard au statu quo persistant dans l’est, ce n’est pas un poncif que rappeler la phrase du chancelier-stratège Bismarck selon laquelle « la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments ».
Trop de ballets diplomatiques sans assez de balles au front risquent de tourner à un bal diplomatique. Or si la révolution n’est pas un dîner de gala, dixit Mao Zedong, la guerre l’est encore moins.
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