Société
La répression sanglante des manifestations des partis politiques de l'opposition, est loin de prendre fin. Malgré les appels incessants des autorités, les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) s'activent toujours dans la barbarie. Le cas de la répression brutale des militants du parti politique Ecidé laisse entrevoir l'amateurisme des éléments de la PNC, qui usent des armes à feu vis-à-vis des personnes non armées.
Pour dénoncer ce comportement indigne, l'ONG la Voix des Sans Voix (VSV) a tenu un point de presse à son siège de Matonge, au cours duquel elle dit avoir dénombré 21 blessés dont 3 cas graves. Il s'agit de M. Cédric Mangungu dont la jambe droite a été blessée et fracturée par balle et poignardé à la tête, M. Arnold Ntobo Masuka, dont la jambe a été fracturée par une grosse pierre lancée par un policier ainsi que M. Guillaume Tamfumu, blessé par balle à la main.
Pour la VSV, la répression de la manifestation du 22 avril 2022 viole le droit à la liberté de manifester garanti par la Constitution de la RD Congo et les instruments juridiques régionaux et internationaux des droits de l'homme auxquels la RDC a souscrit librement.
Par ailleurs, la VSV dénonce fermement la violation du droit à la sécurité et au respect de l'intégrité physique garanti à toute personne humaine ainsi que les traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés à certains manifestants par des policiers. Elle rappelle à toutes les autorités congolaises et aux responsables des services de sécurité, que le respect de la liberté de manifester fait partie des socles d'une démocratie qui fonctionne normalement et aucun prétexte ne peut justifier une répression brutale, sanglante et disproportionnée.
Le Chef de l'État interpellée
Dans sa communication, la VSV sollicite l'intervention personnelle du président de la République, pour mettre fin aux répressions brutales des manifestants à Kinshasa et en provinces. "Les responsables des services de sécurité ainsi que les gouverneurs des provinces devraient, en principe travailler dans le strict respect des droits humains en vue de donner une autre image positive de la RDC en matière de respect des droits humains, à la suite de l'alternance politique que d'aucuns avaient salué après les élections de 2018", note la VSV.
Pour l'Ong denonciatricre, il est plus que temps pour tous ceux qui prétendent travailler pour la RDC et pour le Chef de l'État de mettre impérativement tout en œuvre, pour le respect des droits humains, en lieu et place de méconnaître et mépriser les droits fondamentaux de la personne humaine.
Aussi invite-t-elle les autorités congolaises à diligenter une enquête impartiale et indépendante, en vue d'identifier les auteurs et les commanditaires de cette répression policière, afin qu'ils répondent de leurs actes, conformément à la loi ; prendre en charge les soins médicaux de toutes les victimes ; indemniser toutes les victimes et le parti politique Ecidé pour tous les préjudices subis ; respecter et faire respecter le droit de manifester garanti par la Constitution de la RDC et les instruments nationaux, régionaux et internationaux des droits de l'homme.
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