Sit-in réprimé, Lamuka charge Tshisekedi et exige des poursuites
2022-04-24
2022-04-24
24.04.2022
2022-04-24
2022-04-24
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La coalition Lamuka condamne fermement la répression « sanglante » de son sit-in organisé vendredi 22 avril, devant le Palais du Peuple, pour exiger le consensus sur les réformes électorales.
En violation des principes démocratiques, les éléments de la police ont fait usage des balles réelles. Plusieurs militants ont été blessés et le siège de l’ECiDé situé sur le boulevard Triomphal a été saccagé, dénonce le porte-parole du coordonnateur de Lamuka, Albert Mukulubundu, qui fait porter la responsabilité de ces violences au président Félix Tshisekedi.
« A la suite du sit-in organisé ce vendredi 22 avril 2022 par les militants de Lamuka devant le Palais du Peuple, pour exiger les réformes consensuelles afin d’aboutir aux élections transparentes et démocratiques en 2023, la police nationale sur ordre de Monsieur Tshisekedi, s’est permise de réprimer les paisibles manifestants en tirant à balle réelle sur nos camarades dont certains sont blessés. La même police a occupé et saccagé le siège de l’ECiDé se trouvant sur le boulevard Triomphal faisant, de nouveau, des blessés graves et des dégâts matériels importants…. La coalition Lamuka condamne les attaques de la police nationale et exige des poursuites contre les auteurs de ces actes de violence », a-t-il déclaré.
Cette répression policière est condamnée par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui invite les autorités judiciaires et de contrôle du comportement des forces de l’ordre à ouvrir une enquête en vue de tirer les leçons de ces tristes événements et de traduire les responsables de violations des droits de l’homme devant les instances compétentes.
« A l’approche des échéances électorales, il est plus que jamais nécessaire de rendre effectives les lois garantissant la liberté de manifestation pacifique et encadrant son exercice », a indiqué le BCNUDH.
Lamuka insiste sur le consensus

Adolphe Muzito
Pas d’élections apaisées et transparentes sans des réformes consensuelles, insiste le regroupement politique dirigé par le Premier ministre honoraire, Adolphe Muzito.
« Lamuka réitère son souhait pour la tenue d’une rencontre regroupant les forces vives de la nation afin de mettre en place des réformes consensuelles pouvant conduire le pays et notre peuple aux élections démocratiques et transparentes en 2023 », a martelé Albert Mukulubundu.
Lamuka ne comprend pas pourquoi » monsieur Tshisekedi a accepté de dialoguer avec les mouvements terroristes du M23, CODECO et autres, sous la médiation de l’organisation des Etats de l’Afrique de l’Est constituée majoritairement des États qui soutiennent ces terroristes qui pillent, violent et tuent nos paisibles populations dans l’Est de la RDC » mais refuse curieusement de rencontrer les forces politiques et sociales pour des discussions sur les réformes électorales, voie idéale pour des organisations apaisées et transparentes.
La classe politique apporte son soutien à Lamuka

Francine Muyumba
Les violences subies par les militants de Lamuka n’ont pas laissé indifférente la classe politique congolaise. Sénatrice du FCC, Francine Muyumba rappelle au régime Tshisekedi que les Congolais aspirent à un Etat de droit sans faille. L’élue de la famille politique de Joseph Kabila appelle à la dépolitisation des services de sécurité.
« Il nous faut une police dépolitisée. Les Congolais aspirent à un État de droit sans faille. Je condamne la violence dont ont été victimes les membres de l’ECIDE. La vie politique devrait se limiter au combat d’idées. Il est plus que temps de faire preuve de responsabilités », a-t-elle rappelé.
Claudel Lubaya, député national et membre du Groupe de 13 personnalités signataires de l’appel du 11 juillet 2020 pour un consensus sur les réformes électorales (G13), s’est aussi insurgé contre cette violence « excessive ».
« Le débat démocratique est incompatible avec toute forme de violence contre des manifestants sans défense. Je m’insurge contre la violence excessive à l’endroit des militants ECIDE; répression qui perpétue les pratiques condamnées hier et qui dégradent notre jeune démocratie », a-t-il déclaré.
Face à ces tensions, le BCNUDH a réitéré sa disponibilité de soutenir les efforts visant à prévenir les violences et à garantir un processus électoral respectueux des droits de l’homme.
MediaCongo Reagan Ndota
Reagan Ndota
Ouragan FM / MCP, via mediacongo.net
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Ceci me rappelle un défilé sous Mobutu, ou j’ai vu une patrouille médicale défiler avec un acteur avec des bandeaux et plein de sang transporté exactement comme sur cette photo. Décidément, la vie nous apprend beaucoup de choses.
...pour les cameras. Hum!
...Les adeptes de ce parti aiment aussi beaucoup se maquiller en rouge de sang.
De deux: L’ECIDE que l’on appelle faussement LAMUKA doit être banni parce que c’est un parti étranger qui n’a pas droit d’exercer au Congo et dont la seule mission est de dérailler le Congo de son développement et lui voler sa paix en utilisant au front, des pauvres Congolais désœuvrés ou perdu.
...Au Katanga, les Baluba sont dans leur territoire, comme le sont d'ailleurs tous Congolais.
...A bon entendeur, Salut!
...Donc au Katanga, c’est le peuple Congolais qui est attaqué par des étrangers, pas le peuple Luba
...ples invasions portugaises et omanaises. MSIRI, un opérateur tanzanien fournissant de l'ivoire et des esclaves au sultan de Zanzibar, a attaqué et pris le contrôle de la région sud-est de Shaba du peuple Luba. De l'autre côté, les frontières sud-ouest ont été violées par les chasseurs d'ivoire et d'esclaves Ovimbundu pour les intérêts portugais. Alors que les esclaves ne pouvaient plus être exportés vers les Amériques, ils étaient utilisés pour le travail et les opérations caravanières en Afrique
...divers dialectes de Luba (par exemple Kiluba, Tshiluba) et d'autres langues, telles que le swahili
Les Baluba ont développé une société et une culture vers les années 400 de notre ère, développant plus tard une communauté bien organisée dans la dépression d'Upemba connue sous le nom de confédération Baluba au Katanga. La société Luba se composait de mineurs, de forgerons, de menuisiers, de potiers, d'artisans et de personnes de diverses autres professions. Leur succès et leur richesse ont considérablement augmenté au fil du temps, mais cela a également entraîné leur déclin progressif aux bandes d'esclavagistes aux maraudes, aux voleurs et aux terroristes parmi les invasions portugaises et omanaises. Msiri, un opérateur tanzanien fournissant de l'ivoire et des esclaves au sultan de Zanzibar, a attaqué et pris le contrôle de la région sud-est de Shaba du peuple Luba. De l'autre côté, les frontières sud-ouest ont été violées par les chasseurs d'ivoire et d'esclaves Ovimbundu pour les intérêts portugais. Alors que les esclaves ne pouvaient plus être exportés vers les Amériques, ils étaient utilisés pour le travail et les opérations...
@Congo mon unique pays : Tu es en train de faire une mauvaise lecture des choses ; Commence par comprendre ceci et tout ira très bien. Comment concilie-toi la distinction entre le Kasaï qui est un territoire crée artificiellement et le muluba qui possède et vit sur un plus grand territoire, inclus le Katanga et le Maniema depuis le 5e siècle. Voici la petite histoire :
Le peuple Luba ou Baluba est un groupe ethnolinguistique indigène de la région centre-sud de la République démocratique du Congo. La majorité d'entre eux vivent dans ce pays, résidant principalement au Katanga, au Kasaï et au Maniema. La tribu Baluba se compose de nombreux sous-groupes ou clans qui parlent divers dialectes de Luba (par exemple Kiluba, Tshiluba) et d'autres langues, telles que le swahili
Les Baluba ont développé une société et une culture vers les années 400 de notre ère, développant plus tard une communauté bien organisée dans la dépression d'Upemba connue sous le nom de confédération Baluba au Katanga. La société Luba se composait de mineurs, de forgerons, de menuisiers, de potiers, d'artisans et de personnes de diverses autres professions. Leur succès et leur...
@ Congo mon unique pays , Personne ne vous obligent à faire les mêmes erreurs que l'UDPS . Pour revenir (et en finir) avec cette histoire d'exode rural , si vous attribuez ce phénomène à l'arrivée de l'UDPS au pouvoir , vous vous trompez . Ce phénomène coîncide avec l'apparition des Wewas à Kinshasa .Cela remonte à quand ?
Bis repetita. l'enveloppe a peut être changé mais le contenu reste le même. Je crains que tout ceci ne soit qu'une mise en jambe. Pour garder le pouvoir, ces autorités arrivistes, cas sociaux du hier vont monter en puissance à l'image de la précarité grandissante au pays pour conserver les avantages de tous genres acquis. DEBOUT CONGOLAIS nous sommes entrain de dépasser le stade de la misère, de la pauvreté pour atteindre un niveau où nous ne seront plus capable de réagir : il est grand temps de bouger si non " MUKOMBOSO AZANGA MUKILA", "TOKOZANGA MBOKO".
@meso mbuaki, j'ai bien lu l'article. Au temps de Kabila vous alliez l'accuser directement. et si problème il y a toi, c'est le fait de faire le bon analyste et faiseur de leçons quand il s'agit des autres. Condamnez avec la même énergie comme ce fut le cas au temps de Kabila pour une opposition républicaine.
La misère du Kasaï ou mieux du Congo profond, partout dans nos provinces ( Ex équateur, ex Bandundu, ex Kasaï, ex province orientale, Kivu, province orientale et même ex Katanga) datent de longtemps même si depuis le nouveau régime les choses se sont plus compliquées,n'a jamais été accompagnée par une telle exode. Et cette exode concerne plus une province et un peuple. Dis moi @meso mbaki pourquoi les batetela qui sont aussi du même espace Kasaï ne font pas de même? Dis moi pourquoi les katangais du haut lomami, de Tanganyika, des alentours de Kolwezi et s'exilent pas à Lubumbashi, Kolwezi et kasumbalesa? Et pourquoi juste pendant ce régime et pas avant? Ne vois tu pas que quelque chose a été déréglée quelque part pour ce faire? Ce sont juste des questions à haute voix.
@ Congo mon unique pays, l’article nous dit qu’une enquête est diligentée par général Kasongo pour établir les responsabilités et que ils reconnaissent tous un usage disproportionné de la force. Que faire de plus ? Si je suis votre raisonnement , comme ils ne reconnaissent pas la légitimité de l’AN et qu’ils n’ont jamais reconnu l’élection du président qui va convoquer ce dialogue? Les élections au Congo c’est le moyen pour les politiciens de garder un travail ou d’en avoir un , sans aucun bénéfice pour le peuple mais nous allons encore perdre un temps précieux pour le pays .
@meso mbuaki, j'étais à kikwit il n'y a pas longtemps. Sur le long de la route, la misère de la population c sent. Mais la population pour autant ne va pas peupler Kinshasa pour de petits boulots et le banditisme. Les kasaiens, je pense, vont au Katanga avec l'idée, peut être, que c'est notre pouvoir et nous pouvons tout nous permettre. Tu as dit que l'exode économique est un phénomène mondial. C'est scandaleux que tu compare ce que se passe au Katanga avec la situation en Europe sur la Méditerranée.
Aussi tu n'as pas compris ma préoccupation. A l'époque de Kabila, ou si c'était Kabila, tu l'aurais accusé d'assassin ou de dictateur. J'aurais voulu que tu traites fatshi autant. Mais prendre l'option de s'attaquer à muzito, me laisse perplexe, bien que pas surpris à la lecture de tes positions partisanes.
@meso mbaki, muzito est politique et sait mieux que nous que la chambre de Mboso est ni plus ni moins une chambre de résonnance de la vision de la plateforme qui évolue sans planning pour ses objectifs. Un débat perdu d'avance, alors à quoi ça sert? Le sit in est une manifestation du mécontentement collectif qui a une place dans la démocratie. Où est le problème ?
Meme les Muyumba peuvent aussi parler?? Congolais n'a pas vraiment honte, parlan d'un etat de droit si ilfaut bien y pensé vous serais tous en prison de votre Shina Rambo a jusqu en bas toute sorte de crimes ont ete commis par vous Muyumba, les cadavres chaque nuit , les tombaux envrac juste pour avoir ma ifeste bcp ont perdu la vie.
Dit moi avec l'arrivé de Tshisekedi combien de mort deja parmis les manifestants????Dieu va vous confondre.
@ Congo mon unique pays, j’attends toujours votre réponse sur votre commentaire sur la misère au Kasai , je vous ai demandé si la situation au grand Bandundu était meilleure au point que vous alliez vous soucier de la situation du voisin ou c’était seulement pousser par un esprit partisan.
@ Congo mon unique pays, comme d’habitude vous évitez le débat par des attaques personnelles , me pointer comme responsable des problèmes du Congo c’est me donner une importance que je n’ai pas . Répondez à ma question, pourquoi un député ( Adolphe Muzito) refuse de débattre d’une loi électorale devant l’AN et préfère aller en discuter en dehors du cadre que la constitution de la république a institué. Vous qui n’êtes ni partisan, ni de la diaspora idiote répondez moi.
Chez vous en Europe, les policiers se comportent ils ainsi? La violence reste la violence et il faut la condamner. Les militants de l'ecide ne devaient ils pas protester ? Ailleurs, le général kadongo, le gouverneur de la ville, le ministre provincial de l'intérieur devraient d'expliquer et ou même démissionner. Un président responsable de l'an devait condamner cette violence bec la dernière énergie. Qu'avons nous entendu de Mboso? Le pays n'évolue pas à cause de gens comme vous @ mbuaki méso.
@meso mbuaki, tes commentaires partisans béants renforcent ma position sur la situation politique dans notre pays. Ce sont les intérêts partisans qui tuent le grand Congo. A l'époque de Kabila, tu allais démontré ici, avec les autres fanatiques tribalistes, que Kabila a une fois de plus, comme des ses habitudes, versé dans la violence. Tu allais le traiter de tout les noms d'oiseaux. Et aujourd'hui, pour les mêmes faits, tu pointes du doigt la victime. Qu'est ce que vous apprenez en Europe au juste? Je te plaints franchement.
MESO MBWAKI pourtant c'était la spécialité de l'UDPS ,les memes évènements se serait produit sous kabila Tshisekedi et l'UDPS aller charger Kabila comme le seul responsable de la repression ,objectivement nous pouvons demandés aussi des comptes a Tshilombo president le responsable
L’honorable Adolphe Muzito est député, à ce titre il peut entrer dans l’hémicycle du palais du peuple pour discuter de la loi électorale et donner le point de vue de Lamuka. Il préfère envoyer ses militants faire un sit-iN pour obliger le gouvernement d’organiser un dialogue en dehors du parlement pour le permettre de donner le point de vue de Lamuka. Si ce n’est pas de la sorcellerie que celui qui a bien compris m’explique.