Denis Kadima Kazadi désigné président de la CENI et déjà contesté de toutes parts
2021-10-17
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Denis Kadima à Kinshasa, le 28 juillet 2021. © Sonia Rolley/RFI
L’Assemblée nationale a entériné le choix de Denis Kadima comme président de la Commission électorale nationale indépendante ce samedi 16 octobre 2021 malgré la contestation de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), de l’Église du Christ au Congo (ECC), du Front Commun pour le Congo (FCC/Kabila) et de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
À l’Assemblée nationale, c’est par un vote à main levée que son nom a été entériné par la majorité des membres de l’Union sacrée lors de la plénière ce samedi. Avec lui, douze autres personnalités issues de la majorité et de la société civile ont vu leur désignation validée au cours d’une plénière sous haute tension. C’est une étape majeure franchie dans ce processus, mais les contestations sont vives côté opposition et même au sein de la majorité pro-Tshisekedi.
Contesté, Denis Kadima succède donc au déjà controversé Nangaa
![](https://www.lephareonline.net/wp-content/uploads/2018/10/nangaa.jpg)
Le choix s’est donc fait sans le consentement des membres de l’Eglise catholique et de l’Eglise du Christ au Congo (protestant) qui, à plusieurs reprises ont dénoncé des « pressions » orchestrées par le pouvoir pour imposer la candidature de Kadima, jugé trop proche de Félix Tshisekedi. Les deux institutions ont annoncé disposer des preuves de ces pressions sans les révéler publiquement jusqu’ici.
Denis Kadima succède donc dans la controverse et la tension à Corneille Nangaa, acteur majeur du fiasco général du scrutin de décembre 2018.
Pour le député de la majorité présidentielle André Mbata, président de la commission qui a recommandé d’entériner ces désignations malgré l’absence de consensus, l’Assemblée nationale s’est acquittée d’un devoir.
« Lorsque l'Assemblée nationale doit s'acquitter de sa mission, est-ce que c'est un forcing ? Dans les prochains jours, le président de la République pourra prendre une ordonnance présidentielle pour investir les membres de la Céni qui viennent d'être entérinés. »
Prise de contrôle de la Céni par le camp présidentiel
![](https://photos.radiookapi.net/picture/20210127180209736480-Auj2.jpg?imgmax=500)
L’opposition dénonce une prise de contrôle de la Céni par le camp présidentiel. Colère du député de la coalition pro-Kabila Félix Kabange Numbi : « Ça, c'est la pensée unique qui continue. Nous ne pouvons pas comprendre que dans une séance plénière qu'on ait identifié 145 députés et qu'on tienne une séance d'entérinement du bureau de la Céni. Nous avons été attaqués et ça, c'est très grave. On a laissé entrer ces hommes armés à l'intérieur de l'hémicycle et qui ont touché même à l'intégrité physique des députés du FCC. Nous disons non ! (...) Nous invitons le peuple congolais à se prendre en charge, car si c'est dans ce climat que se dérouleront les élections de 2023, nous pouvons y mettre une croix. Nous appelons à un large consensus national. »
Ce forcing, comme l’appelle l’opposition, hérisse au sein de la majorité présidentielle. Les députés pro-Katumbi dénoncent la désignation de l’un des leurs au poste de rapporteur adjoint de la Céni, sans accord des instances de leur parti.
« Il n'y a pas eu compromis, nous ne comprenons pas comment l'un de nous se retrouve sur cette liste. Il y a fraude, corruption et débauchage. L'acte qui a été posé dans le sens de cet entérinement, c'est un acte tout à fait crapuleux. Des choses pour lesquelles on manque même de qualificatifs », tempête Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti de Katumbi, Ensemble pour la République.
Avant même la validation de l'Assemblée nationale, au terme d'une marche de protestation hier, Martin Fayulu, coordinateur de la coalition Lamuka, a mis en garde le pouvoir contre tout passage en force.
De son côté, la Conférence épiscopale nationale du Congo, la Cenco par la voix de l'Abbé Donatien Nshole appelle le président congolais à prendre ses responsabilités.
« C'est la toute première fois que la contestation d'un candidat président de la Céni atteint les proportions du cas de Denis Kadima. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Nous voulons des élections apaisées, crédibles et nous sommes convaincus qu'avec Kadima, on ne les obtiendra pas ! »
Reste maintenant au président Félix Tshisekedi a entériné (ou pas!) ce choix. Sa majorité politique pourrait perdre certains de ses membres dans un avenir proche vu la position de Moïse Katumbi sur cette « ligne rouge » à ne pas franchir que représentait cette installation du Bureau de la CENI « sous pression du pouvoir politique et sans consensus entre les confessions religieuses ».
MediaCongo
RFI / La Libre Afrique / MCP, via mediacongo.net
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La démocratie est en marche. Une religion utopique et pleine de mensonge. Repentez vous. Cessez de faire le mal. Cherchez la vérité et la justice de Dieu. Abandonnez l'égoïsme, la ruse, la duplicité, le mensonge, la haine tribale et tribalistique. Fuyez les antivaleurs. Jésus-Christ revient bientôt.
C'est le jeu de la religion dite : démocratie. Une utopie et illusion. Jamais il aura l'unanimité. Cessez de faire le mal. Cherchez la vérité et la justice de Dieu. Abandonnez l'égoïsme, le mensonge, la ruse, la haine tribale et tribalistique. Fuyez les antivaleurs. Jésus-Christ revient bientôt.
Les politiciens véreux étonnent le monde entier. La procédure de la désignation est une victoire du peuple. Les ndoki sont aux abois car ils ne retrouvent pas. Les robinets se sèchent et cela signale leur fin. Dieu est tout puissant. Le peuple congolais était pris en otage par les forces du mal qui n’ont pas honte d’avoir tue plusieurs générations. Mark 11:24
Que le feu du Saint Esprit continue son œuvre.
La fin de Tshilombo est proche
@Salima: Bien dit sur cet Imposteur "papa Fololo" (Faux-Lolo) qui souille ici l'honnuer du vaillant peuple Ne-Kongo. Fololo est plus Kabuya que Kabuya.
VOILA LE "GENIE" DE L'UDPS: BREF, CREER DE CRISES A REPETITION AFIN DE FAIRE OUBLIER LES SCANDALES A GO-GO. QUI PARLE ENCORE DE L'ESCROQUERIE RAM-VOLS AU SOMMET, OU DE DEPASSEMENTS (DETOURNEMENTS) A LA PRESIDENCE ET 1200 PARASITES VENUS DE MATONGE (DE PSEUDO-CONSEILLERS), OU DE 1000 PROMESSES-BIDON D'INVESTISSEURS APRES MAINTS VOYAGES INUTILES, BUDGETIVORES, DE LUXE DE FATSHI? L'ADAGE ANGLO-SAXON DIT CECI: UN PEUPLE (ABRUTI) A DE DIRIGEANTS (ESCROCS) QU'IL MERITE. LES CONGOLAIS AVEC MEMOIRE TRES COURTE LE DEMONTRENT BIEN; LUDPS EN PROFITE
Depuis le transfert le pouvoir à Tshilombo, Kabila est resté chez lui à kingataki, pendant que Tshilombo a passé presque plus des 500 jours à l'étranger,plus d'une année et demi. Pourquoi ?pour un homme en bonne santé. L'état de siège ? Pour nous une façon de tenir les troupes combattantes, les meilleurs éléments de l'armée loin de la capitale Pourquoi ? Kadima ? Pour etre réélu ou embraser le pays. NB. Pour calculer les nombres des jours passé à l'etrnanger, il suffit de prendre le nombre des voyages,et le sèjour de chaque voyage.
@Papa Fololo, tu es vraiment mukongo du Kongo central toi ou juste tu blaguais en me disant que tu l'était. À moins que ne sois que ce que ne muanda nsemi appelle 'mingisila'. Tu en fais trop tes commentaires qui vont au-delà du raisonnable que ferait un simple activiste de l'udps qui ne soit pas du kasai.
Les grecs disent "Panta rhei".
Svp:Tsisekedi a passé plus de 500 jours à l'étranger et non 200 jours.
Depuis le transfert le pouvoir à Tshilombo, Kabila est resté chez lui à kingataki, pendant que Tshilombo a passé presque plus des 200 jours à l'étranger. Pourquoi ?pour un homme en bonne santé. L'état de siège ? Pour nous une façon de tenir les troupes combattantes, les meilleurs éléments de l'armée loin de la capitale Pourquoi ? Kadima ? Pour etre réélu ou embraser le pays.
Le précédent Malonda ne s'appliquera jamais sur KADIMA. Cessez de rêver. Le consensus cherché n'est qu'un prétexte. Au fait, ils veulent contrôler la CENI. La mission a échoué.
Malonda était aussi entériné par ce même parlement. Il y'avait contestation est mort d'homme. Maintenant Kadima est contesté dans le même parlement et en dehors du parlement. Il nous reste voir l'intérêt de Tshilombo, de la cohésion du pays.
@Fwalufwa_la mort, parlez-vous de quelle tribu au pouvoir vu que le PRO5 est kasaïen, le PM Katangais, le Pdt du Sénat kivutien et l'A N Bandundois (mukongo donc). La nature confond votre haine primaire.
Il fallait que ces gens arrivent au pouvoir pour qu'on puisse bien les connaitre ou du moins confirmer ce que l'on savait déjà d'eux:ils sont nuls, arrogants, tribalistes à outrance et par dessus tout, comme disent les kinois,"deve mwanda". Plus jamais cette tribu à la tête de ce grand pays qui mérite respect et grandeur à la dimension de sa superficie
La République ne pouvait être suspendue à vos caprices et calculs politiciens non sans haine des lubas. Merci à DODO KAMBA le Patriote.
Ceux qui brandissent des lignes rouges peuvent quitter l'Union sacrée. La porte est ouverte. Vous avez peur de quoi ? Assumez-vous.
La question est : voulez-vous les élections en 2023 ou pas? Si vous ne voulez pas d'élections en 2023, alors le président n'élira pas Kadima. Vous ne pouvez pas faire de précision pour avoir l'élection en 2023, alors que vous ne voulez pas de Kadima. Tout le monde le sait et le président sait que vous voulez le dialogue, et le président n'est pas prêt pour le dialogue! Il n'y a rien à dialoguer
On se fout de Sonia et de sa tribune "La
Libre" aux mains de la manne de Katumbi comme caisse de résonnance. La majorité a voté. On n'attendra pas 2030 pour trouver un consensus.
C'est à Félix de jouer au "SAGE"; si non je ne vois pas comment avec une telle contestation, ramifiée à travers toute la république, il pourrait convaincre l'humanité qu'il est un président attentif aux clameurs populaires et surtout "démocrate". Par contre il sortirait grand gagnant s'il "DÉSACTIVAIT" son KADIMA! C'est l'unique façon de "refaire" sa "VIRGINITÉ" face au peuple congolais.
Denis Kadima à Kinshasa, le 28 juillet 2021. © Sonia Rolley/RFI