Santé
L'État du Kerala, dans le sud de l'Inde, intensifie ses efforts pour arrêter une épidémie probable du virus mortel Nipah, alors même que l'État continue de lutter avec difficulté contre la pandémie de Covid-19.
Un garçon de 12 ans est décédé en Inde du Nipah, un virus rare qui est beaucoup plus mortel que la Covid-19, et dont les responsables de l'organisation mondiale de la santé (OMS) ont longtemps craint qu'il ne déclenche une pandémie mondiale.
Le garçon est décédé dimanche dans un hôpital du Kerala, l'État du sud déjà aux prises avec le plus grand nombre de cas de Covid-19 dans le pays durement touché, ont annoncé les autorités sanitaires.
Ce jeune patient avait déjà été accueilli deux autres hôpitaux avant sa mort, le mettant en contact avec potentiellement des centaines de personnes, jusqu'à 11 cas présentant des symptômes potentiels, a rapporté un média local.
Les précédentes épidémies de Nipah, ou NiV, ont montré un taux de mortalité estimé entre 40% et 75%, selon l'Organisation mondiale de la santé, ce qui le rend beaucoup plus mortel que le coronavirus.
Et l'une des raisons pour laquelle le virus Nipah est si inquiétant, c'est la longue période d'incubation de la maladie (jusqu'à 45 jours), ce qui signifie qu'un hôte infecté, ignore qu'il est malade pendant longtemps, augmentant ainsi le risque de le propager...
D'autre part, le virus Nipah est un agent infectieux émergent transmis par les chauves-souris et qui, d’après l’OMS, pose un risque d’épidémie sévère dans un futur proche d'autant qu’aucun traitement ni vaccin n’existent actuellement.
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et nombreux centres de recherche dans le monde ont collaboré en 2019 pour tenter d'en savoir plus sur ce virus. Leur étude a démontré que le risque de transmission est plus important lorsque le malade est un adulte présentant des symptômes respiratoires. Par conséquent, lorsqu’il n’est pas possible d’isoler tous les cas suspects, ces individus devraient être ciblés en priorité pour mieux lutter contre la propagation du virus.
Pourquoi l'Inde est-elle touchée ?
L'Asie connaît un nombre élevé de maladies infectieuses émergentes. Les régions tropicales ont une riche biodiversité, ce qui signifie qu'elles abritent également un grand nombre d'agents pathogènes, augmentant ainsi les chances qu'un nouveau virus puisse émerger.
L'augmentation des populations humaines et des contacts entre les hommes et les animaux sauvages dans ces régions augmente également le facteur de risque.
Quels risques de contamination ?
Ce virus peut infecter un large éventail d'animaux, ce qui rend la possibilité de propagation plus probable. Elle peut être attrapée par contact direct ou en consommant des aliments contaminés.
Une personne atteinte du virus Nipah peut présenter des symptômes respiratoires, notamment une toux, un mal de gorge, des douleurs et de la fatigue, et une encéphalite, un gonflement du cerveau qui peut provoquer des convulsions et la mort. On peut ainsi affirmer sans risque que c'est une maladie que l'OMS voudrait empêcher de se propager.
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